Le projet Silvano : la naissance silencieuse d'un hybride humain-chimpanzé dans un laboratoire soviétique oublié
Publié le 19 avril 2025, par Clément Rivière Correspondant Sciences et Éthique
“Je n'étais pas préparé à ce que j'ai vu ce jour-là. Ce n'était ni un animal, ni un homme, mais quelque chose entre les deux.” - Dr. Natalia Korshinskaya, ex-généticienne à l'Institut Silvano.
Un rapport confidentiel exhumé par le chercheur indépendant Maxime Dufresne, spécialiste en histoire des sciences biologiques, jette une lumière glaçante sur un projet longtemps considéré comme un mythe : le croisement entre un humain et un chimpanzé, qui aurait réussi, en secret, au cœur de la Biélorussie soviétique, à la fin des années 1980.
Le "Projet Silvano" : une ombre dans l'histoire soviétique
Entre 1982 et 1990, dans un institut biologique militaire nommé "Silvano-17", situé à 30 km de Gomel, des scientifiques menés par le professeur Ivan Galenko-Komarov, ancien assistant de l'infâme Ilya Ivanov (connu pour ses expériences de croisement inter-espèces), auraient mené une série d'expériences sur la fécondation croisée entre Homo sapiens et Pan troglodytes.
Le programme, classifié sous le nom "S-Variant-1984", visait officiellement à étudier les limites de l'hybridation génétique. En réalité, les documents déclassifiés indiquent que l'objectif était de créer un "agent biologique polyvalent", mi-humain, mi-animal, résistant, obéissant, et sans droits légaux.
Une naissance tenue secrète
Dans un rapport daté de février 1987, une femelle chimpanzé dénommée "Zana-9" aurait été fécondée in vitro à l'aide de sperme humain sélectionné pour sa compatibilité génétique (haplogroupe Y commun). L'embryon aurait atteint le terme, et un être viable - appelé "Sivka" dans les rapports - serait né en octobre 1988.
"Sivka présentait un développement crânien supérieur à celui d'un chimpanzé, mais une pilosité et une posture similaires. À 3 ans, il comprenait des commandes en russe simple et répondait à son nom." - Extrait du journal de bord du Dr. Pavel Resnikov.
Le destin de Sivka est inconnu. La dernière mention date de janvier 1992, peu avant l'abandon du site par les autorités post-soviétiques. Certaines sources parlent d'une "évacuation vers un centre allemand", d'autres d'une destruction complète des installations.
Des preuves troublantes
En 2023, l'équipe du Dr. Dufresne affirme avoir récupéré trois échantillons ADN (dont une dent fossilisée retrouvée sur le site de Silvano-17) montrant une hybridation hétérozygote unique, avec un haplotype mitochondrial chimpanzé et des séquences codantes humaines sur 3 chromosomes autosomiques.
Une analyse indépendante menée par le laboratoire privé suédois BioNordGen aurait confirmé que "le profil génétique n'est attribuable à aucune population connue, humaine ou simienne."
Silence scientifique ou peur éthique ?
Pourquoi personne n'en parle ? L'explication la plus plausible tient dans la barrière morale absolue de ce type d'expérience. Le Pr. Jeanne Leclerc, éthicienne au CNRS, parle de "tabou scientifique majeur" :
"Reconnaître une telle hybridation remettrait en question les fondements même de ce que nous appelons ‘humanité'."
Les rares scientifiques interrogés refusent généralement de commenter, ou affirment que toute tentative d'hybridation homme-animal est vouée à l'échec à cause de l'incompatibilité chromosomique. Pourtant, l'histoire de Sivka vient bousculer cette certitude.
Une histoire effacée… mais pas oubliée
Aujourd'hui, les rumeurs refont surface. Des vidéos floues sur le darknet, montrant un être humanoïde dans une cage, sont parfois associées à "l'enfant singe soviétique". Rien de vérifiable, mais tout alimente le mystère.
Une chose est sûre : le projet Silvano, qu'il soit mythe ou vérité, est l'une des histoires les plus dérangeantes de la science moderne. Et s'il était réel… alors quelque part, peut-être, un être mi-humain mi-singe a existé. Ou existe encore.
EnTeletravail
il y a 11 jours