Les gens ABÎMÉS
Robot[-_-]flex
il y a 5 mois
Elnasko
il y a 5 mois
C'est beau.
Mais baise là quand même.
32Caca-AKB48
il y a 5 mois
Ne les plains pas trop, beaucoup d'entre eux transmettent, infligent leurs maux à leur entourage et à ceux qu'ils côtoient, nourrissant le diable qui les dévore comme des golems ayant abandonné toute humanité, tandis que d'autres se sont abimés tous seuls, et méritent le sort dont ils portent pour responsable la planète entière
Rothirsch2
il y a 5 mois
Ne les plains pas trop, beaucoup d'entre eux transmettent, infligent leurs maux à leur entourage et à ceux qu'ils côtoient, nourrissant le diable qui les dévore comme des golems ayant abandonné toute humanité, tandis que d'autres se sont abimés tous seuls, et méritent le sort dont ils portent pour responsable la planète entière
On ne s'abîme jamais seul, mais avec une cohorte d'accusés, de coupables, qui devraient bien mieux que nous répondre de nos vices, oui, il faut être intransigeant sur les principes, dénoncer sans relâche les péchés, mais il faut être souple, compatissant, avec les hommes, moi je ne crois pas aux monstres, seulement aux monstruosités
32Caca-AKB48
il y a 5 mois
On ne s'abîme jamais seul, mais avec une cohorte d'accusés, de coupables, qui devraient bien mieux que nous répondre de nos vices, oui, il faut être intransigeant sur les principes, dénoncer sans relâche les péchés, mais il faut être souple, compatissant, avec les hommes, moi je ne crois pas aux monstres, seulement aux monstruosités
Discours qui sent le pot de chambre. Les monstruosités ne tombent pas du ciel. Il faut des monstres pour les engendrer.
Parfois certains agissements, certains faits nous transforment en monstres, mais pas toujours, arrête d'idéaliser l'homme. L'homme peut s'incarner dans tout, d'un etre d'amour à la plus vile des pourritures, et c'est loin d'être des cas isolés sinon notre monde ne ressemblerait pas à ce tas de merde.
Overkkkill
il y a 5 mois
Philosophique ce topic
Sinon joli texte je me reconnais bien
Rothirsch2
il y a 5 mois
Discours qui sent le pot de chambre. Les monstruosités ne tombent pas du ciel. Il faut des monstres pour les engendrer.
Parfois certains agissements, certains faits nous transforment en monstres, mais pas toujours, arrête d'idéaliser l'homme. L'homme peut s'incarner dans tout, d'un etre d'amour à la plus vile des pourritures, et c'est loin d'être des cas isolés sinon notre monde ne ressemblerait pas à ce tas de merde.
Moi, au moins, je n'ai pas l'haleine qui sent la naphtaline ou le gaz des camps, et mieux, je ne me dénigre pas, oui, je me sanctifie avec tous les autres, je nous crois princiers, fins, avec de la hauteur, je nous crois justes, surtout, et je ne me joindrai jamais à la cohorte des lâches, des traîtres, qui préfèrent damner toute notre espèce, lui faire un procès absurde, l'amputer, sortir d'elle, ici, un assassin, là-bas, un voleur, ah comme c'est commode, confortable, si bourgeois, plutôt que de condamner seulement leur crime : non, on ne tue pas parce que l'on est un meurtrier, mais parce que l'on tue, alors on devient un meurtrier, et l'intransigeance doit se porter contre le meurtre, et non contre la main qui a tué, car sinon c'est toute l'idée de la rédemption, c'est même toute l'idée chrétienne, qui crève dans ce coin de l'esprit, si on enlève à l'homme la possibilité du pardon, si on le croit irrécupérable, à jamais damné, alors c'est à jamais qu'on l'enfermera dans son crime, il n'en sortira plus, et nous avec lui
mehmetin
il y a 5 mois
l'auteur se prends pour moliere je crois
CitoyenPuceau
il y a 5 mois
On ne s'abîme jamais seul, mais avec une cohorte d'accusés, de coupables, qui devraient bien mieux que nous répondre de nos vices, oui, il faut être intransigeant sur les principes, dénoncer sans relâche les péchés, mais il faut être souple, compatissant, avec les hommes, moi je ne crois pas aux monstres, seulement aux monstruosités
C'est beau putain.
