[Maboul] La schizoïdie le meilleur trouble mental ?
49 messages
Mise à jour: il y a 7 mois
PlotinOyashiro
il y a 7 mois
The World Health Organization's list schizoid personality disorder as beginning by early adulthood (age eighteen or older) and present in a variety of contexts
1) Emotional coldness, detachment or reduced affection.
2) Limited capacity to express either positive or negative emotions towards others.
3) Consistent preference for solitary activities.
4) Very few, if any, close friends or relationships, and a lack of desire for such.
5) Indifference to either praise or criticism.
6) Taking pleasure in few, if any, activities.
7) Indifference to social norms and conventions.
8) Preoccupation with fantasy and introspection.
9) Lack of desire for sexual experiences with another person
PlotinOyashiro
il y a 7 mois
ici un schéma se basant sur l'enfance des schizoïdes, comment le comportement du parent agit sur le psyché et la construction de l'identité; les schizoïdes peuvent être des SLAVES (en relation avec un parent abusif mais conservent du lien social) ou être en EXIL (ayant quitté une relation sadique ou ayant été abandonné, libres mais vivant dans une certaine solitude)
- Le test https://www.idrlabs.com/schizoid-personality-spectrum/test.php
https://www.idrlabs.com/fr/test-du-style-de-personnalite/test.php
+ sur les MBTI je suis toujours à 98/99/100% d'Introversion
PlotinOyashiro
il y a 7 mois
Affecting men more than women, little is known about the cause(s) of schizoid, however, researchers found people diagnosed with schizoid often had family members diagnosed with schizophrenia, were caretaker to a family member suffering mental illness, or spent early childhood (formative years) exposed to an alcoholic, addicted, or promiscuous parent or caretaker. Child abuse, sexual abuse, sexual harassment, and post-traumatic-stress-disorder (PTSD) were significantly associated with schizoid.
Untreated, schizoid can lead to chronic physiological and psychological illnesses, including changes in brain structure and function, weight gain, high blood pressure, cardiovascular disease, and an overactive immune system.
People diagnosed with schizoid personality disorder reportedly die 15-20 years earlier than the average person. C'est comme l'étoile dans mario kart, le bonus n'est que temporaire
Le plus gros nerf de la classe schizoïde, on relèvera aussi que les SDF et plus précaires le sont assez fréquemment
PlotinOyashiro
il y a 7 mois
un schizophrène a des hallu visuelles et/ou sonores Rika-chama, sans traitement il ne sait discerner la réalité de la fiction, tandis qu'un schizoïde est sain d'esprit mais surtout profondément asocial en plus d'être souvent dans la lune, d'avoir une gamme d'émotion très restreintes et d'autres caractéristiques
Autrefois les psys pensaient à un moment qu'être schizoïde était le stade précédent la schizophrénie, durant lequel le futur schizophrène s'isole, ajd la médecine a complètement changé d'opinion et être schizoïde n'amène pas nécessairement à la schizophrénie
Voilà un manga sur les schizoïdes https://mangakakalot.com/com/chapter/uf931808/chapter_1
autophilique
il y a 7 mois
c plutot un cheatcode en effet
autophilique
il y a 7 mois
on peut ajouter du coup qu'ils sont difficilement manipulable et peuvent aussi faire preuve de self control dans les situations difficiles ou d'urgence
NipahMion
il y a 7 mois
Affecting men more than women, little is known about the cause(s) of schizoid, however, researchers found people diagnosed with schizoid often had family members diagnosed with schizophrenia, were caretaker to a family member suffering mental illness, or spent early childhood (formative years) exposed to an alcoholic, addicted, or promiscuous parent or caretaker. Child abuse, sexual abuse, sexual harassment, and post-traumatic-stress-disorder (PTSD) were significantly associated with schizoid.Untreated, schizoid can lead to chronic physiological and psychological illnesses, including changes in brain structure and function, weight gain, high blood pressure, cardiovascular disease, and an overactive immune system.
