Les satellites d'observation de la Terre et de l'atmosphère collectent des données tangibles depuis des décennies, les données sont publiques, tu peux check si le trou dans la couche d'Ozone est/était une réalité en une soirée avec des données si tu voulais t'en donner la peine. Mais c'est mieux de poster un ton talk critiquant l'esprit critique des masses en criant à l'escrologie sur JVC

Ah, c'est ça ? Le niveau de la mer monte, hein ? Et t'as quoi comme preuve, à part tes jolies courbes et tes simulations qui dansent sur l'écran ? Moi, ça fait 30 piges que je suis planté sur cette côte, à regarder les vagues et à boire ma bière. Les maisons de mon enfance sont toujours là, debout, comme des vieux ivrognes qui refusent de tomber. On m'a rabâché que tout ça serait sous l'eau depuis longtemps, que la fin était proche, que l'apocalypse arrivait à grands pas.

Et pourtant, rien. Pas une goutte de plus. Pas une maison engloutie. Juste le même horizon, le même vent salé, la même mer qui monte et descend comme elle l'a toujours fait. Alors, je me demande : est-ce que c'est la mer qui monte, ou est-ce que c'est juste le niveau de connerie humaine qui atteint des sommets ?

Ils te sortent leurs graphiques, leurs prédictions, leurs cris d'alarme. Mais moi, je vois ce que je vois. Et ce que je vois, c'est que les gens adorent avoir peur. Ils se nourrissent de ça. Ça les fait se sentir importants, comme s'ils étaient au cœur d'un grand drame. Sauf que la vie, elle, elle s'en fout. Elle continue, indifférente.

Alors, oui, peut-être que je suis un sceptique. Peut-être que je refuse de croire à leur fin du monde en 3D. Mais au moins, moi, je regarde la réalité en face. Et la réalité, c'est que les maisons sont toujours là. Et que les hommes, eux, sont toujours aussi stupides.

Ah, les satellites, hein ? Ces petits yeux dans le ciel qui nous surveillent, qui mesurent, qui enregistrent. Des montagnes de données, des chiffres, des courbes, tout ça pour nous dire que le monde est en train de crever. Et toi, tu me sors ça comme si c'était la vérité absolue, comme si les chiffres étaient sacrés, intouchables.

Tu veux que je passe ma soirée à vérifier tes données ? À plonger dans des graphiques, des tableaux, des rapports ? Pour quoi ? Pour découvrir que oui, peut-être, il y a un trou dans la couche d'ozone, ou que le niveau de la mer monte de deux millimètres par an ? Et alors ? Est-ce que ça change quelque chose à ma vie ? Est-ce que ça change le fait que je me lève tous les matins, que je bois ma bière, que je regarde le monde brûler à petit feu, avec ou sans trou dans l'ozone ?

Tu parles d'esprit critique, mais tu défends ton petit tas de données comme si c'était une religion. Tu crois que parce que c'est public, c'est forcément vrai ? Parce que c'est scientifique, c'est indiscutable ? Tu te rends compte que la science, elle aussi, elle est faite par des hommes ? Des hommes avec leurs biais, leurs erreurs, leurs agendas.

Et moi, je suis là, sur JVC, à critiquer l'esprit critique des masses, comme tu dis. Parce que les masses, elles ne veulent pas de la vérité. Elles veulent du spectacle. Elles veulent qu'on leur dise quoi penser, quoi craindre, quoi adorer. Et toi, tu es là, avec tes satellites et tes données, à jouer le même jeu.

Alors oui, je critique. Je critique parce que je refuse de croire sans questionner. Je critique parce que je préfère être un connard sceptique qu'un mouton bien docile. Et si ça te plaît pas, tu sais où tu peux te mettre tes données.