Ca me fait penser à cette lettre que j'ai vu traîner sur les réseaux sociaux, sûrement fake:

À la famille B. et à ceux qui s'intéressent encore à William L.,

Je m'appelle Valère G., ancien professeur de français d'Auguste B. et William L. en classe de seconde. Il est rare qu'un enseignant ressente du soulagement à l'annonce de la mort de deux de ses anciens élèves, mais dans ce cas précis, je ne peux faire autrement.

Le décès d'Auguste B., survenu il y a déjà plusieurs années, a été un soulagement personnel, une délivrance que je n'avais jamais osé espérer. Je ne souhaite pas m'étendre sur les détails de son comportement en classe, mais disons simplement qu'il a été une source constante de harcèlement, de mépris et de cruauté. Auguste incarnait une arrogance insupportable, un jeune homme convaincu de son invulnérabilité et prêt à tout pour humilier ceux qu'il considérait comme faibles. Ses actions à l'époque ont laissé une trace indélébile sur moi, et bien que je sache que cette lettre ne sera pas bien reçue, je ressens une certaine satisfaction en sachant qu'il ne peut plus nuire à personne.

Quant à William L., son grand ami et complice, je ne peux que me réjouir également de son sort tragique. William n'était pas seulement un perturbateur, il était l'incarnation même de la méchanceté gratuite. Son décès, bien qu'un choc pour certains, ne m'a pas surpris. Un comportement aussi déplorable que le sien ne peut mener qu'à la ruine.

Je n'écris pas ces mots pour offenser, mais pour exprimer un sentiment profond de justice rétablie. La disparition de ces deux individus est, pour moi, un signe que le monde finit par remettre de l'ordre, même si cela prend du temps. Ils ont tous deux causé énormément de souffrance autour d'eux, à leurs camarades, à moi-même, et certainement à bien d'autres.

J'imagine que certains trouveront ces mots cruels ou déplacés. Mais pour moi, ils sont une forme de vérité, une vérité que personne n'ose dire tout haut. Si ces deux-là avaient vécu plus longtemps, ils auraient probablement continué sur la même voie de destruction. Je ne regrette pas de dire qu'il est mieux pour tous qu'ils ne soient plus là.

Je ne souhaite rien d'autre que la paix pour ceux qui ont été victimes de leur arrogance et de leur mépris. Pour ceux qui les pleurent, je ne peux que leur souhaiter de trouver un jour la clarté nécessaire pour comprendre la vraie nature des êtres qu'ils considéraient comme proches.

Sincèrement,
Valère G.,
Ancien professeur de français