Le NOMBRE DE DÉPRESSIFS qui S'IGNORENT est TRES ALARMANT selon les PSYCHOLOGUES MODERNES

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0_Everything_2

il y a 4 mois

(Pavé inutile, blogpost) (Auto dépréciation du dépressif) (Tg)

Je ne coche pas toutes les cases de l'opax heureusement mais même si je n'aime ni le mot ni le concept de dépression, je pense que je le suis car j'ai une tendance à l'apathie, à la routine et au laisser-aller et je peux pleurer facilement si j'essaie, une sorte de mélancolie latente, cependant pas omniprésente. Avoir un taff m'aide vraiment à me structurer ; avant ça j'ai passé des mois et des mois au chômage à mourir sur place, le tout dans mon début de vingtaine c'est-à-dire les "meilleures années", censément. Mais c'est plutôt gênant de se morfondre ainsi alors qu'il n'y aucune raison valable, aucun "trauma" SpoilAfficherMasquerhttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/02/2/1641935362-6786898feldup-removebg-preview.png , aucune précarité, aucun malaise physique, c'est pour ça qu'autant de gens sont dans le déni certainement ; en plus de l'aveu de faiblesse, ils ne doivent pas se sentir légitimes à souffrir pour rien quand tant de gens ont enduré et endurent des situations bien plus sérieuses et, tout du moins en apparence, semblent bien mieux les vivre. Je reste persuadé que de la volonté suffirait à s'en sortir, même si elle requerrait certainement un boost externe. En revanche j'ai vu des cas de "dépressifs" qui se suicident alors qu'ils sont fraîchement mariés ou pères de famille, que personne n'avait rien vu venir, et dans ces cas-là je pense qu'il y a bien une pathologie sérieuse.

Et puis on trouve toujours des raisons à son inaction, ça devient un cercle vicieux. Ça peut aussi se cumuler avec de la FOMO, mais comme on a l'impression d'avoir déjà MO, ben on fait plus rien. Du genre "c'est trop tard" à 20 piges. Je pense que si j'avais une vraie aliénation ou tare physique ou mentale ce serait encore plus dramatique, puisque ce serait pratiquement impossible de reprendre confiance en moi seul. J'ai la chance de ne pas être laid physiquement, d'être plutôt grand et de ne pas instaurer de malaise quand je parle, au contraire, j'intéresse et je fais rire facilement. C'est vraiment un miracle.

Cependant je suis khhv.

Force aux dépressifs de 35, 40 piges en dépit. Bravo pour avoir tenu jusque-là.

OD

OdeurDeChibre

il y a 4 mois

J'ai essuyé des déceptions amoureuses dans le passé, on est juste des serviettes interchangeables. Je suis pas le seul, même à l'usine il y a plein de jeunes de mon âge qui galèrent à trouver du sérieux, ça va se généraliser j'ai l'impression

Mauvais milieu je pense, le taf c'est vraiment au pif surtout si tu as un taf type usine ou gros ouvrier en général c'est plus compliqué, dans des bureaux ou en médecine c'est plus intéressant et facile déjà

Je te rassure on n'est pas des serviettes pour les meufs qui ne sont pas des gamines totales ou hystériques (quoique même avec elles j'ai été surpris plusieurs fois)

OD

OdeurDeChibre

il y a 4 mois


(Pavé inutile, blogpost) (Auto dépréciation du dépressif) (Tg)

