Si l'univers est un concept sans sens, alors Dieu, qu'il existe ou non, peut devenir à cette valeur un antagoniste valable. Une idée née pour effacer l'absurde, une poésie qui réinvente l'écho d'un vide muet pourtant si vaste, un immortel présent partout, nous pensant tous.

Croire en lui ou s'efforcer de le faire, ce n'est pas le prouver, c'est offrir à l'homme le sens qu'il désire toucher et qu'il trouve sur sont chemin. Dans cette quête, l'univers, si vide soit-il, s'emplit d'une lumière que nous seuls pouvons y projeter, comprenant alors que celui-ci est bien remplit.

L'homme par ces croyances, souvent cherche à créer ou trouver un sens où il n'en percevait pas. Suffit-il alors d'essayer pour réussir, d'illuminer le néant d'une flamme qu'il croit éternel, sans jamais qu'elle s'efface?

Si l'univers a un sens, ce que je ne saurais prouver, Dieu n'a pas besoin d'être pour l'opposé. Mais si toute chose qui existe a la nécessité de l'avoir (le besoin d'être), alors quelque part il est là. S'il n'y a pas de sens, alors je m'y tiens, sans même vraiment y croire, j'inspire son essence.

Dieu et l'univers, pour moi, sont la même chose. Je peux donc facilement, dans mon esprit, les opposer pour qu'ils s'annulent, ne laissant alors que nous et nos croyances. Mais pour cela, il faut que sa présence soit véritable dans ce calcul.

C'est à l'approche d'une mort certaine, sans l'arrivé d'un soutien salvateur, que tu crains pour les autres la première fois qu'ils soient vaincus, car face au doute, tu te demandes : que deviendrais-je ? Cette leçon prise, conserve la.

Bien ingrats donc, d'oublier nos défenseurs. Si Dieu défie l'absurde/l'absence, remercions-le. Si il n'est rien, il seras merci, et tu vivras.