Les gens qui attendent le dernier moment pour un faire un truc
12 messages
Mise à jour: il y a 6 mois
doublemonstre
il y a 6 mois
Procrastination
harii92
il y a 6 mois
Retardite aiguë
DennisHauger
il y a 6 mois
Un branleur
Arcaneum
il y a 6 mois
C'est signe d'un cerveau qui se met en route uniquement sous de fortes doses de stress (cortisol).
à savoir qu'il y aussi un mécanisme de renforcement derrière la procrastination, si à l'école vous avez un jour réussi à obtenir une note correcte alors que vous aviez procrastiné vos révisions et tout bûché la veille, la réussite au contrôle associé au plaisir malsain (égo) d'y être parvenu en ne révisant que la veille va renforcer toute la chaîne de comportements qui ont mené au résultat.
Et avec le renforcement l'habitude va se construire, le cerveau y verra un moyen d'atteindre les objectifs en fournissant le moins d'effort possible (d'un point de vue évolutionniste c'est tout bénéf), et pourquoi pas repousser les limites toujours plus loin, en essayant d'optimiser toujours plus le ratio effort/résultat. Ce qui peut mener à des tendances à toujours attendre le tout tout dernier moment pour faire un truc.
Évidemment le renforcement touchera également le fait que la machine se met en marche uniquement quant un certain seuil de cortisol est atteint (puisque ce fonctionnement a fait ses preuves par le passé), c'est signe d'un cerveau qui marche davantage à la punition qu'à l'enthousiasme volontaire.
La procrastination c'est jouable dans l'enfance et l'adolescence quand on a que l'école dont on doit se soucier, mais arrivé à l'âge adulte c'est une stratégie qui devient contre-productive et vous empêchera de réaliser quoique ce soit en autonomie, vous perdez votre sens de l'initiative et donc votre liberté personnelle.
sadriper2
il y a 6 mois
J'ai ma soutenance demain et j'ai encore rien foutu
Tic_tac_tu_crac
il y a 6 mois
Procrastination donc dépression, manque de confiance en soi, ego surdimensionné, aucune éthique de travail ou discipline acquise dans l'enfance, ça peut être diverses choses et potentiellement tout à la fois
Tic_tac_tu_crac
il y a 6 mois
C'est signe d'un cerveau qui se met en route uniquement sous de fortes doses de stress (cortisol).
à savoir qu'il y aussi un mécanisme de renforcement derrière la procrastination, si à l'école vous avez un jour réussi à obtenir une note correcte alors que vous aviez procrastiné vos révisions et tout bûché la veille, la réussite au contrôle associé au plaisir malsain (égo) d'y être parvenu en ne révisant que la veille va renforcer toute la chaîne de comportements qui ont mené au résultat.Et avec le renforcement l'habitude va se construire, le cerveau y verra un moyen d'atteindre les objectifs en fournissant le moins d'effort possible (d'un point de vue évolutionniste c'est tout bénéf), et pourquoi pas repousser les limites toujours plus loin, en essayant d'optimiser toujours plus le ratio effort/résultat. Ce qui peut mener à des tendances à toujours attendre le tout tout dernier moment pour faire un truc.
Évidemment le renforcement touchera également le fait que la machine se met en marche uniquement quant un certain seuil de cortisol est atteint (puisque ce fonctionnement a fait ses preuves par le passé), c'est signe d'un cerveau qui marche davantage à la punition qu'à l'enthousiasme volontaire.
La procrastination c'est jouable dans l'enfance et l'adolescence quand on a que l'école dont on doit se soucier, mais arrivé à l'âge adulte c'est une stratégie qui devient contre-productive et vous empêchera de réaliser quoique ce soit en autonomie, vous perdez votre sens de l'initiative et donc votre liberté personnelle.
Post de qualité l'op écoute bien et bouge ton cul
Arcaneum
il y a 6 mois
Si vous voulez commencer à réduire votre tendance à la procrastination, oui on parle bien de réduire car c'est illusoire de croire que vous allez changer du jour au lendemain.
Ce sont les réseaux de neurones dans votre cerveau (ou système nerveux) qui dictent vos comportements, changer l'organisation de ces réseaux est un processus qui prend du temps et beaucoup de répétitions.
Pour ne pas procrastiner il faut que la tâche que l'on s'est fixé soit atteignable, précise et mesurable.
Dire par exemple "Faut que je fasse du sport" c'est trop vague pour le système qui gouverne vos actions, ça ne veut rien dire en soi, surtout d'un point de vue action.
Par contre, dire que vous allez faire 5 pompes sur les genoux, aujourd'hui, à 12h, dans une tenue précise (désormais dédiée au sport), dans votre chambre, au pied de votre lit, là c'est déjà plus précis.
On a un exercice particulier, un nombre, une heure, un endroit, des accessoires dédiés, on a donc mâché le travail à notre cerveau de 12h, qui n'a plus qu'à suivre le plan.
Appliquez cette logique à chaque tâche que vous souhaitez accomplir.
Si malgré ça vous ne parvenez pas à effectuer la tâche, découpez la en sous-tâches encore plus spécifiques, réduisez la difficulté de la tâche jusqu'à y parvenir.
Et si encore avec ça vous n'y parvenez pas, on pourra probablement l'attribuer à un problème existentiel, une part de vous ne voit même pas l'intérêt de s'y mettre, vous n'avez pas de "Pourquoi", faudra donc commencer par là, avec une feuille et un crayon.
DennisHauger
il y a 6 mois
[10:09:35] <Arcaneum>
Si vous voulez commencer à réduire votre tendance à la procrastination, oui on parle bien de réduire car c'est illusoire de croire que vous allez changer du jour au lendemain.
Ce sont les réseaux de neurones dans votre cerveau (ou système nerveux) qui dictent vos comportements, changer l'organisation de ces réseaux est un processus qui prend du temps et beaucoup de répétitions.
Pour ne pas procrastiner il faut que la tâche que l'on s'est fixé soit atteignable, précise et mesurable.Dire par exemple "Faut que je fasse du sport" c'est trop vague pour le système qui gouverne vos actions, ça ne veut rien dire en soi, surtout d'un point de vue action.
Par contre, dire que vous allez faire 5 pompes sur les genoux, aujourd'hui, à 12h, dans une tenue précise (désormais dédiée au sport), dans votre chambre, au pied de votre lit, là c'est déjà plus précis.
On a un exercice particulier, un nombre, une heure, un endroit, des accessoires dédiés, on a donc mâché le travail à notre cerveau de 12h, qui n'a plus qu'à suivre le plan.
Appliquez cette logique à chaque tâche que vous souhaitez accomplir.Si malgré ça vous ne parvenez pas à effectuer la tâche, découpez la en sous-tâches encore plus spécifiques, réduisez la difficulté de la tâche jusqu'à y parvenir.
Et si encore avec ça vous n'y parvenez pas, on pourra probablement l'attribuer à un problème existentiel, une part de vous ne voit même pas l'intérêt de s'y mettre, vous n'avez pas de "Pourquoi", faudra donc commencer par là, avec une feuille et un crayon.
Merci khey
ImAbove
il y a 6 mois