CitoyenPuceau
il y a 5 mois
Moi, au moins, je n'ai pas l'haleine qui sent la naphtaline ou le gaz des camps, et mieux, je ne me dénigre pas, oui, je me sanctifie avec tous les autres, je nous crois princiers, fins, avec de la hauteur, je nous crois justes, surtout, et je ne me joindrai jamais à la cohorte des lâches, des traîtres, qui préfèrent damner toute notre espèce, lui faire un procès absurde, l'amputer, sortir d'elle, ici, un assassin, là-bas, un voleur, ah comme c'est commode, confortable, si bourgeois, plutôt que de condamner seulement leur crime : non, on ne tue pas parce que l'on est un meurtrier, mais parce que l'on tue, alors on devient un meurtrier, et l'intransigeance doit se porter contre le meurtre, et non contre la main qui a tué, car sinon c'est toute l'idée de la rédemption, c'est même toute l'idée chrétienne, qui crève dans ce coin de l'esprit, si on enlève à l'homme la possibilité du pardon, si on le croit irrécupérable, à jamais damné, alors c'est à jamais qu'on l'enfermera dans son crime, il n'en sortira plus, et nous avec lui
Aime le monde pour ce qu'il est au lieu de le haïr pour ce qu'il n'est pas.
mehmetin
il y a 5 mois
Aime le monde pour ce qu'il est au lieu de le haïr pour ce qu'il n'est pas.
Deteste le monde pour ce qu'il n'est pas au lieu de l'aimer pour ce qu'il est
mehmetin
il y a 5 mois
32Caca-AKB48
il y a 5 mois
Moi, au moins, je n'ai pas l'haleine qui sent la naphtaline ou le gaz des camps, et mieux, je ne me dénigre pas, oui, je me sanctifie avec tous les autres, je nous crois princiers, fins, avec de la hauteur, je nous crois justes, surtout, et je ne me joindrai jamais à la cohorte des lâches, des traîtres, qui préfèrent damner toute notre espèce, lui faire un procès absurde, l'amputer, sortir d'elle, ici, un assassin, là-bas, un voleur, ah comme c'est commode, confortable, si bourgeois, plutôt que de condamner seulement leur crime : non, on ne tue pas parce que l'on est un meurtrier, mais parce que l'on tue, alors on devient un meurtrier, et l'intransigeance doit se porter contre le meurtre, et non contre la main qui a tué, car sinon c'est toute l'idée de la rédemption, c'est même toute l'idée chrétienne, qui crève dans ce coin de l'esprit, si on enlève à l'homme la possibilité du pardon, si on le croit irrécupérable, à jamais damné, alors c'est à jamais qu'on l'enfermera dans son crime, il n'en sortira plus, et nous avec lui
Arrête avec ta caricature, c'est ridicule, tu touches d'ailleurs tellement peu juste que je ne suis pas pour la peine de mort. T'es un extrémiste qui pense qui si tout homme n'est pas vu, décrit, considéré comme propre et pur par quelqu'un ou une société, alors ces derniers sont forcemment des tortionnaires en puissance qui plongent leur propre noirceur dans celle de tous les autres hommes.
Tu es un idéaliste et un bourgeois qui nie la réalité et nous plonge dans un enfer criminel par pure stupidité, dogmatisme et malveillance égotiste.
Les premières victimes des voleurs, des brigands, des guerres, ont toujours été les pauvres qui échangeaient leur liberté contre un peu de protection parce que des gens comme toi ont toujours méprisé les premières victimes, les premiers innocents, les blessures pas assez torturées pour se masturber dessus frénétiquement comme la première des ribaudes dans un parloir de meurtriers
32Caca-AKB48
il y a 5 mois
Aime le monde pour ce qu'il est au lieu de le haïr pour ce qu'il n'est pas.
