les "jeunes" de France

OP
SV

Serre_V1et

il y a 2 mois

https://www.lefigaro.fr/nantes/attaquees-violemment-dans-des-quartiers-chics-de-nantes-les-victimes-desabusees-par-les-sanctions-provisoires-de-leurs-agresseurs-mineurs-20250120

Les agressions commises ont été très violentes.

Les auteurs, âgés de 14 à 17 ans, ont été placés sous contrôle judiciaire ou ont reçu des mesures éducatives. De quoi susciter une certaine incompréhension des plaignants, certains craignant une réitération des faits.

Le 25 octobre, Rémi a failli perdre la vie. Ce soir-là, vers 18h, le trentenaire s'est violemment fait agresser à Nantes, où il venait d'emménager une semaine auparavant.
Il se souvient être parti se promener au parc de Procé, d'ordinaire tranquille et bucolique, puis s'être réveillé à l'hôpital dans un état grave, après un trou noir. «J'avais plus de 80% de chances de mourir et 7% de chances d'aller mieux», témoigne auprès du Figaro ce croyant, qui remonte la pente et remercie le ciel de l'avoir sauvé. Il doit aussi sa vie à un témoin, un jeune homme de 21 ans, lui aussi agressé quelques minutes avant.

«Ils ont tout fait pour que je meure», hallucine encore Rémi, qui s'est fait dérober son portefeuille.

Particulièrement violente, son agression n'est pas la seule répertoriée entre octobre et novembre dernier. Ainsi, une quinzaine de lycéens et jeunes hommes ont été attaqués par la même bande dans le quartier Canclaux, qui jouit pourtant aussi d'une bonne réputation.

L'un d'eux s'est même retrouvé dans le coma, avec des séquelles à vie.

Sept jeunes , de 14 à 17 ans, ont été interpellés en décembre et ont reconnu les faits. Ils seront jugés le 13 février au cours d'une audience de culpabilité, avant un jugement sous six à neuf mois, conformément à la Justice des mineurs.

Couvre-feu entre 22h et 6h
S'il ne sait pas encore s'il y assistera ou s'il sera représenté par son avocate, une chose sûre, Rémi a vu son quotidien chamboulé. Son permis de conduire est invalide en raison du traumatisme crânien subi et, encore en ITT, il a dû reporter le début de sa prise de poste. Qui plus est, lorsqu'il reviendra à Nantes après son arrêt, il n'est pas impossible qu'il retombe sur ses agresseurs.

Selon une source judiciaire, cinq d'entre eux ont reçu une simple mesure éducative provisoire judiciaire leur interdisant de paraître dans le quartier où ils ont commis les agressions (sauf pour aller en cours), d'entrer en contact avec les coauteurs et leur imposant de respecter un couvre-feu entre 22h et 6h.

Alors qu'un contrôle judiciaire avait été requis pour certains jeunes par le parquet de Nantes, qui n'a pas pu faire appel pour des raisons procédurales, le juge des enfants n'a pas toujours suivi cet avis. Il a notamment estimé qu'un accompagnement éducatif dans le cadre de la Justice pourrait les aider à comprendre la gravité de leurs actes et leur éviter de les renouveler. Deux adolescents de 14 et 15 ans, pourvus d'antécédents judiciaires, ont quant à eux écopé d'un placement provisoire sous contrôle judiciaire avec des mesures similaires à celles évoquées ci-dessus, mais avec des convocations plus strictes de suivi.

De quoi laisser dubitatives des victimes. «Il est intéressant de s'interroger sur la responsabilité morale de la personne. Mais dans le cadre de la Justice, on s'en fiche. Ce qui est important, c'est d'abord de l'empêcher de faire du mal», disserte Rémi. «Ensuite, on peut la psychanalyser et chercher à comprendre les choses douloureuses, mais le premier rôle de la justice est de protéger les innocents», estime-t-il. «Il faut les empêcher physiquement de sortir. Pas pour les punir mais pour protéger les autres», résume celui qui en veut davantage aux autorités (ville et État), à qui il reproche de ne pas protéger sa population et de laisser permettre de telles violences.

