ma pièce de théâtre absurde sur /20

OP
KS

KierkegardSoren

il y a 7 mois

Personnage 1 :
(S'adressant au mur, perplexe)
Bonsoir, monsieur !

Personnage 2 (AD) :
(Entrant par une fenêtre, comme si c'était la porte)
Salut, AD ça va ? Oui, non, peut-être ?

Personnage 1 :
(Commentant l'ombre d'une lampe)
Comment vas-tu... mec ? Mais pourquoi vas-tu, plutôt ?

Personnage 2 :
(Ajustant un chapeau imaginaire)
Ouais, tranquille... et toi ? Enfin, toi, c'est qui ?

Personnage 1 :
(Observant une mouche avec admiration)
Wooowww, le temps ! Ça date... hein ?

Personnage 2 :
(Comme s'il découvrait son propre reflet dans un miroir invisible)
C'est quoi... cette tête de ouf ? Mais où est la tête ?

Personnage 1 :
(Avec gravité)
Wesh... je suis fatigué... frère. Fatigué de quoi ? Fatigué de qui ?

Personnage 2 :
(À lui-même, sifflement)
Et toi, ça va... ou quoi ? Peut-être quoi, peut-être va, peut-être... rien.

Personnage 1 :
(Troublé, se parle à lui-même)
Et toi ?

Personnage 2 :
(Se met à l'envers pour répondre)
Bah tranquille, hein. T'es toujours chez ta... daronne ? C'est quoi une daronne ?

Personnage 1 :
(Comme s'il parlait d'un autre)
Ouais... je suis chez la daronne là. Au calme. Le calme est-il vraiment calme ?

Personnage 2 :
(Se levant pour s'asseoir)
Tranquille... Bon, c'était bien l'Italie ?

Personnage 1 :
(Parlant à une chaise vide)
Ouais ouais, on a kiffé... mon frère, on a kiffé. Mais qu'est-ce qu'on a kiffé ?

Personnage 2 :
(Riant sans raison)
J'ai vu ça, j'ai vu ça. Mais ai-je vraiment vu ce que j'ai vu ?

Personnage 1 :
(Tombant en avant, se relève immédiatement)
Eh vas-y... je suis K.O. de ouf, là. Gros, je suis K.O. à mort ! Mais qui est K.O. ? Qui est mort ?

Personnage 2 :
(S'adressant au plafond)
C'est quoi... les prochains projets là ?

Personnage 1 :
(Regardant sa montre qui n'a pas d'aiguilles)
J'ai un film demain... je dois tourner... encore et encore.

Personnage 2 :
(Interrogeant une lampe éteinte)
Tu vas où ?

Personnage 1 :
(S'adressant à un coin de la pièce)
Dans Paris. La ville qui n'existe peut-être pas.

Personnage 2 :
(Comme si c'était la première fois qu'il entendait le nom)
Ah bah ça va... Donc, c'est pas trop loin... de chez moi. Mais où est chez moi ?

Personnage 1 :
(Récitant comme un poème)
Et ton petit crew... là, avec Seb et tout ça... tu as des nouvelles ?

Personnage 2 :
(S'adressant au vide)
Ils sont à Miami, je crois. Mais où est Miami ? Je suis pas trop connecté... ou peut-être que si, ou pas, ou...

Personnage 1 :
(Tournant en rond)
Ouais... Sinon, c'est carré, mon frère. Mais qu'est-ce qui est carré ?

Personnage 2 :
(Comme une révélation)
Hey, il faudrait que tu viennes... toi, en Normandie un de ces quatre... AD, toi !

Personnage 1 :
(Ensemble avec le silence)
Bah vas-y, je te dirai si je suis... en Normandie. On ira en boîte... mais où est la boîte ?

OP
KS

KierkegardSoren

il y a 7 mois

je suis encore meilleur dans la tragédie

Personnage 1 :
Bonsoir, monsieur !
Sous quel astre cruel vous a-t-il envoyé ?
Votre salut, hélas, me laisse désarmé.

Personnage 2 (AD) :
Salut, AD, cela va-t-il, dis-moi ?
Ton absence m'a pesé, tes nouvelles, pourquoi ?
Ton regard m'accable, dis, où est passé
Ce visage éclatant, ce front apaisé ?