People diagnosed with schizoid personality disorder reportedly die 15-20 years earlier than the average person. C'est comme l'étoile dans mario kart, le bonus n'est que temporaire![]()
Le plus gros nerf de la classe schizoïde, on relèvera aussi que les SDF et plus précaires le sont assez fréquemment
autophilique
il y a 7 mois
ils doivent probablement etre immune aussi au cas de cyberharcelement s'ils en on rien a foutre des agressions verbales, il decourage les autres de les attaquer voire meme dans les cas de harcelement, ils peuvent s'en sortir mieux que les autres mais en meme temps ils peuvent les agacer et attirer les coups parce que les agresseurs souhaiteront soutirer d'eux au moins une réaction
PlotinOyashiro
il y a 7 mois
on peut ajouter du coup qu'ils sont difficilement manipulable et peuvent aussi faire preuve de self control dans les situations difficiles ou d'urgence
c'est surtout les psychopathes ça, ils sont S-Tier ces galopins
Ils sentent quand qqun ment, n'ont pas de remords, des CHADS zinzins
l'isolement peut entraîner une légère déprime, l'anxiété est aussi assez fréquente
d'ailleurs la différence entre schizoïde et trouble évitant:
Un schizoïde se tient à l'écart par préférence et n'aime pas le contact des autres, il peut être curieux d'autrui, il peut avoir envie de lien social mais il préfère la solitude et n'est pas nécessairement anxieux
Qqun souffrant de troublé évitant a peur du ridicule, d'être jugé par les autres et se tient à l'écart malgré son désir d'être au contact des autres
InTheNightSky
il y a 7 mois
J'en suis un et non, c'est pas appréciable
autophilique
il y a 7 mois
J'en suis un et non, c'est pas appréciable
c'est un constat subjectif ça et tu te rends peut etre pas compte des avantages par rapport au contexte social contemporain ?
InTheNightSky
il y a 7 mois
[14:03:08] <autophilique>
c'est un constat subjectif ça et tu te rends peut etre pas compte des avantages par rapport au contexte social contemporain ?
On appelle pas ça trouble de la personnalité pour rien, c'est pas des super pouvoirs.
Ça à des conséquences socio-professionnelles mais bon je m'adresse à des pyjs qui vivent encore chez leurs parents
PlotinOyashiro
il y a 7 mois
autophilique
il y a 7 mois
On appelle pas ça trouble de la personnalité pour rien, c'est pas des super pouvoirs.
Ça à des conséquences socio-professionnelles mais bon je m'adresse à des pyjs qui vivent encore chez leurs parents
ya mass sujet ou les gens souffre du milieu du travail a cause des relations sociales et des commerages et du gaslighting, de la concurrence où tous les coups bas sont permis pour avoir sa promotion...s'ils tiennent compte de leur personnalité ils peuvent out de suite s'orienter vers des taf solo et eviter toute cette merde et avec le developpement du travail il ya plus de solution qu'auparavant mais toujours moins que le non schizoide certes
PlotinOyashiro
il y a 7 mois
https://en.wikipedia.org/wiki/Schizoid_personality_disorder je trouve la section sur les sensation d'irréalité particulièrement vraie, ainsi que la notion de vue à la 3eme personne comme un TPS
Patients with SzPD often feel as if they are "going through the motions" or that "life passes them by." Many describe feeling as if they are observing life from a distance. They consider themselves observers, rather than participants in the world around them. Schizoid people often experience feeling "like a robot" or "going through life in a dream"
PlotinOyashiro
il y a 7 mois
Les schizoïdes sont sujets à la dissociation, un break dans la façon dont la conscience gère les informations, on peut se sentir déconnectés de nos propres pensées, sentiments, mémoires et alentours. Affecter jusqu'à notre sens d'identité et notre perception du temps.
Il y a la déréalisation (détachement de l'environnement externe, les gens et objets autour semblent anormaux, irréels, tout est un peu altéré comme sous alcool un peu) et la dépersonnalisation (détachement interne du soi, ce sont des périodes où on se sent détaché de notre corps et esprit, comme dans un rêve ou observateur dans un corps inanimé)
KatieSchide
il y a 7 mois
J'ai 70% de traits schizoïde
KatieSchide
il y a 7 mois
Ahhi jamais
chien2faience
il y a 7 mois
je suis schizoïde, je bosse en open space et c'est l'enfer
Cancelplayer
il y a 7 mois
Ne pas savoir que chaque Schizoïde souffre, et donc ne peuvent exprimer pleinement leur sentiment
PlotinOyashiro
il y a 7 mois
On peut être schizoïde sans que ça soit accompagné par une quelconque déprime/dépression, embrasser pleinement sa solitude et y trouver le plus sûr des refuges
ci-dessous une présentation intéressante de ce trouble mental:
"Schizoid" Not to be confused with Schizophrenia or Schizotypal personality disorder.
