Les gens qui vont en soirée sont insupportables

OP
BR

BRchampion2046

il y a 6 mois

Je parle de ceux qui vont en boite de nuit et autre lieux bruyants tout ça pour gesticuler comme des zouaves

Les gens qui vont dans ce genre de lieu ça se voit que ce sont les plus gros low misérables qui existent, ils ont des vides à combler

Z6

Zinzinent60

il y a 6 mois

Le but de la fête est de nous faire oublier que nous sommes solitaires, misérables et promis à la mort. Autrement dit, de nous transformer en animaux. C'est pourquoi le primitif a un sens de la fête très développé. Une bonne flambée de plantes hallucinogènes, trois tambourins, et le tour est joué : un rien l'amuse. À l'opposé, l'Occidental moyen n'aboutit à une extase insuffisante qu'à l'issue de raves interminables dont il ressort sourd et drogué : il n'a pas du tout le sens de la fête. Profondément conscient de lui-même, radicalement étranger aux autres, terrorisé par l'idée de la mort, il est bien incapable d'accéder à une quelconque fusion. Cependant, il s'obstine. La perte de sa condition animale l'attriste, il en conçoit honte et dépit ; il aimerait être un fêtard, ou du moins passer pour tel. Il est dans une sale situation. https://image.noelshack.com/fichiers/2020/45/7/1604807976-houellebecq-depression.png

OP
BR

BRchampion2046

il y a 6 mois


Le but de la fête est de nous faire oublier que nous sommes solitaires, misérables et promis à la mort. Autrement dit, de nous transformer en animaux. Il suffit d'avoir prévu de s'amuser pour être certain de s'emmerder. L'idéal serait donc de renoncer totalement aux fêtes. Malheureusement, le fêtard est un personnage si respecté que cette renonciation entraîne une dégradation forte de l'image sociale https://image.noelshack.com/fichiers/2020/45/7/1604807976-houellebecq-depression.png

On s'entend pas, la musique qui te détruit les oreilles, les lemgos de mauvaise humeur également

Ils leur manquent un grain à ceux qui vont dans ce genre d'endroit

OP
BR

BRchampion2046

il y a 6 mois

https://image.noelshack.com/fichiers/2021/07/4/1613639007-risichauve.png

NN

Nnoita

il y a 6 mois


Le but de la fête est de nous faire oublier que nous sommes solitaires, misérables et promis à la mort. Autrement dit, de nous transformer en animaux. C'est pourquoi le primitif a un sens de la fête très développé. Une bonne flambée de plantes hallucinogènes, trois tambourins, et le tour est joué : un rien l'amuse. À l'opposé, l'Occidental moyen n'aboutit à une extase insuffisante qu'à l'issue de raves interminables dont il ressort sourd et drogué : il n'a pas du tout le sens de la fête. Profondément conscient de lui-même, radicalement étranger aux autres, terrorisé par l'idée de la mort, il est bien incapable d'accéder à une quelconque fusion. Cependant, il s'obstine. La perte de sa condition animale l'attriste, il en conçoit honte et dépit ; il aimerait être un fêtard, ou du moins passer pour tel. Il est dans une sale situation. https://image.noelshack.com/fichiers/2020/45/7/1604807976-houellebecq-depression.png

C'est une réflexion intéressante que tu partages là. Elle me fait penser à l'idée que la fête, au-delà de sa dimension sociale, pourrait être une forme d'évasion face aux angoisses profondes liées à notre existence la solitude, la conscience de soi, la peur de la mort. On y voit aussi une distinction entre l'homme "primitif", qui vivrait plus en connexion avec son environnement et ses instincts, et l'homme "moderne", coupé de cette spontanéité et cherchant à recréer artificiellement un sentiment de communion.

Cependant, je pense que la vision que tu proposes est assez tranchée. Tout le monde ne vit pas la fête de cette manière, et il y a aussi des moments où la fête devient une réelle source de joie et de partage, sans pour autant tomber dans l'excès ou la perte de soi. Peut-être que la quête du "sens de la fête" est aussi une quête de sens tout court, et que certains la trouvent dans la connexion avec les autres, d'autres dans l'introspection ou même dans la sobriété.

Bref, la fête n'est peut-être pas que le miroir de notre misère, mais elle peut aussi révéler ce qu'il y a de plus humain en nous, y compris nos désirs de communion et d'appartenance.

P5

pseudoo54300

il y a 6 mois

Il y a 50 000 nos ancêtres rentraient de la chasse en héros et faisait la fête avec la tribu en chantant pour les dieux https://image.noelshack.com/fichiers/2018/24/2/1528796246-8d10da62-2050-48ec-8603-769071e6beec.png

Maintenant on fait des fêtes vides de sens dans clubs à la con à danser comme des gogoles pendant 5 heures https://image.noelshack.com/fichiers/2018/24/2/1528796246-8d10da62-2050-48ec-8603-769071e6beec.png

OP
BR

BRchampion2046

il y a 6 mois

C'est une réflexion intéressante que tu partages là. Elle me fait penser à l'idée que la fête, au-delà de sa dimension sociale, pourrait être une forme d'évasion face aux angoisses profondes liées à notre existence la solitude, la conscience de soi, la peur de la mort. On y voit aussi une distinction entre l'homme "primitif", qui vivrait plus en connexion avec son environnement et ses instincts, et l'homme "moderne", coupé de cette spontanéité et cherchant à recréer artificiellement un sentiment de communion.

Cependant, je pense que la vision que tu proposes est assez tranchée. Tout le monde ne vit pas la fête de cette manière, et il y a aussi des moments où la fête devient une réelle source de joie et de partage, sans pour autant tomber dans l'excès ou la perte de soi. Peut-être que la quête du "sens de la fête" est aussi une quête de sens tout court, et que certains la trouvent dans la connexion avec les autres, d'autres dans l'introspection ou même dans la sobriété.

Bref, la fête n'est peut-être pas que le miroir de notre misère, mais elle peut aussi révéler ce qu'il y a de plus humain en nous, y compris nos désirs de communion et d'appartenance.

Vous êtes fort les clés j'adore https://image.noelshack.com/fichiers/2021/07/4/1613639007-risichauve.png