Ma lettre de demande d'AAH : bien ?

OP
SL

SoLonelyandSad

il y a un mois

Du haut de mes 25 ans, je vous adresse cette lettre pour une demande d'allocation destinée aux adultes en situation de handicap.
Je suis atteint d'une forme d'autisme, avec des difficultés d'apprentissage et des problèmes au niveau des relations sociales.

Lorsque j'ai effectué des jobs, j'ai constaté que j'avais des difficultés d'adaptation. Ces difficultés se caractérisaient par une communication difficile avec mes collègues, et des difficultés à me plier aux règles fixées par mes supérieurs hiérarchiques et à effectuer le travail demandé. Je n'ai eu que deux expériences professionnelles depuis l'âge de 18 ans (une en 2019, une autre en 2023). Lors de ma première expérience professionnelle, j'ai même hésité à démissionner, tellement le rythme de travail était difficile pour moi, et les relations avec mes collègues et ma hiérarchie étaient tendues.

Je suis atteint d'épilepsie, et je suis sous lamictal (anti-épileptique). Ce médicament entrave ma concentration et ma mémoire. J'ai de grosses difficultés pour dormir (je ne peux dormir sans prendre de mélatonine) et pour me lever tôt le matin ; il m'est quasiment impossible de me lever avant huit heures du matin. J'ai de grosses difficultés d'apprentissage à l'université. Etant étudiant depuis 2018, j'aurais normalement dû être diplômé du master en 2023. Or, j'ai redoublé trois fois en licence.

Je présente une addiction à la nicotine malgré mon arrêt du tabagisme en 2021, ainsi qu'une addiction aux écrans (hyper-connectivité) amplifiée. Sur Internet, je regarde principalement les mauvaises nouvelles ; je suis effectivement préoccupé par l'actualité internationale et le réchauffement climatique (selon un médecin et un psychologue, je souffre d'« éco-anxiété »).

Lorsque quelque chose va à l'encontre de mes intérêts et de mes valeurs, j'ai tendance à surréagir. Par exemple, lorsqu'un de mes collègues fait une « blague » douteuse, je hausse le ton. Lorsque je reçois peu de likes sur Tumblr, je me mets dans des états pas possibles.

À l'époque de la pandémie de Covid 19, j'ai traversé une longue période de dépression. Les principaux facteurs ont été le décès inopiné de mon frère, le sevrage tabagique suite à un violent pneumothorax, l'éloignement de mes amis, mes difficultés dans mon travail universitaire. Il était pour moi invivable de rester enfermé dans ma chambre toute la journée devant un écran, soumis à une importante charge de travail. J'ai été suivi par un psychiatre.

Lors du décès de mon frère pendant le confinement en 2020, j'ai été la seule personne qui était resté près de son cadavre, car mes parents étaient sous le choc. C'était moi qui avais aidé les agents des pompes funèbres à déplacer le corps. Cela a provoqué un profond traumatisme. Je me sentais tellement mal qu'une amie avait dû interrompre sa journée de travail plusieurs fois pour me téléphoner ou venir me rendre visite.

Mon environnement familial m'a compliqué la vie. J'ai un père lourdement dépressif depuis plus de dix ans, qui a eu des accès de violence (au point de faire intervenir la police et les médecins à domicile). Cela a encore entravé ma concentration pour mes études.

M2

Mentule2Bzezent

il y a un mois

Trop éloquent. Joue plus sur le côté victime de l'insertion ratée. Je suis autiste aussi.