Je ne coche pas toutes les cases de l'opax heureusement mais même si je n'aime ni le mot ni le concept de dépression, je pense que je le suis car j'ai une tendance à l'apathie, à la routine et au laisser-aller et je peux pleurer facilement si j'essaie, une sorte de mélancolie latente, cependant pas omniprésente. Avoir un taff m'aide vraiment à me structurer ; avant ça j'ai passé des mois et des mois au chômage à mourir sur place, le tout dans mon début de vingtaine c'est-à-dire les "meilleures années", censément. Mais c'est plutôt gênant de se morfondre ainsi alors qu'il n'y aucune raison valable, aucun "trauma" SpoilAfficherMasquerhttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/02/2/1641935362-6786898feldup-removebg-preview.png , aucune précarité, aucun malaise physique, c'est pour ça qu'autant de gens sont dans le déni certainement ; en plus de l'aveu de faiblesse, ils ne doivent pas se sentir légitimes à souffrir pour rien quand tant de gens ont enduré et endurent des situations bien plus sérieuses et, tout du moins en apparence, semblent bien mieux les vivre. Je reste persuadé que de la volonté suffirait à s'en sortir, même si elle requerrait certainement un boost externe. En revanche j'ai vu des cas de "dépressifs" qui se suicident alors qu'ils sont fraîchement mariés ou pères de famille, que personne n'avait rien vu venir, et dans ces cas-là je pense qu'il y a bien une pathologie sérieuse.

Et puis on trouve toujours des raisons à son inaction, ça devient un cercle vicieux. Ça peut aussi se cumuler avec de la FOMO, mais comme on a l'impression d'avoir déjà MO, ben on fait plus rien. Du genre "c'est trop tard" à 20 piges. Je pense que si j'avais une vraie aliénation ou tare physique ou mentale ce serait encore plus dramatique, puisque ce serait pratiquement impossible de reprendre confiance en moi seul. J'ai la chance de ne pas être laid physiquement, d'être plutôt grand et de ne pas instaurer de malaise quand je parle, au contraire, j'intéresse et je fais rire facilement. C'est vraiment un miracle.

Cependant je suis khhv.

Force aux dépressifs de 35, 40 piges en dépit. Bravo pour avoir tenu jusque-là.

Oui c'est assez juste dans son ensemble

Faut arriver à se remettre en question et à essayer de comprendre ce qui nous rend malheureux

Un passage au début de ton pavé m'a fait penser au syndrome de l'imposteur par exemple

HE

Hemostase

il y a 4 mois

Les psychologues ne sont pas habilité à diagnostiquer

OD

OdeurDeChibre

il y a 4 mois


Les psychologues ne sont pas habilité à diagnostiquer

Y'a plusieurs classes de "psy" aussi, si vous aimez pas les psychiatres et les autres qui prescrivent y'a les thérapeutes qui peuvent servir à juste parler et démêler le bordel

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0_Everything_2

il y a 4 mois

En googlant mon acronyme anglais de merde "FOMO" je constate que les définitions qu'on lui donne, en tout cas en langue française, ne collent pas avec ce que j'ai voulu dire. Osef.

ZO

zonzonbelka

il y a 4 mois


Le cas des dépressifs qui s'ignorent putain, ça fait froid dans le dos.

En gros, ce sont des gens qui ne se rendent pas compte qu'ils vivent une dépression de par le fait qu'ils ne côtoient personne. De fait ils sont incapable de remarquer que leur quotidien est celui d'un dépressif.

Liste non exhaustive de symptômes potentiels :

- aucune relation sexuelle ou amicale sérieuses (copine/meilleurs amis etc)
- mange toujours la même chose
- dormir sans s'être lavé, lavé les dents et sans avoir éteint la lumière à cause de la fatigue
-aucuns projets ni ambitions future
- quotidien très routinier, aucune prise de risques
- se réveiller très triste 2 matin sur 7
- perte de plaisir concernant des activités qui autrefois plaisait (jeux vidéo, sport, foot à la télé...)
-fatigue chronique même après une journée pas fatiguante
-fuir la réalité par le sommeil
- ...

Chaud putain

https://www.la-clinique-e-sante.com/blog/depression/depression-signes-depressif

Ok bah j'ai tout eu pendant des années et oui j'étais dépressif mais sur le moment je ne m'en rendais pas compte car je m'étais habitué à cette situation.
C'est seulement après coup que je me suis rendu compte de l'ampleur de ma dépression.

BS

BTC_Suisse

il y a 4 mois

Ayo je coche certaines cases.

CT

CancelledTruth

il y a 4 mois

Je pense que ça c'est le pire. Quand tu peux même plus te distraire l'espace d'un petit instant pour oublier un peu et que tout devient gris et fade c'est là que c'est chaud.

AM

AsherMillstone

il y a 4 mois

Ok nadège.