Le bonheur est-il totalement personnel ou dépend t-il forcément des autres
24 messages
Mise à jour: il y a 5 mois
GaspachoAndalou
il y a 5 mois
Salon Sartre : « l'enfer, c'est les Autres »
Donc bon
Yellowlight9
il y a 5 mois
Les deux.
BalyLaFleur
il y a 5 mois
Ça veut rien dire ton titre, un couple qui construit sa propre maison sans l'aide de personne sera heureux comme un chrétien altruiste faisant du bénévolat
Zaibre
il y a 5 mois
On ne va pas faire ton devoir de philo
RhumClement
il y a 5 mois
J'ai longtemps cru que le bonheur venait de monde dans lequel on vivait, de notre entourage, je n'arrivais pas à concevoir que je pouvais être acteur de ce bonheur.
Quand je suis devenu adulte je me disais que le bonheur ne venait pas du tout des autres que j'étais seul acteur de mon bonheur.
aujourd'hui mon avis est plus nuancé
MaxdeHabsbourg
il y a 5 mois
À quoi bon poser la question, mon brave, si tu ne daignes pas lire la réponse ?
La vertu et l'homme vertueux sont la mesure de toutes choses. En effet, les opinions sont chez lui en complet accord entre elles, et il aspire aux mêmes choses avec son âme tout entière. Il se souhaite aussi à lui-même ce qui est bon en réalité et lui semble tel, et il le fait (car c'est le propre de l'homme bon de travailler activement pour le bien), et tout cela en vue de lui-même (car il agit en vue de la partie intellective qui est en lui et qui paraît constituer l'intime réalité de chacun de nous).
Il souhaite encore que lui-même vive et soit conservé, et spécialement cette partie par laquelle il pense. L'existence est, en effet, un bien pour l'homme vertueux, et chaque homme souhaite à soi-même ce qui est bon : nul ne choisirait de posséder le monde entier en devenant d'abord quelqu'un d'autre que ce qu'il est devenu (car Dieu possède déjà tout le bien existant), mais seulement en restant ce qu'il est, quel qu'il soit.
Or il apparaîtra que l'intellect constitue l'être même de chaque homme, ou du moins sa partie principale. En outre, l'homme vertueux souhaite passer sa vie avec lui-même : il est tout aise de le faire, car les souvenirs que lui laissent ses actions passées ont pour lui du charme, et en ce qui concerne les actes à venir, ses espérances sont celles d'un homme de bien et en cette qualité lui sont également agréables. Sa pensée enfin abonde en sujets de contemplation. Et avec cela, il sympathise par-dessus tout avec ses propres joies et ses propres peines, car toujours les mêmes choses sont pour lui pénibles ou agréables, et non telle chose à tel moment et telle autre à tel autre, car on peut dire qu'il ne regrette jamais rien.
Les individus d'une perversité courante : ces gens-là sont en désaccord avec eux-mêmes, leur concupiscence les poussant à telles choses, et leurs désirs rationnels à telles autres. C'est par exemple le cas des intempérants, qui, au lieu de ce qui, à leurs propres yeux, est bon, choisissent ce qui est agréable mais nuisible. D'autres, à leur tour, par lâcheté et par fainéantise, renoncent à faire ce qu'ils estiment eux-mêmes le plus favorable à leurs propres intérêts.
Et ceux qui ont commis de nombreux et effrayants forfaits et sont détestés pour leur perversité en arrivent à dire adieu à l'existence et à se détruire eux-mêmes. De même encore, les méchants recherchent la société d'autres personnes avec lesquelles ils passeront leurs journées, mais ils se fuient eux-mêmes, car seuls avec eux-mêmes ils se ressouviennent d'une foule d'actions qui les accablent et prévoient qu'ils en commettront à l'avenir d'autres semblables, tandis qu'au contraire la présence de compagnons leur permet d'oublier.
De plus, n'ayant en eux rien d'aimable, ils n'éprouvent aucun sentiment d'affection pour eux-mêmes. Par suite, de tels hommes demeurent étrangers à leurs propres joies et à leurs propres peines, car leur âme est déchirée par les factions : l'une de ses parties, en raison de sa dépravation, souffre quand l'individu s'abstient de certains actes, tandis que l'autre partie s'en réjouit ; l'une tire dans un sens et l'autre dans un autre, mettant ces malheureux pour ainsi dire en pièces.
Et s'il n'est pas strictement possible qu'ils ressentent dans un même moment du plaisir et de la peine, du moins leur faut-il peu de temps pour s'affliger d'avoir cédé au plaisir et pour souhaiter que ces jouissances ne leur eussent jamais été agréables : car les hommes vicieux sont chargés de regrets.
