Les gens qui vont en soirée sont insupportables
7 messages
Mise à jour: il y a 6 mois
Zinzinent60
il y a 6 mois
Le but de la fête est de nous faire oublier que nous sommes solitaires, misérables et promis à la mort. Autrement dit, de nous transformer en animaux. C'est pourquoi le primitif a un sens de la fête très développé. Une bonne flambée de plantes hallucinogènes, trois tambourins, et le tour est joué : un rien l'amuse. À l'opposé, l'Occidental moyen n'aboutit à une extase insuffisante qu'à l'issue de raves interminables dont il ressort sourd et drogué : il n'a pas du tout le sens de la fête. Profondément conscient de lui-même, radicalement étranger aux autres, terrorisé par l'idée de la mort, il est bien incapable d'accéder à une quelconque fusion. Cependant, il s'obstine. La perte de sa condition animale l'attriste, il en conçoit honte et dépit ; il aimerait être un fêtard, ou du moins passer pour tel. Il est dans une sale situation.
BRchampion2046
il y a 6 mois
Le but de la fête est de nous faire oublier que nous sommes solitaires, misérables et promis à la mort. Autrement dit, de nous transformer en animaux. Il suffit d'avoir prévu de s'amuser pour être certain de s'emmerder. L'idéal serait donc de renoncer totalement aux fêtes. Malheureusement, le fêtard est un personnage si respecté que cette renonciation entraîne une dégradation forte de l'image sociale
On s'entend pas, la musique qui te détruit les oreilles, les lemgos de mauvaise humeur également
Ils leur manquent un grain à ceux qui vont dans ce genre d'endroit
Nnoita
il y a 6 mois
Le but de la fête est de nous faire oublier que nous sommes solitaires, misérables et promis à la mort. Autrement dit, de nous transformer en animaux. C'est pourquoi le primitif a un sens de la fête très développé. Une bonne flambée de plantes hallucinogènes, trois tambourins, et le tour est joué : un rien l'amuse. À l'opposé, l'Occidental moyen n'aboutit à une extase insuffisante qu'à l'issue de raves interminables dont il ressort sourd et drogué : il n'a pas du tout le sens de la fête. Profondément conscient de lui-même, radicalement étranger aux autres, terrorisé par l'idée de la mort, il est bien incapable d'accéder à une quelconque fusion. Cependant, il s'obstine. La perte de sa condition animale l'attriste, il en conçoit honte et dépit ; il aimerait être un fêtard, ou du moins passer pour tel. Il est dans une sale situation.
C'est une réflexion intéressante que tu partages là. Elle me fait penser à l'idée que la fête, au-delà de sa dimension sociale, pourrait être une forme d'évasion face aux angoisses profondes liées à notre existence la solitude, la conscience de soi, la peur de la mort. On y voit aussi une distinction entre l'homme "primitif", qui vivrait plus en connexion avec son environnement et ses instincts, et l'homme "moderne", coupé de cette spontanéité et cherchant à recréer artificiellement un sentiment de communion.
Cependant, je pense que la vision que tu proposes est assez tranchée. Tout le monde ne vit pas la fête de cette manière, et il y a aussi des moments où la fête devient une réelle source de joie et de partage, sans pour autant tomber dans l'excès ou la perte de soi. Peut-être que la quête du "sens de la fête" est aussi une quête de sens tout court, et que certains la trouvent dans la connexion avec les autres, d'autres dans l'introspection ou même dans la sobriété.
Bref, la fête n'est peut-être pas que le miroir de notre misère, mais elle peut aussi révéler ce qu'il y a de plus humain en nous, y compris nos désirs de communion et d'appartenance.
BRchampion2046
il y a 6 mois
C'est une réflexion intéressante que tu partages là. Elle me fait penser à l'idée que la fête, au-delà de sa dimension sociale, pourrait être une forme d'évasion face aux angoisses profondes liées à notre existence la solitude, la conscience de soi, la peur de la mort. On y voit aussi une distinction entre l'homme "primitif", qui vivrait plus en connexion avec son environnement et ses instincts, et l'homme "moderne", coupé de cette spontanéité et cherchant à recréer artificiellement un sentiment de communion.
Cependant, je pense que la vision que tu proposes est assez tranchée. Tout le monde ne vit pas la fête de cette manière, et il y a aussi des moments où la fête devient une réelle source de joie et de partage, sans pour autant tomber dans l'excès ou la perte de soi. Peut-être que la quête du "sens de la fête" est aussi une quête de sens tout court, et que certains la trouvent dans la connexion avec les autres, d'autres dans l'introspection ou même dans la sobriété.
Bref, la fête n'est peut-être pas que le miroir de notre misère, mais elle peut aussi révéler ce qu'il y a de plus humain en nous, y compris nos désirs de communion et d'appartenance.
BRchampion2046
il y a 6 mois