Schizoid personality disorder (SPD) is a personality disorder characterized by a lack of interest in social relationships, a tendency towards a solitary lifestyle, secretiveness, and emotional coldness. There is increased prevalence of the disorder in families with schizophrenia. SPD is not the same as schizophrenia, although they share some similar characteristics such as detachment or blunted affect.
"Patients with schizoid personality disorders consider themselves to be observers, rather than participants, in the world around them."
studies on the schizoid personality have developed along two separate paths:
1,overtly observable, behavioral, and describable symptoms
2.exploration of covert or unconscious motivation and character structure
the majority of schizoids are not either oversensitive or cold, but they are oversensitive and cold “at the same time” in quite different relative proportions, with a tendency to move along these dimensions from one behavior to the other
The World Health Organization's list schizoid personality disorder as beginning by early adulthood (age eighteen or older) and present in a variety of contexts
1) Emotional coldness, detachment or reduced affection.
2) Limited capacity to express either positive or negative emotions towards others.
3) Consistent preference for solitary activities.
4) Very few, if any, close friends or relationships, and a lack of desire for such.
5) Indifference to either praise or criticism.
6) Taking pleasure in few, if any, activities.
7) Indifference to social norms and conventions.
8) Preoccupation with fantasy and introspection.
9) Lack of desire for sexual experiences with another person
- a schizoid may also be attracted to exploitive relationships, where they long to experience significance and recognition by serving a need of the other. Yet this same person may be highly aware of any forms of corruption or exploitation outside of this relationship.
Many fundamentally schizoid people present with an engaging, interactive personality style. Such a person can appear to be available, interested, engaged, and involved in interacting with others; however, in reality, he or she is emotionally withdrawn and sequestered in a safe place in an internal world.
- Several points are important to review at this time. First, what meets the objective eye may not be what is present in the subjective, internal world of the patient. Second, one should not mistake introversion for indifference. Third, one should not miss identifying the schizoid patient because one cannot see the forest of the patient's withdrawnness through the trees of the patient's defensive, compensatory, engaging interaction with external reality.
The need for attachment as a primary motivational force is as strong in the schizoid person as in any other human being. However, because the schizoid's love objects are internal, he or she finds safety without connecting and attaching to objects in the real world
- The more that schizoids can rely on themselves, the less they have to rely on other people and expose themselves to the potential dangers and anxieties associated with that reliance or, even worse, dependence. The vast majority of schizoid individuals show an enormous capacity for self-sufficiency, for the ability to operate alone, independently and autonomously, in managing their worlds
The sense of superiority of the schizoid has nothing to do with the grandiose self of the narcissistic disorder. It does not find expression in the schizoid through the need to devalue or annihilate others who are perceived as offending, criticizing, shaming, or humiliating. This type of superiority was described by a young schizoid man:
"If I am superior to others, if I am above others, then I do not need others. When I say that I am above others, it does not mean that I feel better than them, it means that I am at a distance from them, a safe distance."
It is a feeling of being horizontally, rather than vertically distant
- Because of the tremendous investment made in the self ( the need to be self-contained, self-sufficient, and self-reliant ) there is inevitable interference in the desire and ability to feel another person's experience, to be empathic and sensitive. Often these things seem secondary, a luxury that has to await securing one's own defensive, safe position. The subjective experience is one of loss of affect. For some patients, the loss of affect is present to such a degree that the insensitivity becomes manifest in the extreme as cynicism, callousness, or even cruelty. The patient appears to have no awareness of how his or her comments or actions affect and hurt other people. More frequently, the loss of affect is manifest within the patient as genuine confusion, a sense of something missing in his or her emotional life.
Loneliness: It reveals itself in the intense longing for friendship and love which repeatedly break through. Loneliness in the midst of a crowd is the experience of the schizoid cut off from affective rapport."
This is a central experience of the schizoid that is often lost to the observer. Contrary to the familiar caricature of the schizoid as uncaring and cold, the vast majority of schizoid persons who become patients express at some point in their treatment their longing for friendship and love. Such longing, however, may not break through except in the schizoid's fantasy life.
