En 2024, on observe déjà un net recul des pratiques religieuses dans les pays développés. Cette tendance ne peut que s'y poursuivre, et parallèlement s'étendre aux pays en voie de développement à mesure qu'ils se développent.

Les technologies numériques (Internet, les réseaux sociaux, les plateformes de diffusion de contenu etc...) couplées à la mondialisation permettent aujourd'hui une circulation rapide et massive de l'information. C'est du jamais vu dans l'histoire. Les connaissances, les savoirs scientifiques, l'esprit critique et la réflexion sont plus accessibles que jamais. C'est particulièrement le cas chez les jeunes générations qui font preuve d'un certain niveau de scepticisme vis-à-vis des croyances religieuses qu'ils ont héritées.

L'avancée des connaissances scientifiques a déjà réduit la place de la religion dans la vie quotidienne. Ça ne peut que se poursuivre dans ce sens. Autrefois, la religion permettait d'expliquer de nombreux phénomènes naturels qui échappaient alors à la raison humaine. On se servait de la religion pour expliquer ce qu'on ne pouvait expliquer et ainsi palier à l'incompréhension de l'Homme face à la complexité de la vie. Dans les sociétés anciennes et médiévales, où les connaissances scientifiques et philosophiques étaient limitées, l'homme, confronté aux mystères de la vie, de la mort, et aux phénomènes naturels qu'il ne comprenait pas, a inconsciemment cherché des réponses à travers des récits religieux.

Vers 2100, l'athéisme aura conquis la majeure partie du monde. C'est comme aux III et IVème siècles, lorsque les religions païennes s'effaçaient, impuissantes, devant l'essor du christianisme qui était alors la tendance du moment.

En 2100, on verra les religions abrahamiques de la même manière qu'on voit aujourd'hui les religions greco-romaines.