Je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans
Ne peuvent pas connaîtreMontmartre en ce temps-là
Accrochait ses lilas
Jusque sur nos matelas
Et si l'humble garni
Où on baisait sans fin
Ne payait pas de mine
C'est là qu'on s'est connu
Moi qui te léchais bien
Et toi, toujours en feu

La levrette, la levrette Ça voulait dire on se tapait..

La levrette....la levrette On ne dormait qu'entre deux rounds

Dans les bars aux lumières rouges,
On était Quelques-un à chercher du bon cul
Et bien que sans un sou
Avec la queue en l'air
On ne cessait d'y croire
Et quand quelque bistro
Pour un verre ou deux
Nous donnait un lit
On se murmurait des mots
Loin du froid de la nuitEn oubliant le temps

La levrette...la levrette....Ça voulait dire tu me fouettesLa levrette, la levrette
On avait tous la trique
Souvent il m'arrivait
Devant ton cul défendu
De passer des nuits blanches
Retouchant chaque pli
De ta fente délectable
Ou de tes fesses offertes
Et ce n'est qu'au matinQue l'on s'épuisait enfin
Devant un café chaud
Épuisés mais satisfaits
Fallait-il que l'on baise
Et qu'on aime la levrette