Le penseur et philosophe Daniel Conversano vilipende la mode des animaux de compagnie

OP
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0_Everything

il y a 6 mois

La misanthropie et la fainéantise de notre temps ont conduit à cette absurdité complète : dans les sociétés dévelopées, les gens ne font plus de gosses mais achètent de plus en plus des animaux de compagnie.
A 60 ans ou quand on a déjà des descendants, je peux le comprendre, ça fait une compagnie de plus.

Comme tout le monde, je trouve les chiens et les chats mignons, mais la vie est une question de priorité.

Qu'est-ce qu'un chien, sinon un animal dont les capacités cognitives ne dépasseront jamais celles d'un enfant de 3 ans ? C'est complètement délirant de s'encombrer de ces êtres affectueux mais sans intérêts quand on est en âge de procréer, et qu'on ne l'a pas encore fait. Il est difficile de voyager avec eux, les animaux prennent de la place à la maison, du temps, c'est autant d'énergie qu'on ne met pas dans la fondation de sa propre dynastie.

Bon, mais tout cela je vous l'ai déjà dit de 1 000 manières.

EN REVANCHE, je dis aussi : feu (commercial) à volonté sur les dingues d'animaux en tous genres. Vétérinaire, toiletteurs, "promeneurs" de chien, les possibilités de taf sont infinies. Si vous êtes au chômage, voilà une idée de business : taxer la thune des couples de 30 balais sans gosses, qui vous amènent leur clébard pour un brushing. Je valide tout ! Facturez-les 2 balles la croquette magique.
Puis utilisez ce pognon pour créer une famille. Avec un peu de chance, dans deux générations, ces occidentaux post-modernes se seront sortis de l'Histoire de leur propre initiative. A moins que leurs chiens ne racontent leur vie dans des biographies au style "ouaf ouaf" poétique qui traversera les âges !

Daniel CONVERSANO, XVII • IX • MMXXIV

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Czarface_

il y a 6 mois

Force au cancer