There is a very narrow range of schizoid individuals ( the classic DSM-defined schizoid ) for whom the hope of relationship is so minimal as to be almost extinct;
Depersonalization is a dissociative defense. Depersonalization is often described by the schizoid patient as a tuning out or a turning off, or as the experience of a separation between the observing and the participating ego. It is experienced by those with schizoid personality disorder when anxieties seem overwhelming. It is a more extreme form of loss of affect than that described earlier. Whereas the loss of affect is a more chronic state in schizoid personality disorder, depersonalization is an acute defense against more immediate experiences of overwhelming anxiety or danger
One person with SPD commented that he could not fully enjoy the life he has because he felt that he is living in a shell. Furthermore, he noted that his inability distressed his wife.
- people with SPD “feel lost” without the people they are normally around because they need a sense of security and stability. However, when the patient's personal space is violated, they feel suffocated and feel the need to free themselves and be independent. Those people who have SPD are happiest when they are in a relationship in which the partner places few emotional or intimate demands on them, as it is not people as such that they want to avoid, but both negative and positive emotions, emotional intimacy, and self disclosure.
Because of their lack of communication with other people, those who are diagnosed with SPD are not able to have a reflection of themselves and how well they get along with others. The reflection is important so they can be more aware of themselves and their own actions in social surroundings. Laing suggests that without being enriched by injections of interpersonal reality there occurs an impoverishment in which one's self-image becomes more and more empty and volatilized, leading the individual himself to feel unreal.
- Under stress, some people with schizoid personality features may occasionally experience instances of brief pyschosis (loss of contact with reality) Fantasy is also relationship with the world and with others by proxy.
It is a substitute relationship, but a relationship nonetheless, characterized by idealized, defensive, and compensatory mechanisms. It is an expression of the self-in-exile because it is self-contained and free from the dangers and anxieties associated with emotional connection to real persons and situations.
Fantasy permits schizoid patients to feel connected, and yet still free from the imprisonment in relationships. In short, in fantasy one can be attached (to internal objects) and still be free.
- suicide may also be a running theme for schizoid individuals, though they are not likely to actually attempt one. They might be down and depressed when all possible connections have been cut off, but as long as there is some relationship or even hope for one the risk will be low.
The idea of suicide is a driving force against the person's schizoid defenses. As Klein says: "For some schizoid patients, its presence is like a faint, barely discernible background noise, and rarely reaches a level that breaks into consciousness.
For others, it is an ominous presence, an emotional sword of Damocles. In any case, it is an underlying dread that they all experience.
SPD is rare compared with other personality disorders. Its prevalence is estimated at less than 1% of the general population. but there is a discrepincy as people with this disorder are not likely to seek treatment.
- Ultimately, remembering with feeling leads the patient to the understanding that he or she had no choice in the process of developing a schizoid stance toward others. The patient did not have the opportunity to choose from a selection of possible ways of experiencing the self and of relating with others, rather, the patient had few if any options. The false self was simply the best way in which the patient could experience repetitive predictable acknowledgment, affirmation, and approval (the emotional supplies necessary for emotional survival), while warding off the effects associated with the abandonment depression.
PlotinOyashiro
il y a 7 mois
Encore une description (avec laquelle j'ai qques différents, à titre personnel je comprends les codes sociaux et je sais lire les émotions sur le visage d'autrui, aussi je me sens complètement apte socialement mais l'auteur de ce billet présente brièvement et fait donc qques généralisations) du trouble de la personnalité schizoïde
Le trait schizoïde
"Je suis inadapté ", " je ne comprends pas les codes, les réactions, les façons de penser des autres ", " je suis bien mieux et bien plus en sécurité seul ", " les autres sont souvent faux, bruyants et envahissants ".
Aujourd'hui, nous verrons les différents aspects que peut revêtir le trait appelé “Schizoïde”.
- Comment ce trait fonctionne-t-il au quotidien ?
Les mots qui décrivent souvent ce fonctionnement sont: originale, bizarre, indifférent, distant, solitaire, timide
Que ce soit dans le cadre professionnel ou personnel, il semblerait que la personne préfère de loin être seule, plutôt qu'accompagnée. Elle parle peu et se tient en marge des regroupements et des temps collectifs.
Peu à son aise avec le conflit et les émotions, elle cherche à éviter les conversations houleuses, les débats, voire les rapprochements physiques, qu'elle vit parfois comme désagréable.
Son attitude générale semble indiquer qu'elle souhaite éviter d'entrer en relation (réponses laconiques, regards fuyants, signes corporels de protection, d'agitation ou de retrait).
