Que se passe-t-il selon vous [TITRE] chez une personne ? C'est-à-dire lorsque les événements/mondes/personnes/etc... qu'elle s'imagine fréquemment pour des raisons diverses (se distraire, trouver du réconfort, s'exercer à l'imagination, créer qqch qu'elle pourra retranscrire en histoires ou dans une œuvre, ...) finissent par prendre le dessus sur l'intérêt de cette personne pour le réel, faisant qu'elle s'investit autant voir plus à cette activité d'imagination qu'aux activités "réelles".

Est-ce que ça peut-être sain selon vous ? Est-ce que cela mène nécessairement à la folie ou au contraire cela peut vraiment tenir certaines personnes à l'écart de la dépression et du malheur de façon durable ?

Je précise que c'est une interrogation que je me suis posé et que ça ne me décris pas, bien que ce soit amusant 2 secondes de m'imaginer toutes sortes d'événements lorsque je m'ennuie en salle d'attente ou en transports en commun

Je t'invite à lire l'essai de Tolkien sur le sujet :

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89vasion_(sociologie)

J. R. R. Tolkien, dans son essai de 1939 « Du conte de fées », affirment que cette attitude d'évitement (se rapprochant de l'espérance) via la littérature et l'imagination a un caractère positif, permettant une forme de satisfaction, avec des nuances.

Face à une réalité qui serait vue comme une prison, l'on pourrait s'évader, mais non pas fuir. La fuite, elle, est présentée comme une attitude lâche face aux dangers qui sont inévitables. L'évasion permet de créer un « monde secondaire », pour nous aider à retrouver une « vue claire » du monde réel.