Michel, 61 ans, tué pour une histoire de CROTTE, Verdict tombé: NON LIEU pour la CROTTE

OP
I2

issou2055

il y a 6 jours

MY

Mythopreneur

il y a 6 jours

Retraité de 61 ans, comment il a fait.

Moi avec mes années de chomage j'aurais rien avant 80 ans

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00tout

il y a 6 jours

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BE

BonECOUTE

il y a 6 jours

Il y a cinq ans, Michel Rouablé, un retraité âgé de 61 ans, est mort après une dispute avec une habitante de son quartier de Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne) pour une crotte de chien. Dans cette affaire, une certitude : il n'y aura pas de procès. La justice vient de prononcer un non-lieu définitif. Au grand regret des proches de ce retraité mort à l'hôpital deux jours après cette altercation en pleine rue avec un voisin qui avait dégénéré.
Il faisait encore clair le soir du 20 mai 2020 lorsque ce retraité installé dans un quartier pavillonnaire a demandé à une passante de ramasser la déjection de son chien. Lui discutait avec des voisins. Elle venait de traverser un petit espace vert situé au milieu d'une place dans ce quartier tranquille. Un sujet de crispation puisque pendant le confinement, Michel et d'autres riverains avaient tout nettoyé.
La dispute a eu lieu alors qu'une riveraine promenait son chien sur cette place centrale arborée. Capture d'écran via Google Street View
La dispute a eu lieu alors qu'une riveraine promenait son chien sur cette place centrale arborée. Capture d'écran via Google Street View
Ils ne se connaissaient pas. La procédure retient que le retraité a « agressivement sommé » cette femme de ramasser la déjection de son chien, en lui tendant un sac prévu à cet effet. « Il n'était pas du tout agressif. Il a tenu la laisse quand la dame ramassait », avait relaté peu de temps après sa mort l'une de ses filles. Il était avec son épouse à ce moment-là.
Mort d'un traumatisme crânien
Ce jour-là, pour cette femme qui s'est sentie « humiliée », sous le regard d'autres riverains, la pilule ne passe pas. Rentrée chez elle en pleurs, elle se confie à son compagnon. Qui part aussitôt demander des explications. Michel Rouablé est toujours en train de discuter avec les voisins. L'un d'eux relate avoir vu l'homme en question « sommer agressivement » Michel Rouablé de s'expliquer. La tentative d'explications tourne en altercation. Des insultes fusent. Puis tout va très vite.
Michel Rouablé rentre chez lui, revient avec un bâton, qu'il utilise pour frapper le voisin. La deuxième et dernière fois, le bâton se brise. Au cours de cette dispute, le voisin fonce sur Michel Rouablé, assène « un très gros coup de poing ». « Manifestement porté à l'aveuglette », retient la justice. Dans cette affaire et au sujet de ce moment précis, plusieurs témoignages ont été recueillis, croisés. Son issue : le retraité est retrouvé au sol inconscient dans une flaque de sang par les policiers de Chennevières (Val-de-Marne).
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Hospitalisé, il meurt deux jours plus tard des suites d'un traumatisme crânien, « compatible avec des coups portés au niveau de la tête et une chute en arrière ». Le voisin est mis en examen pour « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner ».
À l'issue de l'instruction, une ordonnance de non-lieu a été rendue en août 2024. L'avocate qui représente la famille de Michel Rouablé a fait appel. « Dans ce dossier, par arrêt du 10 mars 2025, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris a confirmé le non-lieu rendu par le juge d'instruction de première instance, en considérant que les conditions de la légitime défense étaient effectivement réunies », indique une source judiciaire.
La justice a considéré que « c'est bien Michel Rouablé (…) qui a pris l'initiative de revenir à la confrontation physique ». Elle considère également que le moyen de défense qui a été employé, le coup de poing, n'était pas « disproportionné ».
« Il s'est assis et s'est mis à pleurer »
Une issue insensée, pour Christian Rouablé, le frère de Michel. « Mon frère était un petit bonhomme, et il se trouvait dans un état diminué », tient-il à rappeler. Comme le reste de la famille, il tenait à ce qu'il y ait un procès. « On ne comprend pas, ça nous dépasse », explique-t-il. « Cinq ans c'est très long, trop long, c'est dur de faire son deuil », réagit Élodie, l'une des deux filles de Michel. « On aurait aimé avoir un procès pour que tout le monde puisse s'exprimer », explique-t-elle.
« C'est un arrêt exceptionnel car en matière d'homicide, la légitime défense ne passe quasiment jamais », réagit l'avocat qui a défendu le voisin dès le départ, Me Jean-Pierre Lepetit. Il rappelle que son client « a compris tout de suite ce qui se passait après le coup de poing, il s'est assis et s'est mis à pleurer », relate-t-il.
Il n'a, d'après lui, « jamais voulu porter atteinte à l'intégrité physique de M. Rouablé », rappelant que dans cette affaire, « tous les temps ont été découpés ». « En tant qu'avocat sur un dossier comme celui-là, je préfère aller aux assises, mais en toute honnêteté intellectuelle il n'y avait pas lieu dans cette affaire et c'est regrettable, pour ce monsieur et pour sa famille », explique l'avocat au sujet de ce dossier qui l'a, insiste-t-il, « beaucoup travaillé ».
JU

Juicyji

il y a 6 jours

C'est clairement de la légitime défense, après c'est triste qu'il soit mort pour des broutilles