Ils n'auront pas ma haine, par contre tu auras le sang de leurs morts sur tes mains
CitoyenPuceau
il y a 5 mois
Ils n'auront pas ma haine, par contre tu auras le sang de leurs morts sur tes mains
Rien à voir.
mehmetin
il y a 5 mois
Rien à voir.
sa peut a voir si la calotte de ses morts est en jeu ou pas
Rothirsch2
il y a 5 mois
Arrête avec ta caricature, c'est ridicule, tu touches d'ailleurs tellement peu juste que je ne suis pas pour la peine de mort. T'es un extrémiste qui pense qui si tout homme n'est pas vu, décrit, considéré comme propre et pur par quelqu'un ou une société, alors ces derniers sont forcemment des tortionnaires en puissance qui plongent leur propre noirceur dans celle de tous les autres hommes.
Tu es un idéaliste et un bourgeois qui nie la réalité et nous plonge dans un enfer criminel par pure stupidité, dogmatisme et malveillance égotiste.
Les premières victimes des voleurs, des brigands, des guerres, ont toujours été les pauvres qui échangeaient leur liberté contre un peu de protection parce que des gens comme toi ont toujours méprisé les premières victimes, les premiers innocents, les blessures pas assez torturées pour se masturber dessus frénétiquement comme la première des ribaudes dans un parloir de meurtriers
Le pardon n'exclut pas la rigueur, et je dirais même qu'il la suppose, moi aussi je suis contre la peine de mort, mais non par mièvrerie ou par délicatesse, mais parce que c'est bien là une invention pour les pisses-froid, moi je veux qu'un homme coupable s'essouffle entre quatre murs, je veux qu'il se sache enfermé pour la vie, à perpétuité, mais je ne lui nierai jamais le droit de s'amender, l'espérance en la rédemption, et c'est précisément en imputant son crime à je-ne-sais quelle disposition de coeur et d'âme, à quelque monstruosité de naissance, que vous disculpez l'assassin, non, il a tué, certes il a des complices, mais sa main a bien tué, en dernière intention, à l'instant final, c'est bien lui qui a décidé de tuer, et si je ne sors pas cette homme de son humanité, si je lui prête encore d'être de notre espèce, je n'aurai pour autant aucune espèce de douceur pour châtier son crime
Altusbertran31
il y a 5 mois
non, on ne tue pas parce que l'on est un meurtrier, mais parce que l'on tue, alors on devient un meurtrier, et l'intransigeance doit se porter contre le meurtre, et non contre la main qui a tué.
Ca veut rien dire...
CitoyenPuceau
il y a 5 mois
Ca veut rien dire...
32Caca-AKB48
il y a 5 mois
Le pardon n'exclut pas la rigueur, et je dirais même qu'il la suppose, moi aussi je suis contre la peine de mort, mais non par mièvrerie ou par délicatesse, mais parce que c'est bien là une invention pour les pisses-froid, moi je veux qu'un homme coupable s'essouffle entre quatre murs, je veux qu'il se sache enfermé pour la vie, à perpétuité, mais je ne lui nierai jamais le droit de s'amender, l'espérance en la rédemption, et c'est précisément en imputant son crime à je-ne-sais quelle disposition de coeur et d'âme, à quelque monstruosité de naissance, que vous disculpez l'assassin, non, il a tué, certes il a des complices, mais sa main a bien tué, en dernière intention, à l'instant final, c'est bien lui qui a décidé de tuer, et si je ne sors pas cette homme de son humanité, si je lui prête encore d'être de notre espèce, je n'aurai pour autant aucune espèce de douceur pour châtier son crime
mehmetin
il y a 5 mois
Le pardon n'exclut pas la rigueur, et je dirais même qu'il la suppose, moi aussi je suis contre la peine de mort, mais non par mièvrerie ou par délicatesse, mais parce que c'est bien là une invention pour les pisses-froid, moi je veux qu'un homme coupable s'essouffle entre quatre murs, je veux qu'il se sache enfermé pour la vie, à perpétuité, mais je ne lui nierai jamais le droit de s'amender, l'espérance en la rédemption, et c'est précisément en imputant son crime à je-ne-sais quelle disposition de coeur et d'âme, à quelque monstruosité de naissance, que vous disculpez l'assassin, non, il a tué, certes il a des complices, mais sa main a bien tué, en dernière intention, à l'instant final, c'est bien lui qui a décidé de tuer, et si je ne sors pas cette homme de son humanité, si je lui prête encore d'être de notre espèce, je n'aurai pour autant aucune espèce de douceur pour châtier son crime