Personnage 1 :
Comment vas-tu, mon ami, ce soir, dis-moi ?
La paix semble s'éloigner, où sont nos émois ?
Réponds-moi, enfin, que ta voix rassure
Un cœur qui vacille, perdu dans l'usure.

Personnage 2 :
Ouais, tranquille… et toi ?
Mais que dis-je, pourquoi ?
Ton regard m'accuse, et pourtant je vois
Que le temps a creusé des ombres sur toi.

Personnage 1 :
Woah !
Ô combien le temps nous a trahis,
Depuis ces jours où tout n'était que délice et esprit !

Personnage 2 :
Ça date, hein ?
Le temps s'enfuit, il n'attend rien.
Et ce que nous étions n'est plus qu'un souvenir lointain.

Personnage 1 :
C'est quoi cette tête ?
Est-ce l'ombre de la nuit qui vous enveloppe ainsi ?
Je ne reconnais point ce visage, jadis réjoui.

Personnage 2 :
Hélas, je suis fatigué, mon frère, c'est ainsi,
Le poids des jours me pèse, et le sommeil me fuit.

Personnage 1 :
Et toi, ça va ?
J'ose espérer que ton âme s'apaise enfin,
Que les tourments passés se dissipent au matin.

Personnage 2 :
Et toi ?
Je crains que nos sorts soient à jamais liés,
L'un au bord du gouffre, l'autre déjà enchaîné.

Personnage 1 :
Bah tranquille, hein,
Mais dis-moi, résides-tu toujours près de ta mère ?
Ton cœur repose-t-il encore sous ce toit austère ?

Personnage 2 :
Ouais, je suis chez ma mère, au calme… là,
Oui, là où les souvenirs se mêlent aux regrets,
Où chaque mur murmure des secrets oubliés.

Personnage 1 :
Et l'Italie ?
Ce voyage a-t-il comblé ton âme errante,
Ces terres étrangères t'ont-elles apporté ce que tu cherches sans relâche ?

Personnage 2 :
Ouais, ouais, on a kiffé, mon frère, on a kiffé,
Ces contrées lointaines nous ont bercés de leur charme,
Mais aujourd'hui, ces joies me semblent si vaines.

Personnage 1 :
J'ai vu ça, j'ai vu ça,
Les échos de tes rires me sont parvenus,
Mais à présent, je ne vois que ce visage abattu.

Personnage 2 :
Je suis K.O., épuisé à l'extrême,
Lassé des jours qui se ressemblent,
Et des nuits où le sommeil se dérobe à mes rêves.

Personnage 1 :
Quels sont tes projets, dis-moi ?
Quel destin t'attend, toi, qui sembles si las ?
Quel avenir vois-tu dans ces ombres d'autrefois ?

Personnage 2 :
Demain, un film encore à tourner,
Une autre journée d'apparence à jouer,
Dans les rues de Paris, où tout semble figé.

Personnage 1 :
Où cela ?
Est-ce loin de ces lieux que tu appelles maison,
Ou le destin te garde-t-il encore sous son bras ?

Personnage 2 :
À Paris, non loin de chez moi, je m'y rends,
Mais je demeure toujours, perdu, errant,
À la recherche de ce qui n'est plus.

Personnage 1 :
Et tes compagnons, ceux que tu nommais tes amis,
Que sont-ils devenus, ces êtres chéris ?

Personnage 2 :
Ils sont loin, à Miami, distants, détachés,
Je ne suis plus lié à leurs ombres éloignées,
Je trace seul mon chemin, isolé.

Personnage 1 :
Ainsi soit-il, alors, c'est bien ainsi,
Mais sache qu'un jour, peut-être, il serait bon
Que tu viennes en Normandie, voir les horizons.

Personnage 2 :
Si le destin le veut, nous irons festoyer,
Nous danserons comme jadis, dans l'oubli,
Où la nuit efface tout, même les regrets enfouis.