Seules quelques rares personnes semblent être entrées dans cette apparente forteresse, (ami, parent, collègue) ; avec lesquelles la personne accepte l'échange et le partage.
Très sensible à toute situation " d'envahissement ", ce trait peut réagir très fortement quand nous entrons dans son périmètre (physique ou de compétence) sans prévenir et sans autorisation.
Elle semble également se désintéresser des formes habituelles de reconnaissance sociale, tels les remerciements, les compliments, les promotions.
Son quotidien semble régi par des habitudes, des rites, voire des rituels qu'elle respecte scrupuleusement et qu'elle déteste devoir modifier par quelqu'un ou quelque chose.
Elle est nourrie de centres d'intérêt et d'activités solitaires, souvent mystérieuses, desquelles elle possède une connaissance étendue.
Ses choix vestimentaires, langagiers, comportementaux (hygiène, organisation) sont en décalage avec les codes ambiants.
- Sur quel système de croyance se déploie ce trait ?
" Je suis inadapté ", " je ne comprends pas les codes, les réactions, les façons de penser des autres ", " je suis bien mieux et bien plus en sécurité seul ", " les autres sont souvent faux, bruyants et envahissants ".
Le comportement des autres est un mystère. Incongru, irrationnel, imprévisible et du même coup excessivement dangereux.
Certains codes sociaux défient l'éthique, la logique et la morale : les formules de politesse et de bienséance paraissent régulièrement incohérentes ou très hypocrites.
La personne passe souvent de nombreuses années à se sentir inadaptée et stupide (" c'est sans doute parce que je suis trop bête que ne comprends pas "), jusqu'à ce qu'avec l'âge, elle finisse par abandonner et se réfugier dans une forteresse imprenable.
" La nature, les animaux et les ordinateurs sont de bons compagnons. Ils respectent mon espace ".
- D'où cela vient-il ? (Ambiance originelle)
Génétique ou environnemental, les théories abondent pour expliquer les sources de ce fonctionnement. Pesticides, champs électromagnétiques, perturbateurs endocriniens, hyperactivité parentale…
Tant d'éléments nouveaux sont venus habiter notre quotidien ces 50 dernières années, qu'il est difficile de trouver une explication unique qui pourrait expliquer ce fonctionnement très en marge des comportements sociaux habituels.
Très petit et alors que les autres enfants se battent pour récupérer le ballon de foot tant prisé pendant la récré, celui ou celle-ci restera complètement accaparé par le chemin qu'empruntent les fourmis entre la fourmilière et un trou dans le mur ou les virvoletements des feuilles au gré du vent.
Ne répondant pas nécessairement aux sollicitations, certaines théories ont avancé des formes de handicap physiques (surdité, troubles visuels, déficience proprioceptive).
Très tôt en effet, la personne semble voir, sentir et interagir très puissamment avec des choses ou des éléments.
Extrêmement sensible à l'environnement, elle construit rapidement des formes de repli intérieur et des rituels pour se couper des sollicitations extérieures qui souvent la heurtent.
- Quel nom porte ce trait dans d'autres grilles de lecture ?
Pour sa recherche de connaissance sans limite sur certains sujets, le fonctionnement de ce trait peut ressembler au INTP du MBTI (j'ai toujours Introversion dans les 99 ou 100%, sinon le plus souvent j'obtiens INFP, INFJ et INTJ)
La difficulté de lecture émotionnelle et la prédilection de la posture d'observation à celle de participation, peut lui faire ressembler au 5 de l'ennéagramme (de Gurdjeff).
Selon le contexte dans lequel ce trait évolue, il pourra tour à tour fonctionner en beige (isolement de survie), en jaune (développement solitaire de paradigmes) ou en vert (réseau distant et interconnecté) en spirale dynamique.
Ce trait cumule souvent plusieurs formes d'hypersensibilité. Il voit et sent des choses que les autres ne semblent pas percevoir. La captation sensorielle et émotionnelle est très sensible, tout comme l'est souvent aussi la sophistication de l'imaginaire.
" Zèbres ", " haut potentiel intellectuel " (laminaire ou complexe) et " intelligences atypiques " se retrouvent régulièrement chez ce trait (énormément de schizoïdes dans l'histoire de la philosophie, Jung disait qu'il n'y avait là qu'une ribambelle de schizoïdes névrosés). Ces particularités de fonctionnement sont régulièrement découvertes tardivement (ou jamais) du fait du peu d'interactions sociales qu'entretient ce trait.
