Michelin : grève massive en vue contre les licenciements

OP
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SonicGauchise

il y a 4 mois

La décision controversée de Michelin de fermer ses deux sites en France s'inscrit dans un contexte de baisse de la demande pour les pneumatiques, en particulier ceux destinés aux poids lourds et camionnettes. Selon le PDG de Michelin, Florent Menegaux, cette situation a été exacerbée par un « effondrement de l'activité » et une « dégradation lente de la compétitivité » de l'industrie en Europe. En raison de ces facteurs, la direction a jugé inéluctable la fermeture des usines, arguant qu'elles manquent de perspectives de rechargement structurel à moyen et long terme.

Les avis des employés témoignent d'un choc émotionnel intense. « On a vu des collègues s'écrouler », raconte Morgane Royer, déléguée syndicale à Cholet. La désillusion est palpable, alors que le site de Cholet, actif depuis près de 54 ans, était un pilier de l'économie locale. Les témoignages soulignent l'impact humain considérable de cette décision sur les individus et leurs familles.

Suite à l'annonce, les salariés de l'usine de Cholet ont voté pour la grève, manifestant leur colère et leur désaccord face à cette mesure. Des blocages de routes ont été organisés, illustrant l'ampleur de la mobilisation. Bastien You, délégué syndical CGT, a décrit le mouvement comme « spontané de colère et de révolte ». La situation est d'autant plus préoccupante qu'elle s'accompagne de la promesse d'un futur incertain pour ces travailleurs, qui craignent pour leurs emplois et leurs conditions de vie.

L'avenir des plus de 1 200 salariés concernés n'est pas encore clair. Michelin a promis que « personne ne sera laissé au bord du chemin », mais les détails sur les mesures d'accompagnement restent flous. Historiquement, l'entreprise a déjà été critiquée pour ses fermetures antérieures. En fermant ces deux usines, Michelin s'ajoute à une liste noire qui comprend déjà plusieurs sites en France, réduisant ainsi son personnel à environ 18 000 employés dans l'Hexagone.

Une réflexion sur les solutions à envisager pour les salariés se pose. Des propositions d'aides à la reconversion ou des indemnités de départ améliorées pourraient être envisagées, mais cela reste à confirmer. En attendant, la pression continue de grimper tant pour la direction que pour les salariés dont l'avenir est suspendu à ce secteur en crise. L'enjeu dépasse le simple cadre de l'entreprise, touchant à l'économie locale et aux dynamiques industrielles en France.

https://www.economiematin.fr/michelin-une-decision-brutale-pour-lemploi-en-france

AA

AnonymeAlpha

il y a 4 mois

En même temps, 150 € le pneu, ils ont pété un câble

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SonicGauchise

il y a 4 mois

AnonymeAlpha a écrit :
En même temps, 150 € le pneu, ils ont pété un câble

Ahi

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unreunird

il y a 4 mois

L'industrie européenne se casse la gueule

Ça fait peur