FT

FaradayTer

il y a 7 mois

Le délire va trop loin les gars il faut savoir s'arrêter

PO

PlotinOyashiro

il y a 7 mois

tu devrais lire mirbeau https://image.noelshack.com/fichiers/2019/40/5/1570218256-zomarika4.png

OP
KS

KierkegardSoren

il y a 7 mois

j'aurais bien rajouté des stickers mais je suis fatigué les frères https://image.noelshack.com/fichiers/2024/33/5/1723813844-full-2-copie.jpg

BB

BioBrew

il y a 7 mois

En attendant Godot

OP
KS

KierkegardSoren

il y a 7 mois


tu devrais lire mirbeau https://image.noelshack.com/fichiers/2019/40/5/1570218256-zomarika4.png

peut être un jour, actuellement je lis l oeuvre d'emmanuel mounier https://image.noelshack.com/fichiers/2024/33/5/1723813844-full-2-copie.jpg

BA

baikonuuk

il y a 7 mois

Ok ChatGPT

OP
KS

KierkegardSoren

il y a 7 mois


En attendant Godot

non j'ai pas pris Beckett pour référence mais Ionesco https://image.noelshack.com/fichiers/2024/33/5/1723813844-full-2-copie.jpg

OP
KS

KierkegardSoren

il y a 7 mois

AD NIETZSCHE

Personnage 1 (Zarathoustra) :
Bonsoir, monsieur !
Ô toi qui marches sur le fil tendu entre l'animal et le surhomme, te voici revenu ! Parle, et que ta voix résonne comme l'écho des montagnes !

Personnage 2 (AD) :
Salut, AD, ça va ?
Mais qu'est-ce que le bien-être, ô Zarathoustra, face à l'abîme infini qui s'ouvre sous nos pas ? Et toi, es-tu encore debout sur ta montagne, ou es-tu tombé dans le précipice de l'âme humaine ?

Personnage 1 :
Comment vas-tu, mec ?
Est-ce la vie qui te questionne ainsi, ou la mort qui, chaque jour, te frôle de son aile silencieuse ? Réponds, et que ta réponse soit comme une flèche qui fend l'air !

Personnage 2 :
Ouais, tranquille… et toi ?
La tranquillité est-elle l'ombre de la volonté ? Le repos n'est-il qu'un leurre pour ceux qui ne rêvent plus de l'éternel retour ? Dis-moi, Zarathoustra, où est ton chemin ?

Personnage 1 :
Woah !
Tu t'étonnes du temps, et pourtant, le temps n'est rien, il est le serpent qui se mord la queue, il est l'éternité qui se rit de nous. Ne dis pas « woah », dis plutôt : « Me voici encore, prêt à affronter l'éternel retour ! »

Personnage 2 :
Ça date, hein ?
Oui, les années passent, mais qu'importe, car ce qui fut est ce qui sera, et tout est déjà écrit dans le grand livre du devenir. La date n'est qu'un signe, l'important est ce que nous faisons de chaque instant.

Personnage 1 :
C'est quoi cette tête de ouf ?
Est-ce la fatigue qui te déforme, ou est-ce le masque que tu portes pour échapper à toi-même ? Mais je te le dis, ô mon frère, brise ce masque, car seul celui qui s'accepte nu peut devenir surhomme.

Personnage 2 :
Wesh, je suis fatigué, frère.
La fatigue est l'épée du nihilisme, elle tranche les volontés faibles, mais elle forge les âmes fortes. Lève-toi, et dis : « Je suis, malgré tout, et je serai, envers et contre tout ! »

Personnage 1 :
Et toi, ça va ou quoi ?
Qu'est-ce que ce « va » sinon un pas vers l'inconnu ? Que l'inconnu soit ton ami, et non ta crainte. Je vais, oui, et toi, marches-tu encore avec moi sur ce chemin escarpé ?

Personnage 2 :
Et toi ?
Je vais, et je viens, et je reviens encore, car telle est ma volonté. Et toi, quelle est la tienne ?

Personnage 1 :
Bah tranquille, hein. T'es toujours chez ta daronne ?
La tranquillité est-elle une vertu ou un vice, mon frère ? Et cette maison où tu résides, est-elle un refuge ou une prison ? Libère-toi de la mère, et deviens père de toi-même !

Personnage 2 :
Ouais, je suis chez la daronne là au calme hein.
Mais le calme est le frère de la stagnation. Ne laisse pas la tranquillité t'enchaîner, car la vie est mouvement, et le mouvement est création.

