Et oui

Tu te lèves tous les matins à 7h pour aller à ton taff de subordonné ou ton N+1, qui gagne 50€ de plus que toi profite du peu d'autorité qu'il a pour te mettre la misère sur un ton passif-agressif

Toi t'as qu'une envie c'est de te casser et de la baffer en lui sortant ses quatre vérités

Mais tu peux pas parce que sinon, t'es viré.

Donc tu fermes ta gueule et tu te couches, tel le chien de son maître

Ensuite c'est midi.
Tu vas dans la "salle de convivialité" qui n'est autre que l'endroit le plus miteux du bâtiment, aménagé en pseudo-cuisine avec une fontaine à eau, un micro onde, une table et 4 chaises.

Tu manges solo parce que tes collègues sont trop cons. Enfin, tes "collaborateurs"

Heureusement, ce soir y'a "team building" . Dans un bar pourri ou t'es obligé d'aller, sinon ça va barder à ton entretien annuel. Alors que t'as qu'une envie c'est rentrer dans ton 18m2 et aller sur le fofo

Bien sûr ton N+1 toxique y va aussi. Heureusement il sera sympa, s'il te traite comme un être inférieur, c'est purement professionnel. C'est une toute autre personne avec deux pintes dans le cornet. Mais tu le détestes tout de même.

T'es donc un esclave, conditionné à la subordination. Tout ça pour un salaire entre le SMIC et 2k Net/mois. Parce que t'as fait un peu d'études, c'est ce qui t'a sauvé de l'Usine de sandwich triangles

Le RSAiste, il doit rien à personne, sauf à France Travail. Il a appris les jutsu pour esquiver les rdv sans se faire retirer ses minimats sociaux

Il se lève à l'heure qu'il souhaite

Mange avec qui il veut.

Il est niveau 80 sur le fofo.

Il va au musée, à la piscine gratos grâce à son attestation RSA

Il fait ce qu'il veut à la hauteur de ses 600€/mois.

La seule chose qui ne rend pas le RSAiste vraiment libre, c'est la contrainte financière. Mais il a les combines avec le temps.

C'est ça la Redpill

Et le chômage