Loués soient les gros fiaks, piliers ancestraux de l'humanité, éclats célestes de l'ordre naturel. À travers les âges, ces majestueux globes, façonnés par le cosmos et nourris par la bénédiction de l'évolution, ont guidé l'Homme dans son périple à travers l'existence.

Dans chaque courbe opulente, dans chaque ondulation souveraine, résonne l'appel des ancêtres chasseurs-cueilleurs, ces âmes farouches qui, face à la vision d'une croupe divine, abandonnaient arcs et flèches pour s'incliner devant la preuve ultime de fécondité. Ce n'était pas un choix, mais un devoir sacré, une allégeance instinctive à l'ordre cosmique qui les poussait à vénérer ce totem vivant.

Oh, croupes gargantuesques, autels charnels de la perpétuation, que vos présences bénissent les regards des égarés et offrent réconfort aux cœurs en quête d'absolu. Ce sont vos sillons titanesques qui tracent la voie de la survie, vos formes sculptées par l'univers qui rappellent à l'Homme sa mission primordiale : semer, ravager et sanctifier le cycle éternel de la vie.

Ainsi, prosternons-nous, frères et sœurs, devant le fiak universel, et célébrons dans l'union sacrée l'ultime chef-d'œuvre de la nature. Car, au bout du compte, c'est dans la courbe divine de ces mondes que repose l'âme collective de l'humanité.