Lorsque vous êtes fatigué par le poids de vos études, si peut-être il vous plaît de ne pas rester inactif mais de vous lancer dans des jeux d'adresse, d'une manière plus intelligente vous variez les mouvements de vos pions sur l'échiquier ouvert, et des guerres sont menées par une soldatesque de verre, de sorte que tantôt un pion blanc piège les noirs, et tantôt un noir piège les blancs. Mais quel pion n'a pas fui devant vous ? Quel pion n'a pas cédé quand tu étais son chef ? Quel pion [le vôtre], pourtant voué à la mort, n'a pas détruit son ennemi ? Votre ligne de bataille s'engage dans le combat de mille façons : ce pion, fuyant un poursuivant, fait lui-même une capture ; un autre, qui se tenait à un point d'observation, arrive d'une position éloignée ; celui-ci ose se confier à la lutte, et trompe un ennemi qui s'avance sur sa proie ; celui-là risque des pièges dangereux, et, apparemment pris lui-même au piège, il piège deux adversaires ; celui-ci est avancé vers de plus grandes choses, afin que, lorsque la formation est rompue, il fasse rapidement irruption dans les colonnes, et que, lorsque le rempart est renversé, il dévaste les murailles fermées. Pendant ce temps, si la bataille fait rage avec des soldats découpés, vous vainquez avec une formation, pleine ou dépourvue de quelques soldats, et chacune de vos mains s'agite avec sa bande de captifs.