Lynch : les gens s'en battent les couilles ?

OV

OrdoVoltar

il y a 2 mois

pfff, mon dieu...

Désolé frérot, mais c'est du cinéma prétentieux et clairement surcoté, c'est un américain quoi.

BB

BelmondoBG1

il y a 2 mois

Pour comprendre Lynch faut avoir vécu aux US un petit moment pour respirer le même air que son oeuvre

C'est pas forcément prétentieux, mais le côté mystique de l'oeuvre attire les prétentieux

Ce sont pas des films pour tout le monde

LB

La_Bouclade

il y a 2 mois

il avait presque 80 ans, il a bien vécu
qu'est ce que tu veux qu'on dise
GU

Guerrierdzz

il y a 2 mois

Il a influencé les jeux de Remedy, ceux de Sam Barlow, Silent Hill 2... J'aime trop son univers surréaliste et postmoderne.
OV

OrdoVoltar

il y a 2 mois


Pour comprendre Lynch faut avoir vécu aux US un petit moment pour respirer le même air que son oeuvre

C'est pas forcément prétentieux, mais le côté mystique de l'oeuvre attire les prétentieux

Ce sont pas des films pour tout le monde

Tu te contredis, si c'est pas pour tout le monde c'est élitiste, donc prétentieux.

Surtout que ça raconte pas grand chose au final.

La communauté Twin Peaks... À t'ont jamais fait plus péteux que ça ?

JS

JeSuisTonProf

il y a 2 mois

Je connaissais de nom mais je n'ai jamais vu un de ses films donc je m'en fous. Je ne suis pas cinéphile. Je considère que le cinéma, est sensé procurer des émotions et toucher les gens, donc logique qu'on soit plus touché par la mort de Michel Blanc qu'un gars que la moitié des Français ne connaissent pas.
F6

Ferenczi63

il y a 2 mois

La plupart de ses succès datent d'il y'a plus de 20 ans, tout le monde cite twin peaks, Mulholland drive ou Lost highway que je trouve brouillon pour ce dernier, un goût d'inachevé et de fainéantise malgré une bonne BO avec Trent reznor, mais ça n'en fait pas un bon film.

Lynch ça reste le cinéma expérimental, mais à mon humble avis ça reste trop brouillon. C'est le semblant de petit génie en cours de français qui fait son expo en dehors de la marge, qui fait un contrepied face aux règles établies, mais à force de le faire on était plus vraiment épaté par Lynch.

Un peu comme kojima dans le jv, j'ai beau adorer MGS, il est dans certains thèmes abordés dans death standing et mgs4 une caricature de lui-même, Lynch ça l'était aussi par moment.

Ouais, ok, c'est sympa une fois, il retranscrit visuellement, ce qui à mon sens est une erreur de le faire mais qui et plutôt bien réussi, le rêve, le monde onirique avec sa censure, la condensation, le déplacement, mais au final ça reste toujours bien trop nébuleux alors que le rêve a un sens, celui du rêveur, comme un rebus. Lynch au bout d'un moment je trouve que derrière le style, bah il reste pas grand chose si ce n'est ce que les gens perçoivent à travers leur propre psyché du monde énigmatique de l'auteur, de la pure branlette intellectuelle, le rêve se transporte déjà mal en œuvre littéraire, et la poesie retranscrit bien mieux ce qu'est le rêve et sa logique que n'importe quel film à travers les figures de style et métaphores porteurs de sens.

Les fans de Lynch, public faussement élitiste alors que les 3/4 n'ont aucune culture littéraire, linguistique ou sur le rêve et vont disserter sur la profondeur infini de twin peaks dépassant des stefan Zweig, Dostoïevski, alors que c'est plus ou moins un gloubi glouba d'images oniriques traduites visuellement dans le cinéma, ça perd de son côté énigmatique qu'est le rêve, alors c'est normal qu'il garde son côté faussement intellectuel car l'image tue la dissimulation des désirs présentent dans le rêve, cf que permet mieux à mon sens l'écriture.

C'est pas le bon media pour ça. Donc bon, c'était y'a 29 ans quand même, lynch artistiquement il était déjà mort.

FR

frankiemachine

il y a 2 mois


Faut pas oublier que sa dernière œuvre majeure, même si c'est probablement un des meilleurs films jamais fait, date de 2001.

En comparaison, Scorsese a sorti un film il y a deux ans.

c'est pas le même niveau. Scorses est un besogneux, un faiseur, à part 2/3 films au début des années 80, c'est relativement insipide. Les réals qui enchaînent au moins 3 chef d'oeuvres (Lynch est constant depuis les débuts) il y en a très peu, après l'âge d'or hollywoodien (aux usa Kubrick, les 3 premiers films de Ridley Scott, et pas grand chose d'autre). Il pose dès le début un univers qu'on identifie en 1 seul plan, un cinéma unique. Il ne fera ensuite que raffiner, pour arriver à des chef d'oeuvres tels fire walk with me ou Mulholland drive. C'est déjà pas mal...!