Ainsi donc, il est manifeste que l'homme pervers n'a même pas envers lui-même de dispositions affectueuses, parce qu'il n'a en lui rien qui soit aimable. Si dès lors un pareil état d'esprit est le comble de la misère morale, nous devons fuir la perversité de toutes nos forces et essayer d'être d'honnêtes gens. Ainsi pourrons-nous à la fois nous comporter en ami avec nous-mêmes et devenir un ami pour un autre.
SansPatrie
il y a 5 mois
On ne peut pas être heureux sans les autres. Même les mecs ici qui sont seuls ont besoin de parler avec d'autres personnes vu qu'ils sont ici.
Ce qu'il ne faut pas faire c'est être dépendant des autres pour être heureux et cela peut importe la relation : famille, femme etc.
MaxdeHabsbourg
il y a 5 mois
Pourtant il semble étrange qu'en attribuant tous les biens à l'homme heureux on ne lui assigne pas des amis, dont la possession est considérée d'ordinaire comme le plus grand des biens extérieurs. De plus, si le propre d'un ami est plutôt de faire du bien que d'en recevoir, et le propre de l'homme de bien et de la vertu de répandre des bienfaits, et si enfin il vaut mieux faire du bien à des amis qu'à des étrangers, l'homme vertueux aura besoin d'amis qui recevront de lui des témoignages de sa bienfaisance.
Et c'est pour cette raison qu'on se pose encore la question de savoir si le besoin d'amis se fait sentir davantage dans la prospérité ou dans l'adversité, attendu que si le malheureux a besoin de gens qui lui rendront des services, les hommes dont le sort est heureux ont besoin eux-mêmes de gens auxquels s'adresseront leurs bienfaits. Et sans doute est-il étrange aussi de faire de l'homme parfaitement heureux un solitaire : personne, en effet, ne choisirait de posséder tous les biens de ce monde pour en jouir seul, car l'homme est un être politique et naturellement fait pour vivre en société. Par suite, même à l'homme heureux cette caractéristique appartient, puisqu'il est en possession des avantages qui sont bons par nature. Et il est évidemment préférable de passer son temps avec des amis et des hommes de bien qu'avec des étrangers ou des compagnons de hasard. Il faut donc à l'homme heureux des amis.
SansPatrie
il y a 5 mois
Un citoyen a besoin de l'état pour être heureux
et surtout vdd ne te sers pas de mon message pour C/C un pavé
BalyLaFleur
il y a 5 mois
On ne peut pas être heureux sans les autres. Même les mecs ici qui sont seuls ont besoin de parler avec d'autres personnes vu qu'ils sont ici.Ce qu'il ne faut pas faire c'est être dépendant des autres pour être heureux et cela peut importe la relation : famille, femme etc.
L'exception étant la relation amoureuse fusionnelle où le bonheur requiert la codépendence
MaxdeHabsbourg
il y a 5 mois
Que veulent donc dire les partisans de la première opinion et sous quel angle sont-ils dans la vérité ?
Ne serait-ce pas que la plupart des hommes considèrent comme des amis les gens qui sont seulement utiles ? Certes, l'homme parfaitement heureux n'aura nullement besoin d'amis de cette dernière sorte, puisqu'il possède déjà tous les biens ; par suite, il n'aura pas besoin non plus, ou très peu, des amis qu'on recherche pour le plaisir (sa vie étant en soi agréable, il n'a besoin en rien d'un plaisir apporté du dehors) : et comme il n'a besoin d'aucune de ces deux sortes d'amis, on pense d'ordinaire qu'il n'a pas besoin d'amis du tout. Mais c'est là une vue qui n'est sans doute pas exacte.
Au début, en effet, nous avons dit que le bonheur est une certaine activité ; et l'activité est évidemment un devenir et non une chose qui existe une fois pour toutes comme quelque chose qu'on a en sa possession. Or, si le bonheur consiste dans la vie et dans l'activité, et si l'activité de l'homme de bien est vertueuse et agréable en elle-même, ainsi que nous l'avons dit en commençant ; si, d'autre part, le fait qu'une chose est proprement nôtre est au nombre des attributs qui nous la rendent agréable ; si enfin nous pouvons contempler ceux qui nous entourent mieux que nous-mêmes, et leurs actions mieux que les nôtres, et si les actions des hommes vertueux qui sont leurs amis sont agréables aux gens de bien (puisque ces actions possèdent ces deux attributs qui sont agréables par leur nature), dans ces conditions l'homme parfaitement heureux aura besoin d'amis de ce genre, puisque ses préférences vont à contempler des actions vertueuses et qui lui sont propres, deux qualités que revêtent précisément les actions de l'homme de bien qui est son ami. En outre, on pense que l'homme heureux doit mener une vie agréable.
