Ma meuf baisse AUTOMATIQUEMENT le regard depuis que je lui ai LÉCHÉ LE FION.

OP
O2

Odeur2Baltrou

il y a 7 mois

L'anulingus est un pacte tacite entre les époux, une sorte de fiançailles par le léchage du fion.

C'est par une intuition, au sortir de la mairie un samedi d'avril, que cette idée m'est venue à l'esprit. Je n'étais pas loin derrière les époux, qui atteignaient déjà le parvis de l'hôtel de ville, lorsque l'hypothèse d'une alliance tacite est passée par l'examen de ma raison et qu'elle s'y est soumise.

Les invités accueillirent les mariés selon la coutume : avec une grosse poignée de riz, jetée par dessus la tête du couple, avant qu'au moins deux salves d'applaudissements les couronnent. Leur alliance fut reconnue publiquement. Cependant que monsieur goûtait aux félicités nouvelles que le mariage lui offrait - le sourire ému de sa mère - la mariée, déjà, s'amollissait du morne quotidien dans lequel elle s'était condamnée. Ce fut lorsque le père fit amener la décapotable que la mariée daignait enfin sourire et que, soudain, elle reprit conscience de sa tenue. Alors, maladroitement elle se faisait femme et ébouriffa son voile, encombré de riz, pendant que la foule excitée les acclamait aux cris de "Vive les mariés !".

La cérémonie avait été faite à la mairie et un accord fut signé, mais rien n'y faisait : jamais ces mariages ne duraient. Ni le faste champêtre qu'on y mettait ces jours-là, ni l'accueil républicain à l'entrée de la mariée ne rendaient à l'événement toute sa puissante symbolique d'antan. C'est ainsi que le vide abyssal de la salle à marier voit naître les comportements les plus artificiels de la vie sociale d'une commune : les conviés, par une folle envie de sacré, font de cette formalité une véritable cérémonie religieuse. Et tandis que les sceptiques s'étonnent de leur mine grave ; les plus dévots, quant à eux, le regard louvoyant entre les spectaculaires ornements du plafond, et les grandes figures des splendides frises, cherchent désespérément une idole méritant leur dévotion ; et ensemble, après s'être dévisagés, ils s'arrêtent sur Marianne, alors, ils se souviennent de la farce à laquelle ils participent.

L'effroi vécu face au spectacle aigre de ce mariage formalisé et paperassé, a ainsi fait naître en moi l'ambition de repenser le mariage. Cependant que le couple s'échangeait l'adverbe monosyllabique et que la salle gonflait aux pleurs de la bientôt-mariée, l'idée d'une nouvelle forme d'alliance s'échafaudait en mon esprit, par vagues successives qui furent les suivantes.

Désormais que mon raisonnement se mettait à la besogne, il me fallait trouver un lieu encore non débauché et pur de toute manipulation, où les fiançailles pussent se faire sans trahison. L'anus, ce coinstot sage, ce recoin intime, le point central des émotions refoulées et honteuses, s'affirmait naturellement comme le symbole auprès duquel une promesse pourrait être prononcée sans que jamais elle ne soit déshonorée.

Alors, les expériences passées avec des filles que j'avais un peu aimées me revinrent ; ces réminiscences scabreuses venaient ainsi étayer mes desseins matrimoniaux, et au rythme du sang battant mes tempes et ma trompe, ma conviction s'épaississait jusqu'à s'affirmer comme une évidence absolue.
Parce que, si j'avais été leur premier amour, j'avais surtout été leur premier mari, car, sans même que nous fussions face au maire, nous nous échangeâmes pourtant la bague au doigt. Autrement dit, mes phalanges s'aventurèrent en elles, par là où la décence veut que rien n'entre.

Et ces soirs-là, où je volais leur innocence, je leur jurais, du bout de mes lèvres posées sur leur anus, de garder pour moi seul le labyrinthe formé par les sillons bruns de leur pourtour anal. Alors elles ne protestaient plus, et nos fiançailles se faisaient. Je les embrassais plus tendrement encore, pendant qu'elles se soumettaient entièrement à moi ; et comme dans une mairie, elles me disaient "Oui je le veux" par saccades, entre deux inspirations du malade qui suffoque tandis que l'anneau de leur fente venait marier mon annulaire tressé de leur brousse sauvage de vierge. Puis enfin, elles éclataient.

C'est comme ça que je m'imaginais un mariage, plein de symbolique, avec un bout de l'autre sur le doigt. J'avais d'elles tout ce le monde récrimine, à savoir l'odeur de leurs seins et l'image nette de leur fion. J'avais leur honneur entre mes mains, et pour des femmes d'apparence si saintes, c'était énorme. Alors, nous nous aimions, par contrainte et obligation. Moi d'un amour désintéressé et elles d'un amour calculé. L'anulingus que je leur avais procuré faisait de nous un couple. Ainsi, entre elles et moi, une alliance tacite. Quand je rencontrais l'une d'elles dans la rue, dont j'avais miroité l'oignon, son regard plaintif suivi d'une parole de paupières me disaient : "Je sais que tu connais bien mon anus, mais promets-moi de le garder pour toi.". Et d'un clin d'œil maladroit, je promettais.

J'étais toujours sur le parvis de l'hôtel lorsque cette construction mentale du mariage par l'anus prit fin. Il ne restait plus personne, sinon des employés municipaux qui battaient le sol pour le nettoyer des restes de la fête. Des pigeons vinrent les assister en picotant les derniers grains de riz oubliés.

Vingt-deux mois plus tard, le couple dont j'avais assisté au mariage divorça suite à des différends irréconciliables. Définitivement, ils ne s'étaient pas mignardés le séant.

OP
O2

Odeur2Baltrou

il y a 7 mois

MF

Minette-Festive

il y a 7 mois

Bordel c'est quoi ce pavé pour si peu https://image.noelshack.com/fichiers/2019/27/2/1562101848-rsa.png

MW

MikuWaifuLaifu

il y a 7 mois

Normal t'as établi une hiérarchie dans votre relation en mangeant sa merde, elle sait qui est l'alpha

OP
O2

Odeur2Baltrou

il y a 7 mois

:

TJ

ThE-Jeje38720

il y a 7 mois

Ce texte est une réflexion provocante et très crue sur le mariage, les relations intimes, et les symboles sociaux qui l'entourent. En s'appropriant un langage vulgaire et des métaphores corporelles explicites, l'auteur semble vouloir détourner les rituels traditionnels du mariage, tout en les associant à une pratique sexuelle spécifique, l'anulingus, comme symbole de promesse ou d'engagement.

Le mariage civil est décrit comme vide de sens, une formalité républicaine dépourvue de la sacralité qu'on lui attribuait autrefois. L'auteur tente alors de réinventer un rituel intime et symbolique à travers l'exploration des tabous corporels. Ce texte flirte avec l'absurde et le grotesque pour questionner les conventions, les normes sociales et les concepts d'amour, de domination et de soumission dans le couple.

L'écriture semble volontairement provocatrice pour déranger et inviter à réfléchir sur la manière dont la société contemporaine banalise ou détourne les symboles autrefois sacrés, dans un mélange de fascination et de répulsion.

En somme, ce texte joue avec les limites du langage et de la bienséance pour exposer une vision personnelle, presque cynique, de l'amour et du mariage.

MM

Mauvaise_Magie

il y a 7 mois

Il est 1h du mat et tu crois que j'ai la force de lire ton pavé ? Bonne nuit khey…
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
Sinon, mon tonton a écrit ce livre, j'en profite pour faire de la pub: https://www.noelshack.com/2024-34-2-1724108242-img-0010.jpeg