La vie, tu dois la charmer, la séduire. Si tu séduis la vie, tu l'aimeras sûrement. Elle est comme une femme qui attend tout de toi, sans toujours avoir le courage de le demander. Elle ose, mais avec pudeur divine. Tout le monde la convoite, chacun ici peut lui parler, mais si tu veux vraiment danser avec elle, tu dois être un séducteur talentueux. Pas de ceux qui, vides de substance, ne se préoccupent que de la forme, ni de ceux qui, gonflés d'orgueil et d'esprits pensent-ils, oublient d'être romantiques.

La vie est une faveur, un cadeau précieux. Et toutes celles-ci, faveurs comme idées agréables, ne sont là que pour inviter les moments heureux à te rejoindre dans le partage consentant de ce monde, elles te partagerons des histoires qui en valent la peine, mais il faut sourire pour qu'elles sachent que tu les attend, pour qu'elles viennent à toi, il faut leur plaire.

Il n'y a pas d'amour plus incroyable que celui qui surmonte le doute constant, ce doute né de l'instant qui s'efface sans cesse, car dans l'éphémère, ne subsiste une fois le temps passer que des objets éternels, dont le souffle persiste, porté de ceux qui suivent.

C'est une loi générale pour moi : les gens peuvent t'obéir par peur unique, accepter sous la contrainte des choses qu'ils refuseraient autrement. Mais ils ne te donneront jamais davantage que ce que ton pouvoir leur impose, la partision de leurs imagination, ils te la cacherons. S'ils t'aiment, ils s'efforceront de briller en ta présence, caressant l'espoir que tu les remarques, chose que tu leurs doit bien, et tu y prendras plaisir aussi.

Sans détourner ton regard de cette parade, la peur de devoir en quitter la balle s'éteint au lever du jour, tandis que tu y perdras ton corps. Ne laisse pas l'instant se gâcher, donne donc ton meilleur, et tu n'auras rien à regretter une fois la fin trouvée.

Cette peur te confirme que tu tiens à cette pièce, joue-la bien.