Le lendemain, Lucas était à cran. La culpabilité de la veille s'était dissipée, remplacée par une obsession brute, une pulsion qu'il ne cherchait plus à comprendre. Il n'avait pas dormi beaucoup, son esprit hanté par les seins de Camille, leur courbe insolente, leur éclat sous le soleil. Il savait qu'elle serait là, sur son balcon, comme une provocation silencieuse. Vers 15 heures, il écarta les rideaux de sa chambre, le cœur déjà lourd d'anticipation.
Camille était là, fidèle à son rituel. La bassine d'eau fumante trônait sur une petite table, et elle, topless, se prélassait sur sa chaise longue, à peine trois mètres de sa fenêtre. La proximité était presque absurde . les balcons de cet immeuble miteux étaient si proches qu'on pouvait presque tendre la main pour toucher l'autre. Ses seins, pleins et ronds, captaient la lumière d'après-midi, leur peau légèrement hâlée luisant d'une fine couche de sueur et d'eau. Les aréoles, d'un brun rosé, semblaient dessiner des cibles parfaites, frémissant à chaque mouvement quand elle passait l'éponge sur son cou ou laissait l'eau couler en ruisseaux sur son buste. Ils étaient lourds mais fermes, rebondissant doucement lorsqu'elle se redressait pour ajuster sa position, chaque goutte d'eau traçant des sillons luisants qui faisaient pulser le sang de Lucas.
Il ne perdit pas de temps. Debout derrière sa fenêtre entrouverte, il baissa son short, son corps déjà prêt, durci par la vision de Camille. Pas de chichi, pas d'hésitation. Il empoigna son sexe, ses yeux rivés sur ses seins, sur la façon dont ils s'offraient sans le savoir. Il se branlait lentement au début, savourant chaque détail la courbe de sa poitrine, la manière dont l'eau faisait briller sa peau, le léger balancement quand elle levait un bras. Mais l'envie montait vite, brutale, insatiable.
Cette fois, il ne voulait pas que ce soit un hasard. Il voulait l'atteindre, la marquer, laisser une trace de ce désir qui le consumait. La distance était si faible qu'il savait que c'était possible. Il ajusta sa position, s'appuyant contre le cadre de la fenêtre, son corps tendu, ses gestes plus rapides, plus durs. Il sentait la pression monter, une chaleur épaisse qui s'accumulait, prête à exploser. Camille, toujours ignorante, se pencha légèrement pour tremper son éponge, ses seins s'avançant comme une invitation involontaire. C'était maintenant.
Verisur10
il y a 14 jours