B5

bloblomv57

il y a 2 mois

Elephant man à regarder pour finir dépressif https://image.noelshack.com/fichiers/2019/37/4/1568310538-jesus-le-hutt.png

Il a fait des trucs cools mais je pense qu'on est biaisé en France, il a beaucoup collaboré avec des studios français, il a reçu deux fois la légion d'honneur. https://image.noelshack.com/fichiers/2019/37/4/1568310538-jesus-le-hutt.png

Son adaptation de Dune bordel https://image.noelshack.com/fichiers/2020/26/5/1593191191-ahi-marlou.png

OV

OrdoVoltar

il y a 2 mois


La plupart de ses succès datent d'il y'a plus de 20 ans, tout le monde cite twin peaks, Mulholland drive ou Lost highway que je trouve brouillon pour ce dernier, un goût d'inachevé et de fainéantise malgré une bonne BO avec Trent reznor, mais ça n'en fait pas un bon film.

Lynch ça reste le cinéma expérimental, mais à mon humble avis ça reste trop brouillon. C'est le semblant de petit génie en cours de français qui fait son expo en dehors de la marge, qui fait un contrepied face aux règles établies, mais à force de le faire on était plus vraiment épaté par Lynch.

Un peu comme kojima dans le jv, j'ai beau adorer MGS, il est dans certains thèmes abordés dans death standing et mgs4 une caricature de lui-même, Lynch ça l'était aussi par moment.

Ouais, ok, c'est sympa une fois, il retranscrit visuellement, ce qui à mon sens est une erreur de le faire mais qui et plutôt bien réussi, le rêve, le monde onirique avec sa censure, la condensation, le déplacement, mais au final ça reste toujours bien trop nébuleux alors que le rêve a un sens, celui du rêveur, comme un rebus. Lynch au bout d'un moment je trouve que derrière le style, bah il reste pas grand chose si ce n'est ce que les gens perçoivent à travers leur propre psyché du monde énigmatique de l'auteur, de la pure branlette intellectuelle, le rêve se transporte déjà mal en œuvre littéraire, et la poesie retranscrit bien mieux ce qu'est le rêve et sa logique que n'importe quel film à travers les figures de style et métaphores porteurs de sens.

Merci bien, du cinéma de péteux. C'est esthétique et c'est à peu près tout.

FR

frankiemachine

il y a 2 mois


La plupart de ses succès datent d'il y'a plus de 20 ans, tout le monde cite twin peaks, Mulholland drive ou Lost highway que je trouve brouillon pour ce dernier, un goût d'inachevé et de fainéantise malgré une bonne BO avec Trent reznor, mais ça n'en fait pas un bon film.

Lynch ça reste le cinéma expérimental, mais à mon humble avis ça reste trop brouillon. C'est le semblant de petit génie en cours de français qui fait son expo en dehors de la marge, qui fait un contrepied face aux règles établies, mais à force de le faire on était plus vraiment épaté par Lynch.

Un peu comme kojima dans le jv, j'ai beau adorer MGS, il est dans certains thèmes abordés dans death standing et mgs4 une caricature de lui-même, Lynch ça l'était aussi par moment.

Ouais, ok, c'est sympa une fois, il retranscrit visuellement, ce qui à mon sens est une erreur de le faire mais qui et plutôt bien réussi, le rêve, le monde onirique avec sa censure, la condensation, le déplacement, mais au final ça reste toujours bien trop nébuleux alors que le rêve a un sens, celui du rêveur, comme un rebus. Lynch au bout d'un moment je trouve que derrière le style, bah il reste pas grand chose si ce n'est ce que les gens perçoivent à travers leur propre psyché du monde énigmatique de l'auteur, de la pure branlette intellectuelle, le rêve se transporte déjà mal en œuvre littéraire, et la poesie retranscrit bien mieux ce qu'est le rêve et sa logique que n'importe quel film à travers les figures de style et métaphores porteurs de sens.

s'il y a un réalisateur pas brouillon (on peut lui reprocher tout sauf ça) c'est bien Lynch. Il allait jusqu'à déposer lui-même de la poussière sur un radiateur à l'arrière-plan sur une scène de 5 secondes... Tout est hyper travaillé, chaque plan est un tableau.
C'était le dernier surréaliste (et très peu expérimental en fait), un cinéma freudien tendance psychotique (alors que l'autre grand freudien, Hitchcock, explorait la névrose).

OV

OrdoVoltar

il y a 2 mois

c'est pas le même niveau. Scorses est un besogneux, un faiseur, à part 2/3 films au début des années 80, c'est relativement insipide. Les réals qui enchaînent au moins 3 chef d'oeuvres (Lynch est constant depuis les débuts) il y en a très peu, après l'âge d'or hollywoodien (aux usa Kubrick, les 3 premiers films de Ridley Scott, et pas grand chose d'autre). Il pose dès le début un univers qu'on identifie en 1 seul plan, un cinéma unique. Il ne fera ensuite que raffiner, pour arriver à des chef d'oeuvres tels fire walk with me ou Mulholland drive. C'est déjà pas mal...!

Taxi Driver
Raging bull
The departed
Goodfellas
Mean Streets
...

Il met 40 vitesses à Lynch hein.

Frankie qui nous rédige ses pavés en se pignolant à moitié, un verre de cristal empli de ses pets qu'il hume entre deux paragraphes, pour s'inspirer.

ET

EdnaTheX

il y a 2 mois

Faut pas oublier que sa dernière œuvre majeure, même si c'est probablement un des meilleurs films jamais fait, date de 2001.

En comparaison, Scorsese a sorti un film il y a deux ans.

La saison 3 de Twin Peaks, c'est pas une oeuvre majeur ?

ET

EdnaTheX

il y a 2 mois

Taxi Driver
Raging bull
The departed
Goodfellas
Mean Streets
...