Or pour un homme solitaire la vie est lourde à porter, car il n'est pas facile, laissé à soi-même, d'exercer continuellement une activité, tandis que, en compagnie d'autrui et en rapports avec d'autres, c'est une chose plus aisée. Ainsi donc l'activité de l'homme heureux sera plus continue exercée avec d'autres, activité qui est au surplus agréable par soi, et ce sont là les caractères qu'elle doit revêtir chez l'homme parfaitement heureux. Car l'homme vertueux, en tant que vertueux, se réjouit des actions conformes à la vertu et s'afflige de celles dont le vice est la source, pareil en cela au musicien qui ressent du plaisir aux airs agréables, et qui souffre à écouter de la mauvaise musique. Ajoutons qu'un certain entraînement à la vertu peut résulter de la vie en commun avec les honnêtes gens, suivant la remarque de Théognis. En outre, à examiner de plus près la nature même des choses, il apparaît que l'ami vertueux est naturellement désirable pour l'homme vertueux.
makaveili
il y a 5 mois
Je pense que personnelement si t'es pas bien dans ta tête et dans ton corps tu seras jamais heureux même avec des gens autour de toi , sa seras juste un " faux " bonheur
une fois que t'arrive a apprécié t'a propre compagnie les gens que tu cotoie devienne secondaire et font partie de ton " bonheur " mais tu ne seras pas heureux grace a eux
TicetTachan7
il y a 5 mois
J'ai longtemps cru que le bonheur venait de monde dans lequel on vivait, de notre entourage, je n'arrivais pas à concevoir que je pouvais être acteur de ce bonheur.Quand je suis devenu adulte je me disais que le bonheur ne venait pas du tout des autres que j'étais seul acteur de mon bonheur.
aujourd'hui mon avis est plus nuancé
On a besoin de la validation des autres quand même vu qu'on est des êtres sociaux
et qu'on ne vit pas sur Pluton ni sur une île déserte faut bien que cette validation vienne de quelque part
mais c'est vrai que certains sont tellement creux à force de courir après le regard des autres
SansPatrie
il y a 5 mois
VDD ton pavé a l'air intéressant mais flemme de tout lire
-Barbe-
il y a 5 mois
À quoi bon poser la question, mon brave, si tu ne daignes pas lire la réponse ?La vertu et l'homme vertueux sont la mesure de toutes choses. En effet, les opinions sont chez lui en complet accord entre elles, et il aspire aux mêmes choses avec son âme tout entière. Il se souhaite aussi à lui-même ce qui est bon en réalité et lui semble tel, et il le fait (car c'est le propre de l'homme bon de travailler activement pour le bien), et tout cela en vue de lui-même (car il agit en vue de la partie intellective qui est en lui et qui paraît constituer l'intime réalité de chacun de nous).
Il souhaite encore que lui-même vive et soit conservé, et spécialement cette partie par laquelle il pense. L'existence est, en effet, un bien pour l'homme vertueux, et chaque homme souhaite à soi-même ce qui est bon : nul ne choisirait de posséder le monde entier en devenant d'abord quelqu'un d'autre que ce qu'il est devenu (car Dieu possède déjà tout le bien existant), mais seulement en restant ce qu'il est, quel qu'il soit.
Or il apparaîtra que l'intellect constitue l'être même de chaque homme, ou du moins sa partie principale. En outre, l'homme vertueux souhaite passer sa vie avec lui-même : il est tout aise de le faire, car les souvenirs que lui laissent ses actions passées ont pour lui du charme, et en ce qui concerne les actes à venir, ses espérances sont celles d'un homme de bien et en cette qualité lui sont également agréables. Sa pensée enfin abonde en sujets de contemplation. Et avec cela, il sympathise par-dessus tout avec ses propres joies et ses propres peines, car toujours les mêmes choses sont pour lui pénibles ou agréables, et non telle chose à tel moment et telle autre à tel autre, car on peut dire qu'il ne regrette jamais rien.
Les individus d'une perversité courante : ces gens-là sont en désaccord avec eux-mêmes, leur concupiscence les poussant à telles choses, et leurs désirs rationnels à telles autres. C'est par exemple le cas des intempérants, qui, au lieu de ce qui, à leurs propres yeux, est bon, choisissent ce qui est agréable mais nuisible. D'autres, à leur tour, par lâcheté et par fainéantise, renoncent à faire ce qu'ils estiment eux-mêmes le plus favorable à leurs propres intérêts.
