Devant un parterre d'étudiants à Toulouse, ce vendredi 31 janvier, le chef de file des Insoumis a affirmé que ce remplacement était « celui d'une génération qui vient après l'autre et qui ne ressemblera jamais à la précédente ».

Jean-Luc Mélenchon partage le constat d'Éric Zemmour et utilise les mêmes mots. « Oui, Monsieur Zemmour, il y a un grand remplacement, oui Monsieur Bayrou, il y a un grand remplacement », a lancé le triple candidat à l'élection présidentielle, ce vendredi 31 janvier, sous les applaudissements d'étudiants de l'université de Toulouse. « Ce remplacement est celui d'une génération qui vient après l'autre et qui ne ressemblera jamais à la précédente », a précisé le chef de file de La France insoumise (LFI).

Jean-Luc Mélenchon a poursuivi sa conférence en vantant la « créolisation » de la France, qui se construirait contre la « tradition figée » : « Vous autres qui avez eu la chance de vous mélanger, de vous découvrir, de vous entendre chanter, parler, cuisiner, jouer de la musique, vous savez l'importance de ce mélange, l'importance de cette créolisation qui crée du neuf ».

Donc, en moins de 10 ans, on est passé de:
"Le Grand Remplacement n'existe pas les complotistes, bien sûr l'immigration est un problème, mais on va passer des accords avec les pays de départ et tout va rentrer dans l'ordre"

à:
"Le Grand Remplacement existe et c'est trop tard pour lutter contre la France est à nous "