L’Algérie ne transfère plus ses patients pour des soins en France on préfère la Turquie

OP
T9

Thedoc99

il y a 3 mois

Face à cette « campagne où tous les coups sont permis », l'agence officielle algérienne préfère répondre par des chiffres pour démontrer que « l'Algérie a payé rubis sur ongle ses factures » dans le cadre de la convention algéro-française de Sécurité sociale relative aux soins dispensés en France aux ressortissants algériens. « L'Algérie paye toujours ses dettes lorsqu'elles sont bien justifiées », écrit l'APS.

La somme due « n'est pas aussi affolante que cela ». Elle s'élève à un peu plus de 2,5 millions d'euros (2.537.194,23 euros), représentant les frais d'hospitalisation de 2018 à 2024. Mieux, c'est l'Algérie qui « ne cesse de demander à la partie française de tenir une réunion de la commission mixte » pour apurer ces créances, assure l'APS.

Or, assure l'agence algérienne, c'est la partie française qui évite cette réunion qui constitue « une étape cruciale pour arrêter les sommes exactes des dus », soit les sommes justifiées comme étant celles des prestations fournies à des citoyens algériens.

« Il ne faudrait pas non-plus abuser de la bonne disposition de l'Algérie à payer », poursuit l'agence algérienne qui estime de ce fait « impératif que ces factures soient bien celles de citoyens algériens soignés dans les hôpitaux français, sous les formes d'usages de la prise en charge bel et bien définies ».

De 2010 à 2019, plus de 93 millions d'euros (précisément 93.700.815,64 euros) ont été transférés d'Algérie aux hôpitaux français, selon l'APS. De 2020 à 2024, ce sont 23.263.322,55 d'euros (plus de 23 millions d'euros) qui ont été transférés dans le même cadre, a ajouté l'agence de presse officielle.

Du reste, « l'Algérie ne transfère plus ses ressortissants vers les hôpitaux français », conclut l'APS.
Le 11 janvier, l'ancien ministre algérien, El Hachemi Djaâboub, a répondu à cette polémique en soulignant que les Algériens préfèrent désormais se rendre en Turquie pour des soins de meilleure qualité et à moindre coût qu'en France.

Le montant de 800 millions d'euros, avancé par l'eurodéputé Sarah Knafo, a été vite démenti. Cette « aide » s'élève, en fait, à 600 millions d'euros en cinq ans et ne finit pas dans les caisses de l'État algérien.

Ce sont des sommes destinées aux universités françaises qui accueillent des étudiants algériens ainsi qu'à la prise en charge des frais de mission d'experts français et de bureaux d'études pour arracher plus de contrats.

« Il s'agit d'un investissement pour maintenir la place de la France en lui faisant gagner plus d'argent », a indiqué le 12 janvier à TSA une source algérienne qui a qualifié tout ce qui se dit à propos de cette prétendue « aide au développement » de « grosse fumisterie ».

AP

AlchimiePEM

il y a 3 mois

Donc les soins sont mieux en Turquie qu'en France, ok.
Mais qu'en est t-il des soins en Algérie?
AJ

AndreJacobRoubo

il y a 3 mois

Bordel c'est dingue ce qu'ils font pour essayer d'attirer notre attention sur eux
P2

pipicaca2349

il y a 3 mois

vous avez pas besoin d'un visa pour aller en turquie?