Il met 40 vitesses à Lynch hein.

Quel drôle d'idée de placer sur un plan de comparaison Scorsese et Lynch. Ca a tellement rien à voir qu'on comprend pas bien pourquoi faudrait privilégier l'un pour exclure l'autre.

EL

Elmhaye

il y a 2 mois

J'avais adoré son film Eyes Wide Shut
Fidelio
ET

EdnaTheX

il y a 2 mois


J'avais adoré son film Eyes Wide Shut
Fidelio

Faudrait que tu vois Le Grand Blond avec une chaussure noir alors

L_

Lebegue__2

il y a 2 mois

Bah aucune attache à Lynch, jamais regardé ses films. Pourquoi tu voudrais que je sois touché ?
J'ai été plus touché par la mort de Belmondo car j'ai grandi avec ses films et qu'il y avait une vraie attache par rapport à l'enfance.
JM

JusMonde

il y a 2 mois

Et dire que c'était lui qui avait fait la pub ultra cringe de la PS2
F6

Ferenczi63

il y a 2 mois

s'il y a un réalisateur pas brouillon (on peut lui reprocher tout sauf ça) c'est bien Lynch. Il allait jusqu'à déposer lui-même de la poussière sur un radiateur à l'arrière-plan sur une scène de 5 secondes... Tout est hyper travaillé, chaque plan est un tableau.
C'était le dernier surréaliste (et très peu expérimental en fait), un cinéma freudien tendance psychotique (alors que l'autre grand freudien, Hitchcock, explorait la névrose).

Brouillon scénaristiquement et dans sa vision du rêve qu'il veut donner. Il ne reste rien à la fin de twin peaks au sujet même de la nature du rêve, de l'inconscient, c'est un mélange de surnaturel, de lubies de Lynch, et je le reconnais d'une ambiance extraordinaire, mais ça fait pas une bonne série

Et en réalité quand on analyse le rêve de manière sérieuse, il raconte n'importe quoi. Tu peux travailler à fond un film, je ne lui reproche pas ça, je lui reproche le côté brouillon et sans véritable sens, c'est ce que Freud arrivait à déceler du siècle en sortant des interprétations prémonitoires des peuples primitifs du rêve, comme cette rêveuse qui en lui rapportant un rêve où elle se sentait suivie par un homme, se retourne dans le rêve et lui demande pourquoi donc il la suit, ce dernier répond alors : "je ne sais pas, c'est vous qui rêvez".

Le message, le sens que lui-même se donne à travers son œuvre relève je pense de la féniantise. Il en donne pour tout le monde, car il y'a trop de zones d'ombres ce qui permet à chacun d'y caler un sens qu'on veut bien donner selon notre propre psyché, alors que tous ses films, c'est le même film, avec des images récurrentes mais avec l'incapacité trop souvent d'y apporter du sens.

Il laisse le spectateur et lui dit "vas-y débrouille toi", ce que les groupies comprennent par "allez, vas-y branle toi intellectuellement". Là, ce dont tu parles, c'est la surface, oui, il s'y attarde, je serai malhonnête de dire qu'il n'y a pas un travail dans les décors, l'ambiance, la bo de twin peaks que j'écoute encore dans ma voiture pour certains titres, mais à la fin tu te dis tout ça pour ça ? Y'a des creux, un rythme inutilement lent, ça tire en longueur pour rien.

Lynch ne comprenait rien à Freud pour avoir lu l'œuvre complète de Freud, et à la logique du rêve, du rêve construit comme un langage. Le délire du psychotique, comme pour Schreber est selon Freud un effort vers la guérison, ce qui a été aboli au dedans, réapparaît au dehors par le délire, les voix, le dieu omniscient, menaçant de Schreber qui souhaite repeupler la terre en subissant l'accouplement.

Ce que Freud a su faire, c'est prendre le délire de Schreber au sérieux en y decelant un sens. Et même si aujourd'hui tous les psychanalystes ne sont pas en accord avec lui sur l'aspect primordial de l'homosexualité refoulée de Schreber, il y'a des éléments communs du fait de l'éducation particulière de son père et de l'influence dans son délire.

Lynch ça n'a rien avoir avec la psychose, d'autant plus que Freud ne s'y intéresse quasiment pas, à la fin de sa vie avec le clivage à la suite de ferenczi, la psychose c'est surtout lacan et les anglais, le freudien psychotique ça n'existe pas, Freud n'aimait pas les patients pervers et psychotiques, il aimait son petit quotidien viennois de patientes hystériques et névrosés de la petite bourgeoisie. Et le seul cas, c'est Schreber, dont il a seulement lu l'œuvre.

Les mémoires d'un nevropathe, de Schreber traduisent bien mieux la logique de la psychose que le cinéma de Lynch. Y'a des thèmes récurrent dans ses mémoires, ce qui n'a pas pu être symbolisé, fait retour dans le réel, dans ce qui n'a pas de sens, le délire, les voix, le rêve, et c'est ce que je reproche à Lynch, le fait de croire que le rêve c'est juste une affaire d'enigmatique sans sens, alors que le délire de Schreber donne un sens sur ce qui en a pas, sur le trou du traumatisme par la relation particulière qu'il avait avec son père.

Quand j'ai regardé Lost highway évidemment que j'ai perçu des traces du domaine onirique, mais c'est purement superficiel, suffit pas de mettre des scènes à dominantes sexuelles, de meurtre pour traduire la logique du rêve.

