Les chasseurs cueilleurs trouvent aisément leur subsistance, utilisent des outils et des matières premières facilement mobilisables (bois, peau, os, etc.), consacrent à cette activité un temps limité, ce qui leur permet de se livrer à d'autres occupations plus culturelles. Nomades, ils ne transportent presque rien et ne stockent pas la nourriture, ce qui favorise le partage des biens. Il s'agit donc d'une première société d'abondance

Avec la révolution agriculture du néolithique on passe lentement à une société oeuvrant pour l' accumulation de ressources avec stratification des hommes en classes, la compétition homme-homme pour les femmes apparaît et la violence également.

En réalité, les guerres apparaissent en même temps que la révolution néolithique et deviennent plus fréquentes et s'intensifient avec le développement d'une organisation sociopolitique au niveau de l'État, ce qui commence il y a à peine 5 000 à 7 000 ans.

Même des chercheurs comme Lawrence Keeley à la conception élargie de ce qu'est un acte de guerre, et qui inclut les homicides et les morts violentes par tous les moyens comme preuves de guerre, ainsi que les enterrements de masse en Europe, (qui peuvent représenter des personnes mortes de faim, de maladie ou au cours d'un long hiver) ne trouve encore AUCUNE preuve de guerre nulle part dans le monde avant il y a 10 000 ans.

Sur le plan archéologique, il n'existe aucune preuve aussi négligeable soit elle d'une quelconque forme de guerre dans le monde avant il y a environ 10 000 ans.

Si vous regardez les archives paléo-archéologiques, il n'y a aucune preuve d'une quelconque bataille ou guerre (à moins que vous n'incluiez certaines définitions extrêmement libérales de la guerre) chez les chasseurs-cueilleurs.

Accessoirement sur la violence en général :

" les différences écologiques entre les sociétés qui fondent leur subsistance sur la chasse et la cueillette, par opposition à l'agriculture et à l'élevage, se traduisent par des taux différents de conflits violents. Les sociétés préindustrielles qui fondent leur subsistance sur l'agro-pastoralisme ont des taux plus élevés de conflits violents internes et externes, et connaissent par conséquent une concurrence masculine plus forte, que les sociétés qui fondent leur subsistance sur la chasse et la cueillette. L'analyse de 19 variables de l'échantillon interculturel standard étaye fortement cette hypothèse. Sur la base de ces résultats, on peut affirmer que la révolution agropastorale a entraîné un renforcement de la concurrence entre les hommes."

Implications of the Neolithic Revolution for Male-Male Competition and Violent Conflict

Menelaos Apostolou

Bonus : l'art reflète aussi l'archéologie, quand vous regardez les peintures rupestres du paléolithique vous voyez des scènes de chasses et de vie en communauté. Quand vous passez au mode de vie civilisée, agricole sédentaire, les scènes représentées sont des massacres et des exécutions