Pour ces raisons, l'attachement à un environnement professionnel et affectif immuable et la sécurisation quotidienne dans des rituels, ce trait partage beaucoup de comportements communs avec certaines formes d'autisme.
- Où les trouvons-nous ?
Ce trait est peut-être celui qui est le plus en développement dans la société occidentale actuellement.
L'appétence pour des activités pointues, solitaires et imaginatives lui donnent de nombreux débouchés dans les activités du numérique et du " à distance ".
Les bibliothèques, les postes de magasiniers, d'archive…Que ce soit dans l'industrie ou dans l'administration, ces profils de travailleurs autonomes, solitaires et peu carriéristes occupent souvent les postes jugés fastidieux ou peu intéressants par les autres.
Les travaux de recherche au long court, dans les universités ou les cabinets spécialisés, offrent également des places confortables de repli, idéal pour investir la concentration et la solitude que ce trait affectionne.
- En quoi ce fonctionnement est-il difficile ?
La distance relationnelle : il est souvent difficile et frustrant d'entrer en lien avec ce trait qui maintient longtemps hermétique ses barrières. Il est commun de se sentir seul et désarmé face à tant " d'indifférence ".
Difficultés de communication : l'art de la communication repose beaucoup sur ce que nous appelons l'intelligence émotionnelle : notre capacité à reconnaître nos émotions et à " synchroniser " avec celles de l'Autre.
Ce trait qui a souvent peu d'expérience relationnelle, a également peu expérimenté ce travail d'identification émotionnelle, rendant sa communication étrange ou agressive.
" Bizarrerie " : les goûts, les comportements et les habitudes de ce trait peuvent donner l'apparence d'étrangeté. Décuplé par son désintérêt des codes sociaux et son fonctionnement solitaire, il n'est pas rare que ce trait ait des coutumes vestimentaires ou d'hygiène très différentes des standards usuels.
Bouc émissaire : sa " différence " apparente, son incompréhension des enjeux relationnels du quotidien et son manque de répartie en font souvent le sujet de moqueries ou de persécutions.
L'oubli : si ne nous y prenons pas garde, nous pouvons littéralement oublier l'existence de cette personne (souvent pour sa plus grande joie) et ainsi ne pas le convier aux temps de regroupement, aux échanges individuels.
Résistance au changement : tout ce qui vient perturber le ronronnement du quotidien génère de grandes déstabilisations et s'accompagnent de réactions instinctives d'agitation, de repli ou de colère.
- Que faire avec quand nous sommes en relation ?
Respecter les fréquences et distances : respecter l'espace vital est prépondérant. Celui-ci peut être très étendu. Il est préférable de prévenir la personne quand nous souhaitons un échange ou une rencontre.
Il est bon également de modérer les temps de regroupement et d'éviter de la faire participer à des temps d'échange non-nécessaires.
Prendre le temps : prendre le temps de l'observation, de distinguer le rythme, les habitudes nous permet de définir quand et comment solliciter sans perturber.
Trouver l'objet ou la personne " transitionnelle " : la personne aura peut-être jeté son dévolu sur une personne au sein de l'entreprise ou du groupe. Il est souvent pertinent d'utiliser cette personne sécure comme le messager faisant " le pont " entre la personne et le groupe.
Utiliser la passion comme objet de communication : l'activité intellectuelle de ce trait tourne souvent et presque en obsession, autour d'un ou plusieurs thèmes. Une fois que nous identifions cette passion, c'est à travers elle ou en référence à elle que nous pourrons " traduire " ce que nous attendons de la personne.
Gare aux moqueries : les boutades ou remarques même anodines viennent renforcer le sentiment de marginalité de la personne et son envie de fuir les autres. Ces formes banalisées de violence ont de très importantes répercussions chez ce trait.
Confier des missions de longue haleine : selon " le câblage " de la personne, elle peut être attirée par des activités intellectuelles longues et complexes, ou bien par des activités très répétitives.
- Rôle du conditionnement social ?
Le développement citadin et technologique a profondément fait évoluer nos modes de vie et de consommation. Dans cette ébullition permanente, l'apparition de ce trait de fonctionnement semble opérer comme un signal d'alarme et une obligation d'arrêt.