Et ceux qui ont commis de nombreux et effrayants forfaits et sont détestés pour leur perversité en arrivent à dire adieu à l'existence et à se détruire eux-mêmes. De même encore, les méchants recherchent la société d'autres personnes avec lesquelles ils passeront leurs journées, mais ils se fuient eux-mêmes, car seuls avec eux-mêmes ils se ressouviennent d'une foule d'actions qui les accablent et prévoient qu'ils en commettront à l'avenir d'autres semblables, tandis qu'au contraire la présence de compagnons leur permet d'oublier.
De plus, n'ayant en eux rien d'aimable, ils n'éprouvent aucun sentiment d'affection pour eux-mêmes. Par suite, de tels hommes demeurent étrangers à leurs propres joies et à leurs propres peines, car leur âme est déchirée par les factions : l'une de ses parties, en raison de sa dépravation, souffre quand l'individu s'abstient de certains actes, tandis que l'autre partie s'en réjouit ; l'une tire dans un sens et l'autre dans un autre, mettant ces malheureux pour ainsi dire en pièces.
Et s'il n'est pas strictement possible qu'ils ressentent dans un même moment du plaisir et de la peine, du moins leur faut-il peu de temps pour s'affliger d'avoir cédé au plaisir et pour souhaiter que ces jouissances ne leur eussent jamais été agréables : car les hommes vicieux sont chargés de regrets.
Ainsi donc, il est manifeste que l'homme pervers n'a même pas envers lui-même de dispositions affectueuses, parce qu'il n'a en lui rien qui soit aimable. Si dès lors un pareil état d'esprit est le comble de la misère morale, nous devons fuir la perversité de toutes nos forces et essayer d'être d'honnêtes gens. Ainsi pourrons-nous à la fois nous comporter en ami avec nous-mêmes et devenir un ami pour un autre.
Tu t'es trompé de forum t'es sur un forum de 80 de QI si tu fais plus de deux paragraphes personne ne va lire et si t'abordes des thématiques profonde qui relève de l'éthique tu perds 99% de ton auditoire
Et si en plus tu fais référence à des auteurs antiques absoluement tout les demi habiles du forum seront largué, il faut faire trois phrases et dire des banalités du genre "a mon avis faut avoir des potes parce que on s'amuse" et là le golem comprend
SansPatrie
il y a 5 mois
Je pense que personnelement si t'es pas bien dans ta tête et dans ton corps tu seras jamais heureux même avec des gens autour de toi , sa seras juste un " faux " bonheurune fois que t'arrive a apprécié t'a propre compagnie les gens que tu cotoie devienne secondaire et font partie de ton " bonheur " mais tu ne seras pas heureux grace a eux
Je suis d'accord
TicetTachan7
il y a 5 mois
Je pense que personnelement si t'es pas bien dans ta tête et dans ton corps tu seras jamais heureux même avec des gens autour de toi , sa seras juste un " faux " bonheurune fois que t'arrive a apprécié t'a propre compagnie les gens que tu cotoie devienne secondaire et font partie de ton " bonheur " mais tu ne seras pas heureux grace a eux
makaveili
il y a 5 mois
c'est aussi pour sa qu'il faut apprécié sa propre compagnie et apprécié faire les choses seuls , aller au cinéma seul , manger au resto seul , aller faire du sport seul , marcher seul ,
une fois que t'es a l'aise avec toi même sa peut que être bien
SansPatrie
il y a 5 mois
Tu t'es trompé de forum t'es sur un forum de 80 de QI si tu fais plus de deux paragraphes personne ne va lire et si t'abordes des thématiques profonde qui relève de l'éthique tu perds 99% de ton auditoire
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Et si en plus tu fais référence à des auteurs antiques absoluement tout les demi habiles du forum seront largué, il faut faire trois phrases et dire des banalités du genre "a mon avis faut avoir des potes parce que on s'amuse" et là le golem comprend
très souvent les mecs racontent des choses que n'importe qui d'un peu éduqué au xxi siècle sait mais tout cela est complexifié par une forme assez lourde voire très lourde
TicetTachan7
il y a 5 mois
c'est aussi pour sa qu'il faut apprécié sa propre compagnie et apprécié faire les choses seuls , aller au cinéma seul , manger au resto seul , aller faire du sport seul , marcher seul ,
une fois que t'es a l'aise avec toi même sa peut que être bien
-Barbe-
il y a 5 mois
RhumClement
il y a 5 mois