Personnage 1 :
Tranquille... Bon, c'était bien l'Italie ?
L'Italie ? Un autre horizon, une autre mer, mais partout où tu vas, tu emportes avec toi ton être. Dis-moi, as-tu découvert une nouvelle vérité, ou es-tu resté le même ?

Personnage 2 :
Ouais ouais, on a kiffé, mon frère, on a kiffé.
Le plaisir est-il un but en soi, ou une simple distraction ? As-tu ressenti l'ivresse de la création, ou t'es-tu perdu dans l'oubli de l'instant ?

Personnage 1 :
J'ai vu ça, j'ai vu ça, t'as bien kiffé, frère.
Mais voir n'est pas comprendre, et comprendre n'est pas être. Ce que tu as vu, l'as-tu vraiment vécu, ou n'était-ce qu'un rêve passager, un reflet dans le miroir du devenir ?

Personnage 2 :
Eh vas-y, je suis K.O. de ouf là, gros, je suis K.O. à mort.
La mort n'est qu'un passage, et le K.O. n'est qu'un moment. Relève-toi, car celui qui tombe et se relève est plus fort que celui qui ne tombe jamais.

Personnage 1 :
C'est quoi les prochains projets là ?
Des projets ? Que sont-ils sinon des ombres que nous poursuivons dans la caverne de nos désirs ? Mais si ces projets sont le fruit de ta volonté, alors poursuis-les, car c'est ainsi que tu forgeras ton destin.

Personnage 2 :
J'ai un film demain, je dois tourner un film encore.
Le film est-il un reflet de la réalité, ou une création de ton esprit ? Tourne, et crée, mais souviens-toi que ce qui importe n'est pas l'image, mais l'idée derrière l'image.

Personnage 1 :
Tu vas où ?
Où va-t-on, sinon vers nous-mêmes, vers ce que nous devons devenir ? Dis-moi, ton chemin te rapproche-t-il du surhomme, ou t'éloigne-t-il de lui ?

Personnage 2 :
Dans Paris.
Paris, la ville des lumières et des ombres. Mais où que tu ailles, souviens-toi que la vraie lumière est en toi.

Personnage 1 :
Ah bah ça va.
Va, donc, mais ne va pas seul. Emporte avec toi la sagesse que tu as acquise, et que chaque pas te rapproche de ton but ultime.

Personnage 2 :
Et ton petit crew là avec Seb et tout ça là, t'as des nouvelles ?
Le groupe, l'assemblée, la communauté : ils sont importants, mais n'oublie jamais que le surhomme se tient seul, au sommet de la montagne.

Personnage 1 :
Ils sont à Miami, là je suis pas trop connecté avec eux pour l'instant ; je fais des trucs de mon côté, tu vois.
La connexion est une illusion, un fil que tu peux couper quand bon te semble. Fais ce que tu dois faire, et laisse les autres suivre leur propre chemin.

Personnage 2 :
Ouais. Sinon c'est carré, mon frère.
Le carré, la forme parfaite, mais ne sois pas prisonnier des formes. Que ta vie soit une œuvre d'art, unique, irrégulière, mais vraie.

Personnage 1 :
Hey, il faudrait que tu viennes toi en Normandie un de ces quatre, AD toi.
La Normandie, une autre terre, un autre horizon. Viens, mais seulement si ta volonté te pousse à venir, non par obligation, mais par désir.

Personnage 2 :
Bah vas-y, je te dirai si je suis en Normandie, on ira en boîte.
La boîte, un autre refuge, un autre piège. Si tu y vas, va avec conscience, et que chaque danse soit un acte de création.

TO

toutestvain

il y a 7 mois

Fais Céline https://image.noelshack.com/fichiers/2017/02/1484039097-jesussssss.png

OP
KS

KierkegardSoren

il y a 7 mois

Bonsoir, monsieur !
Salutations, compagnon du destin. Comment te portes-tu dans ce théâtre où les hommes jouent leur rôle imposé par la fortune ?

Personnage 2 (AD) :
Salut, AD, ça va ?
La sérénité m'accompagne, pour autant qu'on peut l'atteindre dans un monde de vicissitudes. Et toi, cher ami, es-tu maître de toi-même en ces temps agités ?

