Lorsqu'une femme vit une expérience de "squirt" ou d'éjaculation féminine, elle libère un liquide à travers l'urètre, l'ouverture par laquelle passe l'urine. Ce phénomène a longtemps été un sujet de débat, mais les recherches ont permis d'éclaircir plusieurs aspects.

Le liquide éjecté lors d'un "squirt" provient principalement des glandes de Skene, petites structures situées près de l'urètre et souvent comparées à la prostate chez l'homme. Ce liquide est souvent clair, inodore et sa composition chimique varie. Il contient parfois une petite quantité d'urée et de créatinine, des composés également présents dans l'urine, mais il diffère de celle-ci par la présence d'une enzyme appelée phosphatase acide prostatique (PAP) et de glucose.

Il est important de noter que le "squirt" est différent de l'éjaculation féminine classique, qui, elle, consiste en une petite quantité de liquide épais et laiteux produit par ces mêmes glandes de Skene. Le "squirt" est plus abondant et plus liquide, et n'est pas nécessairement lié à un orgasme, bien que les deux puissent coïncider.