Je pense qu'il avait peur, qu'il était frileux de donner un sens à ses films par peur qu'on découvre la réalité de la chose, le manque de profondeur derrière l'image, ce ne serait donc que ça. Alors que là, on peut se branler inlassablement sur du vide.

Même en regroupant ses œuvres entre elles, ca reste superficiel, on aurait pu travailler sur la répétition, mais même pas, comme l'oeuvre d'un poète, il y'a une logique, un sens qu'il donne à son œuvre malgré des métaphores et figues énigmatiques, là où Lynch laisse le spectateur désœuvré face à un début de rébus inachevé.

L'intérêt c'est quand même de comprendre le sens du délire de Schreber, Lynch fait ce que fait Schreber, il se masturbe pas à l'écrit, mais cinématographiquement. Schreber le sait qu'il est tourné sur lui-même par son écriture, par sa sensualité et son désir d'être la femme de dieu repeuplant la terre, épousant les béatitudes féminines, et lynch avait lui aussi un sacré mélon, qu'à la différence de Schreber qui sombre dans le délire lorsqu'il accède à des responsabilités, lynch comme kojima gonfle d'autant plus son melon.

Si lynch avait montré la réalité derrière l'artifice, on aurait eu ce que kojima a montré en passant de mgs2 à mgs4, MGS4 a tué mgs2 et ses points d'interrogations, mais à la différence de Lynch, MGS2 avait un sens à lui tout seul. Lost highway je suis désolé c'est creux, c'est expérimental.

De twin peaks, et de sa fin, je retiens le visage et le jeu d'acteur, mais ca n'a aucun sens de mêlé surnaturel, monde onirique, alors que tous les personnages du rêve incarnent le rêveur lui-même, twin peaks accepte des histoires séparées même si dans un monde étroit et intimiste. Il a créé un univers, mais c'est pas du tout le monde du rêve, c'est un semblant de rêve, mais c'est éclaté au fond, creux, visuellement c'est top, au fond c'est creux.

MM

MillenniumMambo

il y a 2 mois

Au vu des commentaires apparemment Lynch ne faisait pas l'unanimité mais ça ne me surprend pas. C'est vrai que son cinéma demande un certain laisser aller, il faut se laisser porter par son œuvre, la ressentir sans forcément chercher à la rationaliser sur l'instant.
Lynch met en scène le rêve, le cauchemar, la psychose… En dehors de » une histoire vraie » la narration est volontairement déstructurée, ça peut en perdre certains me dire que Lynch est surcoté ou que c'est de la merde, c'est uniquement une question d'appréciation personnelle. En aucun cas, on peut nier qui a marqué le cinéma et les esprits.
Même des esthétes comme Villeneuve ou Refn peut-être plus apprécié ici, lui rendre hommage dans leurs œuvres respectives https://image.noelshack.com/fichiers/2022/37/4/1663270498-sans-titre-1-removebg-preview-2.png
F6

Ferenczi63

il y a 2 mois

Et faut bien se mettre dans la tête que lorsque nous rêvons, nous régressons, et nous sommes tournés vers nous même, ce que faisait Schreber dans son délire, ce que font beaucoup d'artistes avec leur œuvre.

Mon reproche de Lynch, c'est qu'il est l'antithèse même en réalité de la notion du rêve freudien, Freud cherchant à s'émanciper du mysticisme du rêve pour y déceler un sens, les mécanismes de défense, la censure, la condensation, le déplacement voilant les désirs refoulés.

Lynch c'est le retour au rêve énigmatique, il le dit clairement dans des interviews qu'il ne cherche pas à donner un sens forcément, et qu'il laisse des choses sans être pour autant être rattachées à d'autres éléments du film.

Lynch se range du côté du masturbateur invétéré, du rêveur, du contenu manifeste, visuel du rêve, et non du contenu latent, ce contenu ne l'intéresse pas alors que c'est celui qui interressait Freud, savoir ce que le rêveur dit à travers son rêve.

C'est pas une insulte de dire que Lynch était un masturbateur, et qu'il propose de la branlette intellectuelle, mais même ça parfois ça branlette elle est pas bonne et manque de rythme, autant se taper une bonne queue qu'un twin peaks mou.

Il est comme kojima flanquant son nom partout, il va jusqu'à s'introduire dans sa propre série. C'est le propre même du rêveur que de dire "moi je", l'autre du rêve, c'est nous, comme le psychotique qui dans son délire peut prétendre à être tout à la fois.

L'œuvre se doit de donner un sens sur ce qui n'en a pas, c'est l'art sauce New age, faussement cryptique, énigmatique. Les mythes, les contes, traduisaient quelque chose dans le symbolique du réel qui n'a pas de sens chez l'homme, là où Lynch tente de traduire, de transcrire un rêve manifeste tel que

C'est purement de la fainéantise, comme un patient qui raconte un rêve, et s'arrête à ça, à raconter, traduire les images du rêve, du contenu manifeste sans voir le contenu latent. Y'a pas de mal à donner du sens à l'énigme, si c'est bien fait, pas comme mgs4 pour kojima, et je pense que Lynch n'avait que la branlette intellectuelle car il ne sait pas traduire du sens intelligemment.

C'est un dégénéré qui a réussi car le monde et l'art actuel manque de cadre et pense que tout est art. Lynch c'est l'art pornographique, donc l'inverse même de l'art puisqu'il traduit de manière directe la pulsion, le rêve, son contenu manifeste, sans la sublimer cette pulsion en la deviant dans la culture, en barrant le désir, en lui donnant un sens pour mieux l'éviter.