Personnage 1 :
Comment vas-tu, mec ?
Ma condition dépend non des événements extérieurs, mais de la rectitude de ma volonté. Dis-moi, as-tu trouvé la tranquillité intérieure malgré les agitations de l'existence ?

Personnage 2 :
Ouais, tranquille… et toi ?
Je m'efforce de maintenir l'équilibre de mon âme, car le vrai calme ne se trouve pas dans l'absence de troubles, mais dans la force de l'esprit à demeurer impassible. Et toi, es-tu en paix avec toi-même ?

Personnage 1 :
Woah !
Étonnement ! Mais souviens-toi que rien ne doit troubler l'âme du sage. Laisse l'émerveillement aux enfants, car nous devons, avec sagesse, accepter la nature des choses comme elles viennent.

Personnage 2 :
Ça date, hein ?
Le temps passe, inexorable, emportant avec lui nos illusions et nos espoirs. Mais pour celui qui médite sur sa propre fin, le temps est une bénédiction, car il nous apprend à vivre pleinement chaque instant.

Personnage 1 :
C'est quoi cette tête de ouf ?
Le visage porte les marques de nos pensées et de nos passions. Mais est-ce là le signe d'une âme tourmentée, ou bien l'expression d'une sagesse acquise dans les épreuves ?

Personnage 2 :
Wesh, je suis fatigué, frère.
La fatigue est la compagne de ceux qui se battent contre leur propre nature. Apprends à maîtriser tes désirs, et tu trouveras le repos véritable. Le corps se fatigue, mais l'âme doit rester ferme.

Personnage 1 :
Et toi, ça va ou quoi ?
Je demeure tel un rocher face à la tempête, inébranlable. Car il n'est point d'agitation extérieure qui puisse troubler celui qui a trouvé en lui-même la paix.

Personnage 2 :
Et toi ?
Je me tiens en équilibre sur la corde raide de la vertu, sachant que chaque pas m'éloigne du vice. Et toi, es-tu également sur cette voie ?

Personnage 1 :
Bah tranquille, hein. T'es toujours chez ta daronne ?
Oui, je me tiens encore dans le foyer de ma naissance, mais ce n'est pas le lieu qui fait la tranquillité, c'est la modération de mes désirs et la rectitude de mes actions.

Personnage 2 :
Ouais, je suis chez la daronne là au calme hein.
Le calme d'un foyer n'est que le reflet du calme intérieur. Si tu es en paix avec toi-même, alors nulle demeure ne te sera hostile, et nulle agitation ne te troublera.

Personnage 1 :
Tranquille... Bon, c'était bien l'Italie ?
L'Italie, comme toute autre terre, est belle pour celui qui sait voir au-delà des apparences. Mais le véritable voyage est celui qui nous mène à une meilleure compréhension de nous-mêmes. Que t'a-t-elle appris ?

Personnage 2 :
Ouais ouais, on a kiffé, mon frère, on a kiffé.
Le plaisir est agréable, mais souviens-toi qu'il est fugitif et qu'il ne doit jamais nous détourner de la voie de la vertu. As-tu su goûter ce plaisir sans t'y perdre ?

Personnage 1 :
J'ai vu ça, j'ai vu ça, t'as bien kiffé, frère.
Mais voir n'est pas tout. Le sage ne se laisse pas éblouir par le scintillement du plaisir. Il contemple, et en tire la leçon qui le fortifie.

Personnage 2 :
Eh vas-y, je suis K.O. de ouf là, gros, je suis K.O. à mort.
La fatigue extrême n'est que l'écho de nos excès. Modère-toi, et tu trouveras la force de persévérer. Ne permets pas à ton corps de gouverner ton esprit.

Personnage 1 :
C'est quoi les prochains projets là ?
Les projets sont les graines que nous semons dans le champ du destin. Mais souviens-toi, ce n'est pas leur réussite qui importe, mais la vertu avec laquelle nous les entreprenons.

Personnage 2 :
J'ai un film demain, je dois tourner un film encore.
Le film, l'art, tout cela est une ombre portée sur le mur de la caverne. Mais fais de ton art un miroir de la vérité, et alors, il deviendra plus qu'un simple divertissement : il sera une œuvre de sagesse.

