« Ces parents qui laissent leur princesse s'aventurer dans une cave sombre qu'ils appellent boîte de nuit, c'est comme balancer un agneau frêle et candide dans une fosse aux lions en espérant qu'il en ressorte avec une médaille. Leur princesse, leur petit joyau qu'ils ont dorloté, cajolé, protégé des courants d'air et des méchants microbes, et là, d'un coup, ils la laissent plonger tête la première dans un océan de basses assourdissantes, de shots à 2 euros et de types louches qui n'attendent qu'une chose : qu'elle baisse la garde dans ce trou obscur où la lumière clignote juste assez pour cacher les dangers. Une cave sombre, c'est ça, une boîte : un antre où la musique assomme la raison, où l'alcool noie les réflexes, et où des ombres aux intentions pas claires rôdent comme des charognards autour d'une proie facile.

Leur princesse, elle est là dedans, perdue dans ce cloaque, à se trémousser comme si c'était une victoire, un badge de liberté, alors que chaque pas la rapproche d'un piège sordide. Elle se laisse emporter par la foule, aveuglée par les lumières qui flashent, sourde aux murmures vicieux qui l'entourent, sans voir qu'un faux pas peut la faire basculer dans un gouffre de regrets et de honte.
Les parents ? au lit, probablement en train de rêver qu'ils sont des parents exemplaires parce qu'ils ont dit oui. Pathétique. Ces parents, ces abrutis finis, ils l'ont condamnée à cette merde, à cette illusion minable de grandeur qu'elle croit vivre, alors que c'est juste un dépotoir où elle risque tout pour rien.

Et tandis qu'elle chancelle dans cette cave, hypnotisée par ce cirque glauque, ces parents, ces tas de fumier, ils se vautrent dans leur inaction, ils abandonnent leur princesse à un sort qu'ils auraient pu lui épargner. Ils auraient dû la tenir, la secouer, lui hurler que ce trou puant n'a rien de glorieux, mais ils ont préféré la lâcher comme un vieux kleenex. Pathétique. Des sous-merdes, des pleutres, des rebuts de l'humanité qui ont largué leur gamine dans cette porcherie pour jouer les libéraux éclairés , qu'ils s'étouffent avec leur propre suffisance, ces porcs, pendant que leur princesse paie le prix fort de leur nullité crasse. Honte à eux. »