La Chine a mis un terme brutal à une proposition russe d'exporter des volumes supplémentaires de gaz naturel vers l'est via le Kazakhstan, aggravant ainsi les difficultés financières de l'ancien géant énergétique russe, Gazprom.

L'entité contrôlée par l'État russe, autrefois un instrument essentiel de la politique étrangère du Kremlin, a été contrainte d'abandonner récemment des projets en Asie centrale et en Amérique latine en raison d'un manque de puissance budgétaire.

Après la perte drastique de parts de marché en Europe, Gazprom s'est tourné vers l'Est pour accroître ses exportations . L'une des idées avancées par ses représentants était d'exporter 35 milliards de mètres cubes (mmc) supplémentaires de gaz vers la Chine via le réseau de gazoducs existant au Kazakhstan.

Le 15 avril, l'envoyé de Chine en Russie, Zhang Hanhui, a mis un terme au projet d'essai de Gazprom. « L'approvisionnement en gaz [supplémentaire] de la Fédération de Russie via le Kazakhstan est impossible, car il existe un gazoduc surchargé. Si nous transportons [davantage] de gaz russe par cette voie, nous devrons en construire un nouveau. C'est assez coûteux. La partie russe étudie [cette option], mais elle n'est pas réaliste. En fait, elle ne fonctionnera pas », a déclaré Zhang à des journalistes russes, cité par l'agence de presse Interfax. Zhang a insisté sur le fait que pour faciliter les importations supplémentaires de gaz chinois, la route Power of Siberia 2 (PS-2) via la Mongolie, déjà prévue, serait une meilleure option.

La construction du PS-2, d'une capacité projetée de 50 milliards de mètres cubes, devait initialement débuter l'année dernière, mais le projet a subi des retards en raison de questions de financement non résolues et de facteurs politiques. Le manque de ressources de la Russie et de Gazprom pour financer le coût de la construction du nouveau gazoduc semble être l'un des principaux obstacles auxquels est confrontée l'industrie énergétique du pays.

Autrefois une source de revenus pour le Kremlin, la guerre russo-ukrainienne a entraîné une hémorragie financière pour la branche gazière de Gazprom, qui a perdu la plupart de ses lucratifs marchés gaziers européens. L'entité a enregistré une perte d'environ 7 milliards de dollars en 2023 pour la première fois de son histoire ; les pertes annuelles ont atteint environ 10 milliards de dollars en 2024. Le déficit devrait se transformer en lac au cours de la prochaine décennie ; selon certains médias, les pertes de Gazprom devraient totaliser 179 milliards de dollars au cours des dix prochaines années aux taux de change actuels.

Le Moscow Times rapporte qu'une restructuration majeure de Gazprom est en préparation, comprenant la vente d'actifs et le licenciement de près de 40 % du personnel du siège social. « Le secteur gazier de Gazprom subit des pertes catastrophiques, et le budget russe est à court d'argent, dont environ 40 % sont consacrés à la guerre par Vladimir Poutine », commente le Moscow Times.

Gazprom a déjà dû cesser toute participation à des projets de développement énergétique en Bolivie, en Inde, au Tadjikistan, en Ouzbékistan et au Venezuela, en raison des lourdes pertes qu'ils subissaient. Par exemple, Gazprom a abandonné le projet « Shahpakhty » en Ouzbékistan après l'expiration d'un accord de partage de production.

Les États d'Asie centrale ont récemment bénéficié de l'achat de volumes relativement importants de gaz russe à des prix fortement réduits. Mais des facteurs politiques, notamment la répression actuelle de la Russie contre les travailleurs immigrés d'Asie centrale, incitent les responsables des capitales d'Asie centrale à revoir leur politique d'achat.

Le ministre des Affaires étrangères du Kirghizistan, Zheenbek Kulubaev, a annoncé le 15 avril que Bichkek cherchait à réduire ses achats de gaz russe, laissant entendre que l'intérêt croissant des Kirghizes pour la diversification de leurs fournisseurs est lié au traitement brutal infligé par la Russie aux ressortissants kirghizes arrêtés lors d'une descente dans un établissement de bains de Moscou, a rapporté l'agence de presse TASS . Kulubaev, s'exprimant lors d'une session parlementaire, a exhorté les candidats à l'immigration kirghize à éviter la Russie.

T'es au courant qu'il y a déjà un gazoduc entre la Chine et la Russie ? Le second c'était plus pour faire plaisir aux mongols qui voulaient aussi du gaz . Au lieu d'aller jusqu'en Chine , il s'arrêtera en Mongolie c'est tout .

Rire pour proutine qui détruit la plus puissante entreprise de son pays

il est trop con

pendant ce temps le qatar va tripler sa production d'ici 2027/30 avec le projet de Total

sans parler de trump qui va pump à fond l'alaska

les parts de marché de la russie sont terminés