Le géant chinois des voitures électriques, BYD, accusé d'esclavage moderne au Brésil

OP
ST

SonicTaille

il y a 3 mois

Le groupe chinois a dû fermer son chantier d'usine en construction dans l'État de Bahia, dans le nord-est du pays.

Les conditions étaient terribles, avec des lits sans matelas, un sanitaire pour trente ouvriers, ce qui les obligeait à se lever aux aurores pour être prêts à temps. On parle aussi de violences, d'accidents du travail dus à des cadences infernales dépassant les 70 heures par semaine, avec peu ou pas de jours de repos. Les ouvriers chinois avaient vu leurs passeports confisqués, devaient payer eux-mêmes leur retour en Chine et leurs salaires étaient retenus durant plusieurs mois. S'ils quittaient le chantier de terrassement, ils perdaient tout. Pour la législation brésilienne, c'est plus que suffisant pour caractériser du travail forcé et des conditions équivalentes à de l'esclavage.

Le sujet est délicat, car ce projet est soutenu depuis le début par l'un des plus puissants ministres du gouvernement, ainsi que par le président Lula lui-même. Il faut dire que cette usine, la plus grande de la marque hors de Chine, devrait engendrer au moins 20 000 emplois. Lula espère en profiter pour faire du Brésil un incontournable de la production de voitures électriques, tout en renforçant ses liens avec la Chine, son principal partenaire commercial.

https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/d-un-monde-a-l-autre/le-geant-chinois-des-voitures-electriques-byd-accuse-d-esclavage-moderne-au-bresil_6953777.html#xtor=RSS-3-[general]

MS

mystic_stardust

il y a 3 mois

La machine mediatique fait son travail
[-

[-Artec-]

il y a 3 mois

Faut interdire la marque tout simplement.
K9

Kenie900

il y a 3 mois