Les mesures provisoires prises sont extrêmement légères et décorrélées de la gravité des faits

Sophie Sarzaud, avocate de plusieurs victimes dans le dossier
«La situation de ces jeunes n'est pas juste non plus, ils ont connu des situations très difficiles et de la violence qu'ils reproduisent certainement», analyse une mère, dont le fils de 16 ans a été violemment racketté. Mais dans ce cas, «que la justice leur mette un cadre», suggère-t-elle. «Je n'élève pas des enfants pour qu'ils soient des victimes innocentes. Ce n'est pas juste», ajoute-t-elle, ayant la désagréable impression qu'«on se met dans la gueule du loup» et doutant de la manière dont les mesures sont respectées.

«J'ai le sentiment que la Justice minimise ou allège au maximum les mesures car les auteurs sont mineurs. Mais certaines victimes le sont aussi... C'est l'incompréhension totale, confie une autre maman. On ne voudrait pas qu'ils recommencent. Il faut que ça puisse servir, que d'autres ne vivent pas la même chose.» Son fils, étudiant récemment arrivé à Nantes, s'est fait défigurer en pleine rue fin octobre. Il s'est fait voler ses AirPods, tennis, téléphone et carte bancaire. «On est surpris de ces placements judiciaires qui paraissent légers au regard des faits. Les forces de l'ordre s'investissent alors que les mesures provisoires prises sont extrêmement légères et décorrélées de la gravité des faits», déplore Maître Sophie Sarzaud du Barreau des Hauts-de-Seine, avocate de plusieurs victimes dans le dossier.

Aucune conscience de la gravité de leurs actes
Du côté de la police, après un mois d'investissement à temps plein sur le sujet, l'heure est la déception. «Le message qu'on envoie à ces mineurs est que l'on peut être violent gratuitement, voler et dépouiller les gens, faire deux jours de garde à vue et rentrer avec une convocation au tribunal», constate avec amertume un proche de l'enquête. Parfois, les grands du quartier commandent aux plus jeunes des objets à rapporter, en leur précisant qu'étant mineurs, ils ne risquent pas grand-chose.

«Ce qui me fait peur, c'est que ça ne permet pas de freiner et d'arrêter le processus de délinquance. Concrètement, rien ne change dans leur quotidien». Cette semaine, une bande d'individus de 12 à 14 ans commettant des faits similaires ailleurs à Nantes a été arrêtée, signe inquiétant que les méthodes se propagent et que les auteurs n'ont pas conscience de la gravité de leurs actes. «Il faut définir les limites avec ces mineurs-là. Il me semble que dans ce contexte, on ne leur donne pas les moyens de redéfinir des limites pour eux. Il faut agir de manière forte, pour qu'ils réapprennent les règles qu'ils n'ont pas eues chez eux. Malheureusement, on ne le fait pas», conclut cette source policière, observant un manque de moyens pour l'enfance à l'échelle nationale.

Un jour normal en Fronce

JS

JeSuisDulDul8

il y a 2 mois

Les " jeunes " https://image.noelshack.com/fichiers/2025/03/7/1737309613-muslimmainsweed.png
CS

Chael_Sonnen

il y a 2 mois

L'État nous a trahi et abandonné il y a bien longtemps. On ne peut compter que sur soi même pour se défendre.
RA

ravagax

il y a 2 mois


L'État nous a trahi et abandonné il y a bien longtemps. On ne peut compter que sur soi même pour se défendre.

Se défendre t'expose à de sévères représailles de la part de l'état...

SU

Subohm

il y a 2 mois

https://image.noelshack.com/fichiers/2017/31/5/1501862610-jesus56bestreup.png

HB

HymenBrise

il y a 2 mois

La gauche
CS

Chael_Sonnen

il y a 2 mois

Se défendre t'expose à de sévère représailles de la part de l'état...

Tu préfères ça ou mourir/finir avec des séquelles à vie ?

B9

Brooklyn95

il y a 2 mois

Sortir après 18h en France
L2

Licker2Slibard5

il y a 2 mois

Il manque les noms des jeunes mince https://image.noelshack.com/fichiers/2024/33/7/1723938103-e869c23f024b1b2cbf63d437fd7e1df4.jpeg