https://www.ladepeche.fr/2024/10/01/quand-on-refuse-la-sodomie-il-nous-brule-avec-des-cigarettes-le-recit-du-calvaire-de-deux-jeunes-femmes-violees-12233645.php#:~:text=Surtout%2C%20si%20elle%20refuse%2C%20elle,la%20bouche%2C%20coups%20de%20fouet.

Ce sont les femmes d'une vie. Et des vies qu'il a humiliées, abîmées, saccagées. C'est la fille élevée dans la violence. C'est l'épouse qu'il frappe pour se défouler. C'est l'amie devenue « soumise » violentée à coups de sodomie. C'est la copine qu'on prostitue comme gagne-pain. Des femmes plongées dans l'enfer d'un tortionnaire où tout doit se plier à la force de son désir, à la frénésie de sa sexualité.

Évariste Galvez frappe aussi Émilie « parfois par pur plaisir ». Cette femme homosexuelle, âgée de 29 ans aujourd'hui, habite depuis quelques années au sein de cette famille. Initialement, elle est l'amoureuse de la compagne d'Évariste. Mais rapidement, elle devient la « soumise » du mari sur fond de sadomasochisme.

Rapidement, elle se soumet à des fellations quotidiennes et à des relations sexuelles. Surtout, si elle refuse, elle doit connaître les punitions : « Main entière dans le vagin, godemichet anal et buccal, fientes de pigeons et urine dans la bouche, coups de fouet. »

Et comme Émilie, elle finit par s'exécuter aux ordres de ce maître par crainte des punitions. « Quand on refuse la sodomie, il nous brûle avec des cigarettes », continue-t-elle. Mais pour Évariste, c'est autre chose : « Dans le cadre des rapports SM, je l'avais fait à Émilie. Louise était curieuse. »