Si je vois ce que tu veux dire, je dirais davantage que la conscience est un sommet, comme l'effluve d'une vague baignant dans un océan si vaste qu'il échappe à la vue, aux sens et à la figuration par l'esprit.

Réponse plus riche, mais aussi plus complexe. (La première me semble incomplète, mais je crains que la seconde paraisse incompréhensible.)

Si je vois ce que tu veux dire, je dirais davantage que la conscience est un sommet, comme l'effluve d'une vague baignant dans un océan si vaste qu'il échappe à la vue, et dont on ne peut toucher les profondeurs en même temps que leur contraire par nos corps, tandis qu'ayant pourtant toujours été là, son mouvement renaît sans cesse. Cet océan échappe également aux sens et à la figuration par l'esprit dans leur totalité stricte, bien qu'il soit acceptable de les voir comme symbole vectorisé d'objets inconnus en nombre et en valeurs, compris entre parenthèses qui justement représentent le symbole par exemple les mot Dieu ou univers, qui n'entendent pas que désigner le concept que l'on énonce mais bien celui que l'on ne peut pas. Ainsi, conscientiser Dieu ou l'univers dans nos esprits sans laisser place à l'inconnu, ou à l'essence dont tu parles, est en effet impossible, car cela nous est bien supérieur. Donc, si l'on y parvient, on les réduit : il n'y a ni Dieu ni univers, mais une requête externe à ceux-là prenant tel imposteur la place consciente.

Univers, Dieu, me semblent être contenant et contenu, qui ne sauraient être compris dans un esprit de leur sein qu'ils surpassent en toutes dimensions. Sans quoi cela voudrait dire que nos esprits sont plus vastes que leur contenant, ce qui serait impossible également, sans que ce soient eux les contenant et contenu, chose impossible que peut invalidé. On peut me dire : cela vaut pour Dieu, non.

Car Dieu, ou l'univers, s'accouchent et renaissent d'après moi sans fin, et comme ils comprennent tout ce qui existe, car omniscients (cela vaut aussi pour l'univers, car l'esprit est soit domaine, soit dimension ; n'empêche que la pensée a bien une spatialité quelque part, compris alors par ceux-la), ils se comprennent eux-mêmes en totalité, à la différence des hommes.

Ce n'est pas la reflexion d'une vie, j'improvise des erreurs sont possible, mais dans l'instant je le vois ainsi.