Je ne dis pas que « ce n'est pas bien », il n'est pas question de moralité primaire, ni même d'empathie archaïque dans mon propos; ceci même entendu que ces deux instances sembleraient avoir dû être les deux premières égides pour empêcher la tyrannie.

Malheureusement ce ne fut pas le cas, et les immoraux, sans empathie commune - ceux qui s'en battent les yeukous, n'ont jamais eu que faire de ces frêles considérations, tenues comme idéales et virtuelles.

Pourtant, tout porte à croire que la barbarie ne sert strictement à rien. Elle ne servirait même aucune autre cause que l'impression de puissance, et ne fournirait à son tour qu'un rempart virtuel et éphémère pour le pouvoir, qui finissant par dégoûter de lui, par annihiler toute confiance, préparerait dans les effusions sanguinolentes que sa propre perdition.

Cette importante réflexion m'est venue en visionnant un nouveau fricassé de snuff movies produit par les cartels sud-américains.

Je trouve que les méthodes d'exécution, suivant les modes, sont devenues pires qu'il y a dix ans:

Les saignées et les démembrements ne suffisant plus à repaître l'instinct sauvage de nos coquins, ceux ci semblent avoir progressés vers de nouvelles méthodes toujours plus poussives. Et pourtant.

Scalper et dépecer le visage d'un être vivant, diffuser l'exaction sur les réseaux, rien ne semble permettre d'arrêter l'apparition de nouveaux traîtres, de nouveaux espions, de nouvelles rivalités.

Voilà je vous laisse méditer sur mon très important message, je pars me laver les rétines.