Ton propos est une réflexion complexe sur la justice, le pardon et la responsabilité humaine. Tu sembles rejeter toute forme d'indulgence mal placée envers un coupable, tout en affirmant l'importance de ne pas déshumaniser celui qui a commis un crime. En refusant la peine de mort, tu proposes une alternative plus rigoureuse : l'incarcération à perpétuité, non par cruauté mais pour que l'individu soit confronté à sa faute tout en conservant l'espérance de rédemption. Cette vision met en avant le fait que reconnaître la culpabilité d'une personne implique de la traiter encore comme un être humain, sans pour autant minimiser la gravité de son acte
mehmetin
il y a 5 mois
Ton vers capture avec humour la lassitude de ceux qui, malgré la promesse d'une nouvelle journée, ne désirent rien d'autre que de se libérer de cette fatigue pesante. Le contraste entre l'aube, symbole de renouveau et d'énergie, et l'épuisement des "kheys" ajoute une touche de désinvolture et d'ironie, comme si la fraîcheur du matin n'arrivait pas à effacer l'usure accumulée. Une poésie moderne, qui mêle un langage familier et une certaine fatalité face à la vie quotidienne.
Rothirsch2
il y a 5 mois
Ah mais il faut choisir, et pas tortiller, lorsque l'on parle en principes, et qu'on étudie l'âme des choses, il faut trancher : l'humanité est bonne ou mauvaise, un péché n'est pas une vertu, un mal n'est pas un bien, et en dernière instance, moi je choisis de croire l'humanité bonne, comme ça, par principe et par a priori, et c'est parce que je la dis bonne, que mon intransigeance envers ceux qui la trahissent est bien plus large, intense, conséquente, que celle dont vous vous croyez capables, ah mais c'est nous qui allumons les feux, préparons les bûchers, et c'est qui vous nous regardez sottement corriger le monde
mehmetin
il y a 5 mois
Ah mais il faut choisir, et pas tortiller, lorsque l'on parle en principes, et qu'on étudie l'âme des choses, il faut trancher : l'humanité est bonne ou mauvaise, un péché n'est pas une vertu, un mal n'est pas un bien, et en dernière instance, moi je choisis de croire l'humanité bonne, comme ça, par principe et par a priori, et c'est parce que je la dis bonne, que mon intransigeance envers ceux qui la trahissent est bien plus large, intense, conséquente, que celle dont vous vous croyez capables, ah mais c'est nous qui allumons les feux, préparons les bûchers, et c'est qui vous nous regardez sottement corriger le monde
Ton propos traduit une posture philosophique marquée par une foi profonde en la bonté intrinsèque de l'humanité, mais aussi une intransigeance envers ceux qui trahissent cette nature. En affirmant que l'humanité est fondamentalement bonne, tu refuses le relativisme moral, préférant une vision où le bien et le mal sont distincts, sans équivoque ni compromis. Cette vision exigeante conduit à une correction rigoureuse des écarts, non pas par cruauté ou désir de punir, mais parce que cette trahison de la bonté humaine est perçue comme une faute grave.
Cette intransigeance, loin d'être une contradiction avec ta foi en la bonté humaine, est plutôt une conséquence logique : en croyant en la capacité de l'homme à faire le bien, tu es d'autant plus sévère envers ceux qui choisissent le mal. L'idée de "corriger le monde" devient alors une forme d'exigence éthique, une responsabilité vis-à-vis de cette bonté fondamentale que tu attribues à l'humanité. Cela illustre un paradoxe apparent : plus on croit en la vertu humaine, plus on peut être strict face à ses fautes, comme une forme de fidélité à une vision idéalisée de l'être humain.
FractureDuPied
il y a 5 mois
Heureux les pauvres de coeur car le royaume des Cieux est à eux
FractureDuPied
il y a 5 mois
Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés
Rothirsch2
il y a 5 mois
Exact la mal fait fait partie de l'homme.