Ce que faisaient les grecs avec leurs mythes du meurtre du père avec chronos, Oedipe, Antigone, etc. Lynch c'est le néant du sens et le tout du visuel, mais c'est triste de voir certains l'ériger en génie, alors que du rêve il n'en a compris que la surface, les images, personnellement ça m'intéresse peu de voir les lubies narcissique de Lynch inlassablement, ça m'a suffit avec Mulholland drive, Lost highway et les deux saisons de twin peaks. Qu'il repose en paix dans son long rêve de masturbateur invétéré tourné sur lui-même, il ne tentait même pas de communiquer à autrui le sens de ses émotions et désirs, un cinéma purement Narcissique, pour lui, mettant au cinéma visuellement ses rêves sans l'effort intellectuel de les comprendre, de les analyser puisqu'il s'y plaisait plus à contempler l'image

F6

Ferenczi63

il y a 2 mois


Pour comprendre Lynch faut avoir vécu aux US un petit moment pour respirer le même air que son oeuvre

C'est pas forcément prétentieux, mais le côté mystique de l'oeuvre attire les prétentieux

Ce sont pas des films pour tout le monde

Ce sont des films narcissiques, pour lui. Et il arrive à faire croire qu'il s'adressait à un autre, au public qui donne du sens à une oeuvre qui n'en a pas la plupart du temps.

Sh2, puisque c'est cité par un khey au dessus, a mieux compris l'inconscient, le refoulement et la nature du rêve que Lynch et le traduit à merveille car ça a du sens les images, les symboles que James donne à silent Hill.

Balancer à la tronche du spectateur le contenu manifeste du rêve, sans traduire le contenu latent, c'est de la pure fainéantise par peur de voir ce qu'il y'a derrière le rideaux, et c'est pas donné à tout le monde de faire un silent Hill 2 en donnant du sens sans détruire l'œuvre.

Les japonais n'ont pas attendu Lynch pour comprendre la nature de l'inconscient, faut quand même amoindrir un peu la fameuse influence de Lynch et de twin peaks, puisque c'est un cinéma éminemment Narcissique et que s'en inspirer est impossible, sinon en s'inspirant du délire d'un autre alors que c'est en jouant avec leur folie privée que les artistes développent leur œuvre

L'intelligence d'un silent Hill 2, c'est d'amener le joueur a vivre ce que James traverse inconsciemment avec la ville de silent Hill, ses propres démons, fantasmes, sa propre censure, ses compromis entre ses désirs et la censure transformant ainsi les infirmières sexy, désirables en monstres.

Aujourd'hui encore, certains débattent sur le sens de telle scène dans lost highway alors que la plupart ça vient juste d'un jet, d'une idée de Lynch qui trouvait ça sans doute intéressant de traduire de manière visuelle ce qu'il pouvait percevoir en rêve, c'est du cinéma porno, on te balance des scènes explicites de désir là où auparavant on dejouait la censure non pas en interdisant l'interdit, mais en sublimant les pulsions par le symbolisme qui a du sens.

Lynch c'est pas du symbolisme, puisque ça manque de liant, de connexions entre les différents éléments pour traduire le langage de l'inconscient, il ne substitue pas le réel par le symbole, ce que faisaient les mythes. C'est prendre les gens pour des cons que faire un melting pot de choses et d'autres et de prétendre toucher du doigt le rêve et l'inconscient, alors que les mythes eux-mêmes traduisent une logique. C'est prendre les gens pour des idiots en pensant que le rêve ça n'a pas de sens et qu'on peut balancer à la tronche du spectacteur son rêve en cinéma. Sade faisait pareil, il traduisait ses propres fantasmes de manière explicite, c'était un idiot avec du style, mais au moins sa branlette était bonne, lynch elle parfois même pas bonne.

D4

D4rkS0uls

il y a 2 mois

Lynch c'est à peine l'étage au dessus de Marvel dans la cinéphilie.

Clairement, faut qu'ils arrêtent de se branler

D4

D4rkS0uls

il y a 2 mois

Qui va lire les pavés du VDD sérieux ?
MM

MillenniumMambo

il y a 2 mois


Qui va lire les pavés du VDD sérieux ?

Je les ai lu, et le pire c'est que j'ai même pas l'impression que ce soit du chat ChatGPT il y a une vraie rancœur envers Lynch… ça sent le vécu le mec sort des pavax comme ça et reproche à Lynch faire de la branlette intellectuelle

VL

VirnaLisi

il y a 2 mois

Non beaucoup de gens en parlent.
RIP à lui 🙏
MA

Marcasse

il y a 2 mois

Lynch c'est pas du symbolisme, puisque ça manque de liant, de connexions entre les différents éléments pour traduire le langage de l'inconscient, il ne substitue pas le réel par le symbole, ce que faisaient les mythes. C'est prendre les gens pour des cons que faire un melting pot de choses et d'autres et de prétendre toucher du doigt le rêve et l'inconscient, alors que les mythes eux-mêmes traduisent une logique. C'est prendre les gens pour des idiots en pensant que le rêve ça n'a pas de sens et qu'on peut balancer à la tronche du spectacteur son rêve en cinéma. Sade faisait pareil, il traduisait ses propres fantasmes de manière explicite, c'était un idiot avec du style, mais au moins sa branlette était bonne, lynch elle parfois même pas bonne.

