Je suis relativement d'accord, surtout à l'endroit des conséquences dans le fait de tirer des enseignements de la philosophie et de la religion.
La religion contraint de se soumettre à certains enseignements, à des perspectives et à une destinée, l'on a pas à se soucier de grands choses sinon de suivre les lignes directrices d'un dogme tombé arbitrairement du ciel. Le fait de ne pas avoir le choix de sa croyance rend tout plus facile, même les pires et les plus absurdes exigences d'un dogme

La philosophie offre autant de perspectives, mais elles sont libres, et on est libres face à elles. Il faut donc d'abord découvrir notre tendance, notre inclination naturelle, notre propension à être porté authentiquement et personnellement vers une philosophie ou une autre, puis être capable de librement, par sa seule volonté, s'y soumettre alors que rien ne nous y contraint. On est la seule mesure de notre adhésion à cette probité, le seul juge, le seul qui se sanctionne, qui s'oblige et qui échoue

Bref, vivre la philosophie, c'est essayer de vivre dans ce désert effrayant qu'est la liberté absolue

C'est affreusement dur et aucun philosophe n'a, à ce titre, jamais réussi à être pleinement la philosophie à laquelle il prétendait. Mais il faut essayer, persister, et se rapprocher de l'idéal qui est spontanément entré en résonance avec notre esprit