Le problème de LR, c'est que ce sont les seuls à y croire.

Aux Européennes, Bellamy était le seul à élever le niveau ces derniers temps. Si le parti avait mis n'importe quel autre LR en tête de liste, il aurait obtenu 3 % comme aux présidentielles.

Ce parti n'évolue pas avec son temps. Aucune communication, aucun engagement médiatique, aucune apparition dans les médias. Là où Reconquête, RN, LFI et Renaissance parviennent à se faire remarquer, en créant certes des polémiques, mais surtout en faisant parler d'eux, LR s'entête à utiliser les mêmes méthodes d'il y a 30 ans, avec des références gaullistes.

LR est un parti qui surfe sur un fantasme gaulliste, persuadé d'exister encore en 2024 et d'avoir le même poids qu'au début/milieu de la Vème République. Ils basent leur image sur une politique des années 70, qui comptait des figures fortes (Veil, Chaban-Delmas, De Gaulle, Séguin, Pasqua…). Aujourd'hui, qui a ce charisme ?
Qui a cette prestance ?
Et surtout, qui serait capable, malgré ses qualités, d'incarner la droite républicaine, dont seul LR se persuade encore d'exister ? C'est un parti mort, persuadé de pouvoir renaître de ses cendres avec comme seul argument : « Si le PS l'a fait, alors on peut le faire. »

Si le PS est à 15 % aujourd'hui, ce n'est pas grâce au PS, mais à cause de Mélenchon et ses politiques pro-Hamas, anti-France et pro-minorités que le PS est haut.

LR est un parti dont il ne reste que les racines, mais sans tronc, peinant à survivre et mourant à petit feu. L'alliance est donc vitale pour LR, malgré les déboires que l'aile gauche laisse présager. LR doit accepter que le RPR, c'est fini, l'UMP aussi, et que leurs idées et leurs forces ne correspondent plus à ce que les Français attendent. Sauf leur électorat, dont la sociologie est de 75 ans, pensant encore au RPR et à l'UMP.

Pour survivre (et continuer à toucher des subventions) ils doivent s'allier avec Macron, et surtout pas avec le diable RN