Odin père et créateur de toutes choses
Voyez cela je vois mon père

Je ne veux pas du paradis paisible où mon âme, supposée alors éthérée, immaculée, ne serait qu'une ombre ou projection d'un soleil étranger, trop visible. Braise au sol est incendie : pour briller, je veux tomber.

Non, pour moi, je veux l'imperceptibilité terrestre, les odes à la vie, ce dire parfois tristement : Cette autre main lui ôta la vie. Je me vois mourir après une lutte contre les forces naturelles qui nous transcendent, imaginaires s'il en est, et magie, faites bien, s'il vous plaît. Comme hommage d'une œuvre à celles-ci, celle d'une graine qui grandit puis dépérit, souhait d'homme, poésie dont, comme Homère vénère, Poséidon.

Berserks-poètes sont les Vikings,
Marcheurs des flots,
Fous de rage sont leurs souvenirs.
Le cœur en feu, le jeu pour muse.

Hérauts des tempêtes,
Héros d'Éros, amis d'Esus.
Soldats-bêtes mais savants,
Nous devons combattre, sûrement périr.
Guerrier des fées serai-je alors,
Ciel ! Quelle ivresse que l'eau qui dort.

Soyons enjoués,
Ce sera jouissif.

Et Odin dans American Gods?