C'est complètement faux, écrire ça revient à avouer que tu ne sais pas de quoi tu parles. On pourrait même en déduire que le seul qui fait de la branlette intellectuelle "à la française" (c'est à dire en ne s'embarassant pas des données factuelles mais en se basant uniquement sur son ressenti) c'est toi.

Les livres de Michel Chion (édition les cahiers du cinéma) donnent toutes les clés de compréhension de l'univers de David Lynch (car les éléments logiques qui explicitent et structurent cet univers fonctionnent de manière cohérente pour tout ses films) + ceux de Mark Frost font de même pour Twin Peaks (il fait même un lien passionnant et vertigineux avec l'histoire cachée des États Unis soit dit en passant).

Combien de fois il va falloir vous demander d'arrêter de parler cinéma quand vous n'y connaissez rien parce qu'en réalité ça ne vous intéresse pas ?

F6

Ferenczi63

il y a 2 mois

C'est complètement faux, écrire ça revient à avouer que tu ne sais pas de quoi tu parles. On pourrait même en déduire que le seul qui fait de la branlette intellectuelle "à la française" (c'est à dire en ne s'embarassant pas des données factuelles mais en se basant uniquement sur son ressenti) c'est toi.

Les livres de Michel Chion (édition les cahiers du cinéma) donnent toutes les clés de compréhension de l'univers de David Lynch (car les éléments logiques qui explicitent et structurent cet univers fonctionnent de manière cohérente pour tout ses films) + ceux de Mark Frost font de même pour Twin Peaks (il fait même un lien passionnant et vertigineux avec l'histoire cachée des États Unis soit dit en passant).

Combien de fois il va falloir vous demander d'arrêter de parler cinéma quand vous n'y connaissez rien parce qu'en réalité ça ne vous intéresse pas ?

Ouais mais me sortir des interprétations qui ne sont pas les tiennes ne fait que noyer le poisson, c'est le jeu des faibles de se retrancher derrière les autres pour éviter de penser par eux-mêmes.

Ah c'est pas moi qui le dit, c'est Michel chion

Mais khey, t'es incapable de parler en disant "je", en étant sujet de ta parole, en assimilant ce que tu as pu lire. Et tu me fais ensuite le procès en me disant que j'y connais rien, alors excuse moi d'avoir un minimum travailler sur mon propre inconscient, sur mes rêves et d'avoir lu, donc non, je ne me base pas sur l'unique monde des sens.

J'en sors justement par l'analyse, en sortant du contenu simplement manifeste du rêve, ce que Lynch traduit visuellement, par le discours latent du rêve, l'analyse et cd que le rêveur en dit.

Si t'as besoin de Michel pour te dire comment interpréter lynch y'a un problème, t'es pas différent du religieux qui te sort son bouquin ou les paroles de ses parents pour dire quoi penser.

Et d'ailleurs, je te parle à toi, donc je vais être poli mais ferme la gentiment quand tu dis "vous" dans ton dernier paragraphe. Si tu veux causer et réfléchir, tu le fais par le je, pas par le "on", donc retourne dans l'ignorance que tu m'imputes l'idiot du village qui contemple lynch se masturber en plaquant au cinéma ses rêves dénués de sens.

Le travail culturel, il se fait par cette quete de sens, Schreber dans ses mémoires serait aujourd'hui pris pour un génie, alors que ce trop de signifiants sur lesquels il n'arrive pas à mettre de sens ne le rend pas intelligent pour autant, ni même intéressant même s'il a captivé le monde en étant à l'origine pour Lacan de la structure de la psychose.

Un khey plus haut nous parle d'un lynch représentant la psychose freudienne, alors que Freud son modèle c'est la névrose, et il calque l'Œdipe du garçon sur celui de la fille, comme il calque le modèle névrotique sur celui de la psychose. Lacan et les psychanalystes anglais c'est la psychose, comme le petit dick cas de Mélanie Klein sur l'accès au symbolique. Et cet accès au symbolique c'est pas ce que fait lynch, il tient plus du monde du petit dick qui joue de manière lancinante avec son petit train que du génie artistique, mais aujourd'hui on fait de l'idiot du village un génie, encore plus si il est incompris, c'est nécessairement un geni alors que ça relève juste son incapacité à substituer la chose, le réel, par le symbole et permettre l'accès au langage communicable à un autre.

Ne pas essayer de se faire comprendre, c'est pas de l'ordre du génie, et il le dit clairement dans des interviews qu'il ne cherchait pas à le faire : https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Quand-David-Lynch-ne-voulait-pas-expliquer-Mulholland-Drive--Je-n-aime-pas-trop-m-etendre-sur-la-signification-des-choses

Donc le comparé à l'inconscient freudien comme certains c'est osé et ça c'est faux, puisque Freud même le délire de Schreber le prend au sérieux et donne du sens, parfois trop, et pour lui le délire est une tentative de guérison en donnant du sens sur ce qui n'a pas pu être symbolisé, ce qui ne l'a pas été au dedans, fait retour au dehors par le délire.

Il est comme le petit Dick que l'on qualifierait aujourd'hui d'autiste : "Quand il parlait, il utilisait en général son maigre vocabulaire d'une manière incorrecte. Il n'était pas seulement incapable de se faire comprendre : il n'en avait pas le désir. Bien plus, sa mère percevait parfois chez lui une attitude parfaitement négative s'exprimant dans le fait que souvent, il faisait juste le contraire de ce qu'on attendait de lui." Mélanie Klein, l'importance de la formation du symbole dans le développement du moi.