En effet, sur les deux derniers millénaires, notre espèce a eu tendance à se concentrer (dans des villes) et à se normaliser (tous pareil). Ces deux phénomènes ont généré beaucoup de frénésie, de bruit dans nos modalités relationnelles et de violences aussi.
L'apparition accrue de ce trait pourrait être comprise comme une forme naturelle d'équilibrage collectif nous invitant au silence, à la reprise de distance, à une plus grande autonomie affective, à la flexibilisation de nos références " normalisantes "
Eldegoss
il y a 7 mois
Nippa
SoleilSupplice
il y a 7 mois
Schizoïde aphantasique c'est mon entourage proche qui en souffre moi je m'en branle mais j'en 1i conscience
PlotinOyashiro
il y a 7 mois
PlotinOyashiro
il y a 7 mois
AnimalWell
il y a 7 mois
Pas besoin de tout nommer comme si chaque personnalité était une maladie
Là tu décris juste beaucoup de gens et ils ont une vie normale
PlotinOyashiro
il y a 7 mois
les schizoïdes forment selon la majorité des articles de presse scientifiques que j'ai lu 1% de la population mondiale et sont plus fréquents chez les SDF et plus précaires, bien plus rarement j'ai croisé qques articles de presse proposant le chiffre de 3 à 5% mais ils sont l'exception
C'est littéralement dans le Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, ma psychiatre de poche et La Psychiatrie appellent ça un trouble de la personnalité en dépit des schizophobes
FuroncleRectal
il y a 7 mois
Je confirme : c'est bien, mais seulement si tu as un boulot de solitaire.
PlotinOyashiro
il y a 7 mois
L'importance de l'autonomie est une des facettes des schizoïdes, nombre d'entre eux feront bcp d'efforts pour être capables d'être le plus indépendant possible et je soupçonne les ermites vivant en autosuffisance dans des maisons autonomes/fermes d'être schizoïdes
J'ai pour ma part développé des compétences de menuiserie et ne travaille plus dans ce secteur là
thoreau, rousseau et kaczynski (deux d'entre eux sont schizoïdes) se faisaient l'apôtres d'une vie à l'écart et RW Emerson a écrit dans Self Reliance l'importance de développer sa propre pensée, d'être sa priorité et d'être autonome
CrazyFurious
il y a 7 mois
Je déteste le fait que la culture du monde moderne soit celle là et ça me fait plaisir que tu ai la lucidité de te rendre compte que de sa nature, je me reconnait étrangement dans certains aspect de ce trouble mais je suis probablement de la personnalité évitante que tu as évoquée, je ne suis pas du tout schizoïde parce qu'au contraire ce mode de vie de solitude et de détachement je le subis depuis des années, et quand je vois des gens non schizoïde qui prétendent qu'ils adoreraient vivre toujours seuls etc j'ai envie de les tarter, quand ils vivront la vraie isolation et le vide, ils remettront en cause la perception qu'ils en ont
CrazyFurious
il y a 7 mois
Pas besoin de tout nommer comme si chaque personnalité était une maladieLà tu décris juste beaucoup de gens et ils ont une vie normale
Je suis plutôt d'accord sur l'idée qu'il faille pas tout surpsychologiser et pathologiser, cependant là t'as entièrement tort khey, à part les schizoides qui fonctionnent comme ça, on ne devrait pas aspirer en tant qu'humains à la solitude et au détachement totaux
PlotinOyashiro
il y a 7 mois
je dépasse des records d'asociabilité, je ne sais pas quel terme employer pour ça mais j'ai aussi un mutisme sélectif en plus d'être extrêmement laconique (bien que je sois plus loquace à l'écrit) et de solitude et je m'y complais, je me sens comme le Self in Exile d'un des schémas que j'ai posté sans les inconvénients d'être plus ou moins coupé du monde et du contact humain, seul mais sans ressentir d'émotions négatives
Autrefois j'étais anxieux socialement et je peux te comprendre puis quand j'ai réussi à devenir plus apte socialement je me suis rendu compte que je n'aimais même sans le moindre le stress, ni les interactions sociales ni les gens elles m'apportaient rien et j'étais fatigué de devoir gérer les amitiés-connaissances que j'avais; trouble évitant c'est handicapant mais surmontable par une exposition la plus fréquente possible, en mimant un comportement extraverti tu finiras par t'habituer et l'anxiété disparaîtra
PlotinOyashiro
il y a 7 mois