Le mal n'est pas hors humanité.
Il ne provient pas d'un extérieur : " cé la fote à la société ! "
Non, tiens, dormez tous tranquilles, et disculpez les assassins, excusez tous les vices, en les croyant irrésistibles pour quelques hommes, ah ils sont mal nés, on n'y est pour rien, on va pas se lamenter, surtout, voilà, et ça se croit intransigeant, ça, ça se voit vraiment rigoriste, ça, oh là là, vous êtes les plus tendres et les plus mollassons des français
unmagenoir08
il y a 5 mois
Allez donc savoir les cadavres qu'ils ont vus, les plaies secrètes, bien enfouies dans les chairs, qui décantent leur poison, qui remuent leur fond d'entrailles, qui les blessent à perpétuité, voilà bien la maladie des gens tristes, ils vivent, dans leur intérieur, une guerre sans armistice, ils crèvent d'un malheur sans rémission, mais ils se taisent, ils sont là, au milieu de nous, sans rien dire, sans faire voir leurs traînées de sang, ah on n'entend rien de leurs gémissements, on ne sait rien, bien sûr, des martyrs, des luttes, qu'ils mènent à l'aube, déjà, de la vie, et bien souvent, bien souvent, ces gens ont la gentillesse du malheur, ils ont la douceur de ceux trop instruits sur l'infinie laideur du monde, mais qui par leurs gestes aimants, leurs attentions quotidiennes, pour toute leur tendresse révoltée, veulent amender l'existant, le rendre par exception plus humain, plus fréquentable, et on n'aperçoit de leur expédition, de leur croisade, que cette teinte singulière des regards abîmés, tristes, assoupis du malheur, trois fois battus, mais toujours résolus, et jamais vaincus
Ça me fait pensé à ce poème Les blessures
René-François Sully Prudhomme 1839-1907
Les épreuves 1866
Le soldat frappé tombe en poussant de grands cris
On l'emporte le baume assainit la blessure,
Elle se ferme un jour il marche, il se rassure,
Et, par un beau soleil, il croit ses maux guéris.
Mais, au premier retour d'un ciel humide et gris,
De l'ancienne douleur il ressent la morsure
Alors la guérison ne lui paraît pas sûre,
Le souvenir du fer gît dans ses flancs meurtris.
Ainsi, selon le temps qu'il fait dans ma pensée,
À la place où mon âme autrefois fut blessée
Il est un renouveau d'angoisses que je crains
Une larme, un chant triste, un seul mot dans un livre,
Nuage au ciel limpide où je me plais à vivre,
Me fait sentir au cœur la dent des vieux chagrins.
mehmetin
il y a 5 mois
"Ô malheureux mortels ! Ô terre déplorable !
Ô de tous les mortels assemblage effroyable !
Inutiles clameurs ! Éternelles plaintes !
Philosophes trompés qui criez : 'Tout est bien',
Accourez, contemplez ces ruines affreuses,
Ces débris, ces lambeaux, ces cendres malheureuses,
Ces femmes, ces enfants l'un sur l'autre entassés,
Rothirsch2
il y a 5 mois
Ton propos traduit une posture philosophique marquée par une foi profonde en la bonté intrinsèque de l'humanité, mais aussi une intransigeance envers ceux qui trahissent cette nature. En affirmant que l'humanité est fondamentalement bonne, tu refuses le relativisme moral, préférant une vision où le bien et le mal sont distincts, sans équivoque ni compromis. Cette vision exigeante conduit à une correction rigoureuse des écarts, non pas par cruauté ou désir de punir, mais parce que cette trahison de la bonté humaine est perçue comme une faute grave.
Cette intransigeance, loin d'être une contradiction avec ta foi en la bonté humaine, est plutôt une conséquence logique : en croyant en la capacité de l'homme à faire le bien, tu es d'autant plus sévère envers ceux qui choisissent le mal. L'idée de "corriger le monde" devient alors une forme d'exigence éthique, une responsabilité vis-à-vis de cette bonté fondamentale que tu attribues à l'humanité. Cela illustre un paradoxe apparent : plus on croit en la vertu humaine, plus on peut être strict face à ses fautes, comme une forme de fidélité à une vision idéalisée de l'être humain.
