"MAMAN pourquoi il faut TOUJOURS dire BISMILLEH ???"
6 messages
Mise à jour: il y a 22 jours
Colapinto
il y a 22 jours
Super_prolo3
il y a 22 jours
motcomplique
il y a 22 jours
El famoso
je me lève tous les matins, j'atteste que Dieu n'est qu'un, j'ai faim je me lave les mains mais AVANT TOUT BISMILLAH
Linfoduvrai
il y a 22 jours
L'idée de vénérer un dieu dans le but d'obtenir ses faveurs pose un problème fondamental d'équité et de justice. Elle sous-entend que la relation entre l'humain et le divin repose sur un échange intéressé plutôt que sur une véritable foi ou un engagement moral sincère.
1. Une relation biaisée par l'intérêt
Si un dieu accorde ses bienfaits uniquement à ceux qui le vénèrent, cela signifie que les individus qui ne le font pas, par choix, par ignorance ou par contrainte, sont automatiquement privés de ces grâces. Cela créerait un système inégalitaire où les récompenses divines ne sont pas distribuées en fonction des mérites ou de la vertu, mais en fonction d'une soumission rituelle.
2. Un favoritisme arbitraire
Si l'on considère qu'un dieu est omniscient et juste, il devrait logiquement juger les individus selon leur comportement et leurs actions morales, plutôt que sur leur adoration. Une personne bienveillante et honnête, mais qui ne prie pas, serait alors désavantagée par rapport à une personne moins vertueuse mais plus dévote. Ce favoritisme arbitraire remet en cause la notion même de justice divine.
3. Une instrumentalisation de la foi
Vénérer un dieu uniquement pour obtenir ses faveurs transforme la foi en un simple outil transactionnel. Or, une relation authentique avec le divin ne devrait pas être motivée par des récompenses ou des bénéfices matériels. Dans cette logique, la spiritualité devient un commerce où la prière et les rites sont des monnaies d'échange.
4. L'exclusion des non-croyants
Si les bénédictions divines sont réservées aux croyants, cela condamne les non-croyants à une forme d'injustice cosmique. Dans un monde où chacun naît dans un contexte différent, il est incohérent de supposer que seule une catégorie d'individus mérite une protection ou une prospérité divine. Un système véritablement juste devrait transcender les affiliations religieuses et juger les individus selon leur essence morale.
En conclusion, la vénération d'un dieu pour obtenir ses faveurs crée un système injuste où la foi devient un levier de privilège plutôt qu'un cheminement sincère. Une véritable justice divine devrait être universelle, indépendante des rites et accessible à tous, croyants ou non, en fonction de leurs actes et non de leur dévotion.
motcomplique
il y a 22 jours