Donc non, on est pas du tout dans la logique artistique du passé, lynch c'est l'art moderne péteux, fumeux, purement visuel, faussement cryptique car il n'a rien à dire, donc plutôt que de se risquer à dire, à être responsable et à engager sa parole en donnant du sens, il se retranche derrière le côté faussement énigmatique qui satisfait tout le monde.

Et le factuel, je ne pense pas que Lynch ça le préoccupait, si t'as réellement étudié ce qu'est l'inconscient et le domaine du rêve autrement que dans un magasine féminin, tu sais que ce qui importe n'est pas la réalité factuelle, mais la réalité psychique. Le rêve ne traduit pas le réel, mais donne du sens par le symbole sur ce qui échappe à l'homme.

Et c'est justement ce que je reproche à Lynch, de faire un melting pot entre côté onirique, surnaturel et si en plus on rajoute selon tes dires l'histoire cachée des usa ça n'a juste aucun sens. Le rêve, c'est pas l'histoire de France et des usa, c'est celui du rêveur, lynch n'était ni historien, ni psychanalystes, de l'histoire des us, et de l'inconscient il n'y connaissait pas grand chose, des liens, des nœuds on peut en faire plein, mais même tes auteurs se réfèrent à leur propre référence en utilisant les zones d'ombre de son œuvre (et elles sont nombreuses) pour y caler justement leurs interprétations selon leur histoire, leur propre monde sensible, alors que Lynch et son œuvre n'est pas tourné vers ça, vers eux, mais vers son monde intérieur onirique.

Je peux te dire moi aussi une interprétation savoureuse de mgsv du fait de sa fin nébuleuse, en usant de la bible et d'une autre lecture par les œuvres auxquelles il fait référence comme 1984 sur le langage ou Moby Dick, c'est farfelu. Mgsv, même si je l'adore, est à mon avis raté sur son scénario et sur le propos même du jeu, c'est un jeu qui assume ne pas avoir de sens dans une guerre sans fin, mais a le mérite d'inclure le joueur dans ce non sens en brisant le 4eme mur, là où Lynch se masturbe en balançant par le cinéma ses rêves, images oniriques sans véritable sens. Mgsv, cette sensation de fin avortée, amputée de son sens, est présente dans chaque œuvre de Lynch quasiment, mais c'est pas signe d'un génie que de ne pas aller plus loin que ça, au bout d'un moment faut pas descendre Scorsese comme un khey l'autre page, alors que Lynch n'a jamais changé de registre cinématographique.

C'est pas ça le génie artistique, ça tient plus de l'autisme qui ne cherche pas à se faire comprendre, qui singe en réalité le retrait du monde et de la réalité car il n'est pas autiste, ni psychotique, mais tourné vers lui-même comme sade en prenant le media du cinéma comme réceptacle de ses fantasmes, désirs, images oniriques de manière brute, sans travail culturel.

Le meurtre, le viol, l'inceste, le cannibalisme, pourraient être dévoilés de manière directe, de même que les rêves si on les mettait en scène en film, mais ça n'aurait aucun intérêt. Et c'est le cinéma de Lynch, qui est à l'image de notre époque, d'un manque de limite permettant la sublimation des pulsions, même un scénario porno c'est de trop, il faut la satisfaction directe pulsionnelle, montrer l'explicite et lynch le fait même si tu me dis que je n'ai rien compris

Balancer des images à consonnance sexuelle et violente comme il le fait dans Lost highway, c'est pas ça le travail culturel. C'est en substituant justement la chose, à son symbole qui permet d'accéder à la culture, et mettre sur un piédestal un artiste dégénéré comme lynch c'est un symptôme de ce déclin culturel qui associe vaguement Freud, le rêve, avec lynch sans savoir vraiment de quoi parlait Freud pour le rêve, un compromis entre le désir voilé et la censure, ou plus tard dans l'au-delà du principe du plaisir la force de la compulsion à la répétition face au trauma comme les traumatisés de guerre et le jeu de l'enfant de la bobine.

Lynch, c'est le retour à ce que dénonce freud dans l'interprétation du rêve, la vision mystique du rêve, Freud s'inscrivant dans la veine des positivistes. Là où le rêve est un symptôme comme l'acte manqué, une formation de l'inconscient pour Freud, lynch retourne à l'énigmatique sans sens du rêve, un mélange d'images oniriques stagnant au contenu manifeste, c'est comme rester ébahi par l'image, par le rêve qui défile devant nos yeux mais sans volonté de traduire le rêve en mot par peur d'en sortir.

C'est la définition même du masturbateur invétéré qui reste coincé dans son fantasme, dans sa rêverie, et le pire c'est que Lynch comme Sade en jouit. L'un, on en a fait un paria, à raison, l'autre un génie, ça montre simplement les moeurs de notre époque.

Dostoïevski était un génie lorsqu'il accède au mythe du meurtre du père dans les frères Karamazov, par ses multiples voix traduites par les personnages, à la fois représentant le tueur, le rédempteur, le pécheur, et la culpabilité face au crime, il parle, il donne du sens à cette violence, là où Lynch la balance comme sur une peinture tel que et te dit "débrouille toi, je me masturbe, je fais mon œuvre pour moi, sans chercher à me faire comprendre".

