C'est avec la ferme intention de tartiner de la gourgandine que j'ai installé Tinder la semaine dernière.

Depuis le début des beaux jours j'avais la queue assez dure pour m'en servir comme d'un pied de biche et démonter des portes du matin au soir.

Bref, après 5 jours de bug tinder, j'ai enfin un match. Je mate le profil de la fiévreuse et remarque qu'elle ne poste que son visage, un visage assez rondelet, vous sentez venir la douille ?

J'entame quand même la conversation, n'écoutant que mon braquemard affamé, et tout se passe bien. Elle n'a pas beaucoup de conversation mais elle rit à mes blagues et accepte un date le soir même dans un bar de la ville.

Je m'apprête tout bien comme il faut, propret, rasé, coiffé, ongles curés, buisson taillé. Je l'attends à une table. 20 minutes que je patientais, je m'étais mis une bière dans le gosier en attendant.

Et là, je vois la porte double du troquet s'ouvrir et une large silhouette qui projette la salle dans l'obscurité entre en cachant le soleil.

Bordel, ça peut pas être elle. Je vois la grosse qui me sourit et qui se dirige vers ma table, putain de merde. Elle avait le village rond et brillant comme une boule de pétanque, un espèce de carré négligé posé sur le crâne et des grosses lunettes oranges. Elle avait l'air 2 fois plus grosse que sur le profil, et plus vieille aussi.

Je commence à penser à la fuite. Seulement voilà, on se dit bonsoir et elle se montre sociable et rigolote, et moi, pour une fois, j'arrivais à être moi même et pas à bredouiller des phrases comme un mongol. Alors on boit un verre, puis deux, elle me raconte comme quoi sa mère est partie vivre avec un camerounais et qu'elle l'a foutue à la porte à ses 20 ans. Elle est caissière chez LIDL et vit dans un studio avec ses chats.

Ah et j'ai oublié de vous dire, elle a 30 ans et j'en ai 29. C'est le genre de meufs qui dit n'avoir connu que des vilains PN et maintenant elle cherche « un coeur pur ».

Je la prends un peu en pitié et me dit qu'après tout, vaut mieux la baiser que pas baiser du tout.
Elle me propose d'aller finir la soirée chez elle, j'accepte. Une fois chez elle, la gourgandine commence à me coller et je passe une des meilleures baises que j'ai connues, la Magalax s'est donnée à fond, j'ai pu tout lui faire.

Franchement les kheys, les Magalax c'est le pied, foncez si vous avez l'occaz'.