L'idéologie managériale mercantile de la " maximisation " des taux de profits est le principal problème. Ça déresponsabilise le capital de son seul intérêt qui est de supporter le coût de la conjoncture. Aujourd'hui t'as des entreprises avec un fonds propres très faible et tout ce qu'on appelle " le coût du capital " ( qui n'a pas un grand sens économique) pour justifier cela fait que les investissements se fond par la dette, ce qui est évidemment problématique.
Et je ne met évidemment pas dans le même panier le "petit" actionnaire et les grands groupes/ les managers, même si cette frénésie à l'endettement touche plus en plus de gens.
Si l'actionnaire est mal vu c'est tout simplement à cause des dividendes de plus en plus énormes. Si il y'a un maximum de taux de profit dans un secteur d'un marché, il y'a un un minimum de taux de profits ailleurs.
Les entreprises se déresponsabilise de leur devoir, qui est de détenir un fond propre digne. Ça crée des "inégalités " ( je n'aime pas beaucoup ce terme) et c'est à maman état de compenser ce manque à gagner ( explosion des prélèvements obligatoires). Argent que l'état va piquer à ceux qui bossent vraiment et qui crée de la richesse ( les entreprises normales, les investisseurs normaux, les petits capitalistes ), d'où la continuelle et dangereuse fuite du capital en France ( qu'on minimise beaucoup). L'état dépend aussi de ces gros managers pour ces raisons et pour d'autres, c'est pour ça qu'ils s'en prennent à ceux qui bossent. On préfère taper dans le petit riche pour toujours plus de prestation sociale ( qui sont un aimant à tier monde ).

C'est le système financier entier qui est déréglé, et l'état en est l'un des responsables.