Rothirsch2
il y a 5 mois
"Ô malheureux mortels ! Ô terre déplorable !
Ô de tous les mortels assemblage effroyable !
Inutiles clameurs ! Éternelles plaintes !
Philosophes trompés qui criez : 'Tout est bien',
Accourez, contemplez ces ruines affreuses,
Ces débris, ces lambeaux, ces cendres malheureuses,
Ces femmes, ces enfants l'un sur l'autre entassés,
Paroles païennes, faussement empathiques, si voltairiennes, car dans un malheur si grand, dans une nuit si profondément noire, voilà qu'on veut retrancher aux pauvres l'espoir du ciel, voilà qu'on veut faire croire leurs malheurs éternels, pire, naturels, irrésistibles, gratuits, car si Dieu n'existe pas, mais alors toutes les douleurs, tous les martyrs, sont un hasard, ils sont tous vains, et on crève alors pour rien
Rothirsch2
il y a 5 mois
Ça me fait pensé à ce poème Les blessures
René-François Sully Prudhomme 1839-1907
Les épreuves 1866Le soldat frappé tombe en poussant de grands cris
On l'emporte le baume assainit la blessure,
Elle se ferme un jour il marche, il se rassure,
Et, par un beau soleil, il croit ses maux guéris.Mais, au premier retour d'un ciel humide et gris,
De l'ancienne douleur il ressent la morsure
Alors la guérison ne lui paraît pas sûre,
Le souvenir du fer gît dans ses flancs meurtris.Ainsi, selon le temps qu'il fait dans ma pensée,
À la place où mon âme autrefois fut blessée
Il est un renouveau d'angoisses que je crainsUne larme, un chant triste, un seul mot dans un livre,
Nuage au ciel limpide où je me plais à vivre,
Me fait sentir au cœur la dent des vieux chagrins.
Renok00013
il y a 5 mois
Moi, au moins, je n'ai pas l'haleine qui sent la naphtaline ou le gaz des camps, et mieux, je ne me dénigre pas, oui, je me sanctifie avec tous les autres, je nous crois princiers, fins, avec de la hauteur, je nous crois justes, surtout, et je ne me joindrai jamais à la cohorte des lâches, des traîtres, qui préfèrent damner toute notre espèce, lui faire un procès absurde, l'amputer, sortir d'elle, ici, un assassin, là-bas, un voleur, ah comme c'est commode, confortable, si bourgeois, plutôt que de condamner seulement leur crime : non, on ne tue pas parce que l'on est un meurtrier, mais parce que l'on tue, alors on devient un meurtrier, et l'intransigeance doit se porter contre le meurtre, et non contre la main qui a tué, car sinon c'est toute l'idée de la rédemption, c'est même toute l'idée chrétienne, qui crève dans ce coin de l'esprit, si on enlève à l'homme la possibilité du pardon, si on le croit irrécupérable, à jamais damné, alors c'est à jamais qu'on l'enfermera dans son crime, il n'en sortira plus, et nous avec lui
Bravo chat gpt,continue comme ça on est bien là
Space_Rascal
il y a 5 mois
Ton vers capture avec humour la lassitude de ceux qui, malgré la promesse d'une nouvelle journée, ne désirent rien d'autre que de se libérer de cette fatigue pesante. Le contraste entre l'aube, symbole de renouveau et d'énergie, et l'épuisement des "kheys" ajoute une touche de désinvolture et d'ironie, comme si la fraîcheur du matin n'arrivait pas à effacer l'usure accumulée. Une poésie moderne, qui mêle un langage familier et une certaine fatalité face à la vie quotidienne.
Geole d'eternite
Abime qui est sans fin
Flemme de terminer
Ce forum plein de mongoles
iamuglyent
il y a 5 mois
Ce topax m'a brisé
Denovan
il y a 5 mois
Bravo chat gpt,continue comme ça on est bien là
Rothirsch2
il y a 5 mois