Aucun poète ne fait ça, les métaphores traduisent des images, sensations, émotions, difficilement dicible par un discours universitaire, il se tourne justement sur ce que tu honnis, le monde des sens mais en prenant le recul en y mettant du sens, là où Lynch est empêtré dans ces rêves sans en sortir.

F6

Ferenczi63

il y a 2 mois

Mysterious skin, traite bien mieux du rêve et de l'inconscient, du trauma, que Lynch le fait de manière peteuse. Mais c'est trop explicite, l'auteur en dit trop selon les standards lynchien, il donne du sens sur les rêves du petit Brian pensant avoir été enlevé par des extraterrestres.

Lynch, lui s'arrête comme la jeune fille du film, au contenu manifeste, énigmatique, là où Brian dans le film va plus loin que ce souvenir écran pour comprendre la nature de ses rêves répétitifs voilant sa vérité.

Mais comme ce film n'a pas l'aura onaniste lynchienne ça n'atteint pas le public dégénéré, sans repère actuel qui après la mort de dieu, retourne aux croyances New age, faisant du rêve quelque chose de mystérieux, pour combler le vide laissé par son absence.

TI

Tibordama

il y a 2 mois

Osef de ce manga
HO

Hann_Ouais

il y a 2 mois

RIP mais j'ai consommé aucune de ses oeuvres
F6

Ferenczi63

il y a 2 mois

Je les ai lu, et le pire c'est que j'ai même pas l'impression que ce soit du chat ChatGPT il y a une vraie rancœur envers Lynch… ça sent le vécu le mec sort des pavax comme ça et reproche à Lynch faire de la branlette intellectuelle

C'est pas ça la rancoeur, j'exprime de la crainte pour l'art actuel. Auparavant, lynch n'aurait pas reçu de telles louanges, on fait de lui un génie incompris alors qu'il ne tentait pas de se faire comprendre, comme kojima pour mgsv de manière maladroite.

Une fois ça va, mais le faire tout le temps ça montre quand même qu'il était limité dans son registre. L'artiste, c'est pas l'idiot qui traduit ses images oniriques de manière brutes, incompréhensibles à l'autre, et malgré le commentaire au dessus parlant d'interprétation de Lynch dans des bouquins, d'autres personnes interprètent son œuvre comme sans veritable sens pour troubler le spectateur.

Et ça, comme je dis ca passe une fois pour mgs2, ça passe moins pour mgsv, et Mulholland drive, c'est juste un Lost highway un peu mieux réussi, mais ça reste l'œuvre d'un onaniste.

Plus rien n'a de sens, et même linguistiquement on s'en rapproche aujourd'hui dans une volonté de nier les symboles, le féminin s'exprimant selon le masculin, selon l'altérité, l'autre. Aujourd'hui on est dans un relativisme total où l'on nie le sens des symboles, un homme une femme, ça serait quasi pareil.

Et où je veux en venir avec lynch, c'est qu'il représente la dégénérescence artistique, du pur artifice visuel que l'on reprocherait à un Michael bay, mais qu'on trouve génial car faussement cryptique pour lynch, alors que c'est de la pure image, du visuel sans sens.

Avant on cherchait à donner du sens à la mort par les rites funéraires, à l'amour, à la sexualité, à ce qui est or sens, or langage, et aujourd'hui on se dit "tant pis, vas y je te balance mon rêve au cinéma au lieu de le comprendre, de sublimer cette pulsion, je t'envoie du porno représentant mes désirs de manière directe, sans déformation par la censure"

On ne parle pas à une personne de ses rêves de manière exhibitionniste, mais intimiste. Lynch retourne à ce qui se faisait avant, une personne parlant de son rêve à sa tribu, prenant ça soit pour une prémonition, ou l'attaque mystique de démons, le retour du côté mystérieux, et la fin de la première saison de twin peaks c'est quand même n'importe quoi entre les rêves de cooper et le surnaturel qui s'y ajoute.

Exhiber ses rêves comme il fait, ça montre quelque chose du type. Ce serait comme voir à travers nos rêves, les images et les diffuser sur un écran. Logiquement, il s'agit d'un viol de la pensée, sauf si on est un onaniste exhibitionniste et que l'on se masturbe sur ses propres rêves exportés en images.

Le poète faisait l'effort de voiler son désir par les métaphores et symbole,mais le sens n'en souffrait pas pour autant. C'est pas le cas de Lynch qui ampute le sens, et garde la forme du rêve, pas ce qu'il y'a de plus intéressant pour la culture.

Lynch c'est un 68ard dans l'âme, il est interdit d'interdire, plus rien n'a de sens, homme femme, peu importe, je te balance mes rêves et mes désirs à la tronche et débrouille toi, je peux tout montrer car rien n'est interdit. C'est justement par l'interdit que l'homme développait la culture, comprenait la sensibilité des désirs, comme Stefan Zweig dans la confusion des sentiments, il ne laisse pas le lecteur face à une histoire sans sens, l'énigmatique du désir n'est pas contraire à donner du sens à cette histoire, ou dans sa fine compréhension du désir féminin dans les 24h.

Lynch se fiche de ça, il est lynch, et balance les rêves de Lynch et image onirique sans désir de se faire comprendre, donc voilà c'est génial, car mdr c kom un rêve.

C'est comme vanter l'œuvre de Sade parce qu'il ne se gênait pas à exprimer ses désirs sexuelles même violents et contraire à la morale, un génie.