J'ai 26 ans, j'ai grandi en banlieue de cassos, jusqu'à mes 25 j'ai toujours supporté l'ED car j'en pouvais plus des cassos avec qui j'ai grandi (et je suis moi-même berbère, ça m'a pas empêché de me faire bully).

Bon en France il y a des trucs bizarres du genre la mami qui serre son sac vers elle quand elle me voit dans les transports, la GALÈRE à trouver du boulot à Paris quand dans certaines start-up basées à Paris (ville grand remplacée selon certains) ça ressemble à ça : , la galère à trouver un logement,...

Quand j'ai vécu en Scandinavie quelques mois après mes 25 ans, j'ai eu une expérience affreuse où le racisme était clairement présent et assumé, c'est un racisme à la française mais en puissance 1000 (négrophilie anti-Islam à la Papacito, ils détestent tout ce qui a l'air middle eastern). On me posait des questions bizarres, on m'a même demandé si j'étais un réfugier alors que je suis bac+5 et full SuitSupply/COS, bonne dégaine.

J'ai fuis ce pays de merde (pays de merde pour d'autres raisons comme la météo, les gens froids, la vie de merde à être bloqué en colloc même en étant ingénieur) pour rentrer en France, qui déboite 30,000x chaque pays Scandinaves (ne serait-ce que pour la culture et... les gens, oui, à Paris si vous sortez en bar avec un petit groupe, vous rencontrerez des randoms et vous pourrez même noué des liens, chose impossibles chez les autistes Scandinaves).

En rentrant, je trouvais toujours pas de boulot en France malgré mon expérience à l'étranger Condamné à faire 10x + constamment quoi. Alors que des petites blondes débiles de ma promo étaient déjà chez LVMH et avançaient dans leur vie: logement dans Paris,etc.

Puis j'ai été recruté pour une boîte australienne et je suis aujourd'hui à Sydney. Je veux absolument rester ici. J'ai un appartement 70m2, une copine, un taff cool où on m'encourage pour mon boulot.

Ma copine est syrienne née en Australie, on est ensemble depuis un mois, je pense que je vais la demander en mariage d'ici un an (pas que pour les papiers mais si ça peut m'aider à faire une pierre deux coups avec expatriation + fonder une famille, tant-mieux)...

Par contre, je ne vote pas LFI car la LFI soutient le front polisario et que je ne suis pas (et je n'ai jamais été) économiquement de gauche. Et je suis peu pratiquant.