Personnage 1 :
Tu vas où ?
Là où le devoir m'appelle, et non là où mes désirs voudraient me conduire. Que ce soit Paris ou ailleurs, l'important est de suivre la voie de la raison.

Personnage 2 :
Dans Paris.
Paris, ville des hommes et de leurs passions. Mais souviens-toi que le véritable voyage est celui qui nous rapproche de la vertu, non celui qui nous éloigne d'elle.

Personnage 1 :
Ah bah ça va.
Oui, car peu importe le lieu, c'est l'âme qui doit être en paix avec elle-même. Que cette paix t'accompagne où que tu ailles.

Personnage 2 :
Et ton petit crew là avec Seb et tout ça là, t'as des nouvelles ?
Les amis sont des compagnons sur la voie de la vertu, mais il faut aussi savoir avancer seul, car chacun est responsable de son propre destin.

Personnage 1 :
Ils sont à Miami, là je suis pas trop connecté avec eux pour l'instant ; je fais des trucs de mon côté, tu vois.
La solitude n'est pas un mal, mais une occasion de se fortifier. Si tu es en harmonie avec toi-même, tu n'auras besoin de personne pour te guider.

Personnage 2 :
Ouais. Sinon c'est carré, mon frère.
Le carré, symbole de stabilité. Mais souviens-toi que la vraie stabilité vient de l'intérieur, non des circonstances extérieures. Garde cette stabilité en toi.

Personnage 1 :
Hey, il faudrait que tu viennes toi en Normandie un de ces quatre, AD toi.
Je viendrai, si la sagesse m'y conduit, car ce n'est pas le lieu qui compte, mais la raison qui guide nos pas.

Personnage 2 :
Bah vas-y, je te dirai si je suis en Normandie, on ira en boîte.
La boîte, le lieu de la distraction. Mais même dans le divertissement, n'oublie pas la modération et la recherche de la vertu, car c'est ainsi que l'on se fortifie.

OP
KS

KierkegardSoren

il y a 7 mois

VERSION CELINE POUR LE KHEY

Personnage 1 :
Bonsoir, monsieur !
Eh ben, bonsoir ! Ça dégringole ici comme un vieux sac sur un tas de ferraille. Alors, on fait les belles manières ?

Personnage 2 :
Salut AD, ça va ?
Salut, ouais, ça roule, et toi ? T'as l'air d'un zombie en mode survie, ça va pas trop mal ?

Personnage 1 :
Comment vas-tu, mec ?
Comment ? Comme ci, comme ça, tu sais, la routine des grands jours pourris. Tu te traînes ou tu chiales un peu moins ?

Personnage 2 :
Ouais, tranquille… et toi ?
Tranquille ? Ça va, je survis, mais avec les cadavres qui s'entassent, ça devient épique. Et toi, toujours dans le brouillard ?

Personnage 1 :
Woah !
Woah, ouais, je te le fais pas dire ! On dirait que t'as vécu une guerre ou un film de série B. La fatigue te fait bonne figure, hein ?

Personnage 2 :
Ça date, hein ?
Oh ouais, ça date. On se retrouve dans des époques révolues, des souvenirs d'antan, comme des vieilles photos qu'on garde dans un tiroir poussiéreux.

Personnage 1 :
C'est quoi cette tête de ouf ?
T'as une tête d'enterrement ! Mais qu'est-ce qui t'est arrivé ? T'as l'air d'avoir joué au boxeur sur un ring de désespoir.

Personnage 2 :
Wesh, je suis fatigué, frère.
Fatigué, ouais, à bout de nerfs, comme une épave flottant sur un océan de désillusion. On en parle de cette fatigue ou on la laisse pourrir dans un coin ?

Personnage 1 :
Et toi, ça va ou quoi ?
Moi ? Je fais avec, comme on peut. La vie me tire la langue, mais je me raccroche à ce qui reste de mes espoirs. Et toi, tu fais comment ?

Personnage 2 :
Et toi ?
Moi, c'est le même cirque. Les mêmes têtes à faire la gueule, les mêmes pièges. La vie, c'est un grand déballage de merdes, et je m'y fais.

