Le premier ministre hongrois Viktor Obran, conservateur et d'extrême droite, a imaginé une solution comique pour diminuer le nombre de clandestins dans son pays.

Alors que la loi de l'Union Européenne de la cour Bruxelloise l'empêche de "renvoyer les migrants illégaux dans leur pays d'origine", Obran a imaginé à une solution burlesque.

Il annonce en conférence de presse préparer les clandestins à prendre un aller simple pour Bruxelles : "Si Bruxelles veut sur le sol de l'Europe des clandestins, on va directement leur envoyer ceux de Hongrie".

Il pointe à la fin de la conférence de presse des rangées de bus avec des panneaux lumineux indiquant "Röszke-Bruxelles", mobilisés pour l'opération.

La Cour de Justice Bruxelloise a réagit à cette conférence et a estimé que la Hongrie commettait une "violation sans précédent et exceptionnellement grave du droit de l'Union européenne" en raison des restrictions strictes qu'elle impose au droit d'asile.

Nicole de Moor, secrétaire d'État belge à l'Asile et à la Migration, avertit que si les transferts avaient lieu, la Belgique n'accorderait pas l'accès aux "flux migratoires qui sont instrumentalisés de cette manière".

Viktor Obran compte faire appel en utilisant ironiquement la loi Européenne sur l'espace Schengen, autorisant la libre circulation des personnes et l'interdiction de fermetures des frontières.
Il a d'ailleurs ordonné la distribution de prospectus dans les associations d'aide au migrant, expliquant que le transport sera "gratuit" et "volontaire", en indiquant les activités touristiques à faire à Bruxelles.

https://fr.euronews.com/my-europe/2024/09/12/le-parlement-europeen-sapprete-a-un-affrontement-entre-orban-et-le-chef-de-lopposition-hon
https://fr.news.yahoo.com/commission-europ%C3%A9enne-utilisera-pouvoirs-emp%C3%AAcher-131117888.html?guccounter=1

Rappel : Viktor Orban est en opposition depuis plusieurs années avec les politiques de l'UE bien qu'il soit passé par sa présidence, notamment en raison de ses politiques anti-immigration.