Oui, Napoléon a subi une défaite majeure en Russie en 1812. Son invasion, connue sous le nom de campagne de Russie, a tourné au désastre en raison de plusieurs facteurs : La tactique de la terre brûlée : Les Russes évitaient les batailles frontales et se repliaient en détruisant tout sur leur passage (vivres, infrastructures), empêchant la Grande Armée de se ravitailler. La bataille de la Moskova (Borodino, 7 septembre 1812) : Bien que Napoléon ait remporté une victoire coûteuse, les Russes ne furent pas totalement vaincus et purent continuer leur retraite. L'entrée à Moscou (14 septembre 1812) : Napoléon trouve la ville vide et en flammes, brûlée sur ordre du gouverneur russe. Sans ressources ni abri, il est contraint d'attendre avant de décider de se replier. L'hiver russe : Le froid extrême (jusqu'à -30°C) combiné au manque de nourriture et aux attaques des cosaques décime l'armée française. La retraite tragique : Commencée en octobre, elle devient un cauchemar, notamment lors du passage de la Bérézina (novembre 1812), où l'armée subit de lourdes pertes. Sur les 600 000 soldats qui ont commencé l'invasion, seuls quelques dizaines de milliers sont revenus en France. Cette défaite a affaibli Napoléon et ouvert la voie aux coalitions européennes qui finiront par le renverser en 1814.

L'auteur et Macron humiliés