Les golems qui s'aspergent de parfum à chaque coin de rue, c'est devenu un vrai putain de fléau. Ces mecs-là débarquent dans la salle en se noyant sous du Sauvage, du One Million, du Jean Paul Gaultier ou encore ce foutu Bleu de Chanel, pensant que ça va compenser leur absence totale de personnalité et d'hygiène.

Ils laissent derrière eux une traînée chimique digne d'un camion-citerne renversé. Peu importe où ils passent : métro, taf, salle c'est toujours la même agression olfactive. Ils t'étouffent avec leurs effluves bon marché comme si balancer trois litres d'Acqua di Gio sur leur torse allait faire oublier qu'ils sont incapables d'enchaîner dix pompes sans pleurer.

Ils croient sérieusement qu'une giclée d'Hugo Boss ou de Stronger With You va les transformer en alpha alors que ça fait juste ressortir le beauf fragile qui veut se faire remarquer avec son odeur

Ce sont des pollueurs publics : ni charisme ni respect, juste des poseurs toxiques qui pensent que plus ils puent fort, plus on va les remarquer. Au final tout le monde les repère mais pour une seule raison : personne ne veut rester dans leur putain de rayon d'action.

Un conseil aux golems parfumés : une douche et du savon feront mille fois plus pour votre réputation que tous vos flacons réunis. Si vous avez besoin de parfum pour vous fire remarquer, il faut peut-être pas que vous vous fassiez remarquer du tout