Définition de génocide en droit français :

"Constitue un génocide le fait, en exécution d'un plan concerté tendant à la destruction totale ou partielle d'un groupe national, ethnique, racial ou religieux, ou d'un groupe déterminé à partir de tout autre critère arbitraire" (article L211-1 du code pénal)

Or, que peut-on lire dans le décret du 1er août 1793 ?

"Article 8. Les femmes, les enfants et les vieillards seront conduits dans l'intérieur. Il sera pourvu à leur subsistance et à leur sûreté, avec tous les égards dus à l'humanité"

"Article 14. Les biens des rebelles de la Vendée sont déclarés appartenir à la république; il en sera distrait une portion pour indemniser les citoyens qui sont demeurés fidèles à la patrie, des pertes qu'ils auroient souffertes"

On voit bien que la volonté des législateurs n'était pas d'exterminer tous les vendéens, mais seulement les rebelles. Avec le contexte de ces articles, on comprend beaucoup mieux la controversée proclamation de la convention :

"Il faut que les brigands de la Vendée soient exterminés avant la fin du mois d'octobre ; le salut de la patrie l'exige"

Ce sont les généraux sur place qui se sont livrés à des exactions. Or, comme on l'a vu, un génocide nécessite une concertation pour être qualifié comme tel. D'ailleurs, un bon nombre de terroristes (comme Carrier, par exemple) seront exécutés par la république après le 9 Thermidor

Le plus frappant dans cette histoire étant que Turreau, le général qui a mis sur pied les colonnes infernales, a été puni par le république pour ses actions (il a été envoyé en prison, d'où il a écrit ses mémoires), alors qu'il a été réhabilité à la restauration

En bref, la 1ère république n'a jamais commis de génocide, les massacres commis en Vendée provenaient de certains généraux sanguinaires