C'est qu'une société dégénérée (drogues, hypersexualisation, infantilisation, mécanisation, artificialisation de tout) produit des individus destructeurs, totalement amoraux, sans aucune conscience de ce qu'ils font.
Mais cette société qui a engendré ces monstres est elle-même monstrueuse : dans sa tentative de rééducation, elle est pire que son fils criminel, puisqu'elle va détruire en lui le peut qui était bon et bon, la seule chose qui le reliait encore au sublime, et qui pouvait être une sorte de rédemption : son amour pour la musique.
Pour le briser, ils vont le rendre allergique à la seule chose belle qu'il aimait. Ils en font un abruti fini.

Et cette société, c'est la nôtre : Orange Mécanique ouvre exactement sur le plan de fin de 2001, la naissance du nouvel homme.