F. D. Roosevelt avait prononcé ce discours qui serait très à propos aujourd'hui :

Pendant douze ans, cette nation a été affligée par un gouvernement qui n'entendait rien, ne voyait rien et ne faisait rien. La nation s'est tournée vers le gouvernement, mais le gouvernement s'est détourné d'elle. Neuf années de moquerie avec le veau d'or et trois longues années de fléau ! Neuf années de folie à la caisse et trois longues années dans les soupes populaires ! Neuf folles années de mirage et trois longues années de désespoir ! De puissantes influences s'efforcent aujourd'hui de restaurer ce type de gouvernement avec sa doctrine selon laquelle le meilleur gouvernement est celui qui est le plus indifférent.

Pendant près de quatre ans, vous avez eu une administration qui, au lieu de se tourner les pouces, a retroussé ses manches. Nous continuerons à nous retrousser les manches.

Nous avons dû lutter contre les vieux ennemis de la paix - le monopole commercial et financier, la spéculation, les banques imprudentes, l'antagonisme des classes, le sectionnalisme, les profits de guerre.

Ils avaient commencé à considérer le gouvernement des Etats-Unis comme un simple appendice de leurs propres affaires. Nous savons maintenant que le gouvernement par l'argent organisé est tout aussi dangereux que le gouvernement par la foule organisée.

Jamais, dans toute notre histoire, ces forces n'ont été aussi unies contre un candidat qu'aujourd'hui. Elles sont unanimes dans leur haine à mon égard - et je me réjouis de cette haine.

Je voudrais que l'on dise de mon premier gouvernement que les forces de l'égoïsme et de la soif de pouvoir y ont trouvé leur compte. Je voudrais que l'on dise de ma deuxième administration que ces forces ont rencontré leur maître.