Personnellement, étant doté d'une certaine empathie, j'ai dû mal à comprendre comment la solitude pourrait entrainer un manque d'empathie.
Je vais donc d'abord répondre non à ta question sur ce point.
Est-ce que tu choisis d'être empathique? Je ne le crois pas.
Concernant le rejet, oui c'est sans doute possible. Néanmoins, je vois le rejet plutôt comme une cause que comme une conséquence. Là non plus, je ne vois pas en quoi être seul entrainerait une volonté de rejet de ses semblables. Etre seul implique de ne pas côtoyer ses semblables. Sur quelle base les rejeter?
Concernant l'indifférence, je ne pense pas non plus. La solitude n'est pas seulement un état, c'est également une sensation. Cette sensation se traduit par une coupure entre soi-même et le reste du monde. Néanmoins, cette coupure n'existe que parce que le reste du monde existe. Ainsi, la solitude ne peut se ressentir qu'à travers la conscience de l'existence du reste du monde. Il ne peut donc y avoir d'indifférence.
Au contraire, je pense que l'individu seul est celui qui a la plus grande conscience du reste du monde parce qu'il s'en coupe et qu'il l'observe.

Par rapport à tous ces éléments, je vais définitivement répondre non à ta question.