Personnage 1 :
Bah tranquille, hein. T'es toujours chez ta daronne ?
Toujours dans la maison mère, comme un môme qui refuse de grandir. Les lieux ne changent pas, mais la vieille demeure, elle me colle comme un vieux remède.

Personnage 2 :
Ouais, je suis chez la daronne là au calme, hein.
Toujours là, dans la zone de confort où les ombres prennent des airs de réconfort. Le calme, c'est une manière d'enfouir les cris sous les coussins.

Personnage 1 :
Tranquille… Bon, c'était bien l'Italie ?
L'Italie ? Ah, l'Italie… Les belles façades et les mirages. Tu as goûté aux délices, mais je parie que tu as trouvé ça aussi creux qu'une boîte à musique.

Personnage 2 :
Ouais ouais, on a kiffé, mon frère, on a kiffé.
Ouais, on a joué les touristes en quête de sensations. Kiffé, comme on dit, mais est-ce que ça t'a vraiment fait oublier le tourbillon de merde dans lequel on traîne ?

Personnage 1 :
J'ai vu ça, j'ai vu ça, t'as bien kiffé, frère.
Ouais, j'ai vu. T'as brillé sous les projecteurs, mais après, la lumière s'éteint et on reste avec nos petites misères.

Personnage 2 :
Eh vas-y, je suis K.O. de ouf là, gros, je suis K.O. à mort.
K.O. ! Ah, je vois ça, tu tombes comme une vieille étoile filante, éclaté par le poids du monde. La mort, la fatigue, tout ça s'entremêle.

Personnage 1 :
C'est quoi les prochains projets là ?
Les projets ? Des illusions pour distraire le troupeau. Mais parle-moi donc de tes plans, si tu veux. La vie, c'est un grand plan foireux, non ?

Personnage 2 :
J'ai un film demain, je dois tourner un film encore.
Un film, ouais, la belle machine à rêves. Mais tu sais quoi ? Tout ce cinéma, c'est juste du bruit pour occuper l'ennui.

Personnage 1 :
Tu vas où ?
Où je vais ? Dans Paris, sous les lampadaires de la mélancolie. Et toi, tes errances te mènent où, sinon dans des endroits que tu voudrais fuir ?

Personnage 2 :
Dans Paris.
Paris, encore Paris. Le dédale urbain où tout le monde joue à être quelqu'un, mais où personne ne sait vraiment quoi faire de soi-même.

Personnage 1 :
Ah bah ça va.
Ah, donc tu restes dans le même cadre. Tant mieux, au moins, tu connais la chanson. La stabilité est une illusion dans un monde de changements incessants.

Personnage 2 :
Et ton petit crew là avec Seb et tout ça là, t'as des nouvelles ?
Le crew, ils se dispersent comme des poussières dans le vent. Miami, ça te parle ? Je suis éloigné, et je m'en fous un peu. Chacun pour soi dans ce grand bordel.

Personnage 1 :
Ils sont à Miami, là je suis pas trop connecté avec eux pour l'instant ; je fais des trucs de mon côté, tu vois.
Miami, la ville des mirages. Je fais mes trucs ici, loin des flashs et des faux-semblants. On est tous dans notre coin, chacun avec son propre désastre.

Personnage 2 :
Ouais. Sinon c'est carré, mon frère.
Carré ? Ça a l'air bien, ouais, comme une boîte bien rangée. Mais c'est le désordre intérieur qui compte, pas la façade.

Personnage 1 :
Hey, il faudrait que tu viennes toi en Normandie un de ces quatre, AD toi.
La Normandie, un coin paisible où l'on pourrait se noyer dans la tranquillité. Mais est-ce qu'on trouvera là-bas autre chose qu'une autre face de la même médaille ?

Personnage 2 :
Bah vas-y, je te dirai si je suis en Normandie, on ira en boîte.
On ira en boîte, ouais, la fameuse boîte où les masques tombent et les espoirs s'évanouissent. On se verra peut-être, mais n'oublie pas : c'est tout le même cirque.

MD

mdrlaurapipette

il y a 7 mois

putain ahiiiii de merde

OP
KS

KierkegardSoren

il y a 7 mois

je vais dormir les frères https://image.noelshack.com/fichiers/2024/33/5/1723813844-full-2-copie.jpg